Qui sommes-nous ?

Coalition PLUS, réseau international de lutte contre le sida

Fondée en 2008, Coalition PLUS est une coalition internationale d’ONG communautaires de lutte contre le sida. Nous agissons dans 52 pays, auprès d’une centaine d’organisations de la société civile, en matière de :

  • Dépistage communautaire
  • Renforcement de l’offre en santé sexuelle
  • Réduction des risques
  • Recherche communautaire
  • Plaidoyer
  • Renforcement de capacités (gestion financière, collecte de fonds,…)

Notre constat

Le sida est toujours là et touche davantage les populations dites “clés”. Face à cette épidémie dynamique qui se nourrit de la violation des droits fondamentaux, la volonté politique fait encore défaut.

Depuis ses débuts, l’épidémie de VIH/sida a fait des dizaines de millions de morts. Malgré les progrès réalisés, les personnes vivant avec le VIH font toujours face à une forte stigmatisation, qui freine le recours au dépistage et l’accès au traitement.

En savoir plus sur l’épidémie de VIH/sida dans le monde : www.unaids.org

L’épidémie touche de manière disproportionnée les populations dites “clés”, notamment :

  • Hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (HSH)
  • Travailleurs-ses du sexe (TS)
  • Usagers-ères de drogues injectables (UDI)
  • Personnes transgenres

Ces communautés voient leur droit à la santé quotidiennement bafoué et vivent souvent dans la clandestinité, ce qui les maintient à l’écart des structures de prévention et de soins. En conséquence, elles représentent près de la moitié des nouvelles contaminations.

Les outils pour mettre fin au sida existent

Nous savons qu’une personne séropositive sous traitement antirétroviral efficace ne transmet pas le VIH.

Le traitement comme prévention (TasP)

Par ailleurs, un traitement préventif efficace, la PrEP (prophylaxie pré-exposition), a été développé, en complément des moyens de prévention déjà existants.

Pour en savoir plus sur le fonctionnement de la PrEP

Mais pour que ces outils soient disponibles partout, pour tous-tes, l’accès à la prévention, aux traitements et aux soins doit être universel, et les droits fondamentaux de chacun-e respectés.

Notre réponse : la démarche communautaire

“Rien pour nous, sans nous !” : ce principe-clé anime nos organisations membres depuis des décennies et continue de nourrir le positionnement politique et le fonctionnement de Coalition PLUS à tous les niveaux. Nous militons pour que l’expertise des personnes infectées, affectées ou particulièrement vulnérables au VIH soit reconnue à sa juste valeur et pour que leurs communautés soient systématiquement associées à la prise de décision, à l’élaboration et à la mise en œuvre des programmes de santé qui les concernent. Cette démarche communautaire donne à chacun-e les moyens de prendre soin de lui-elle-même et des autres : ainsi, l’efficacité des actions est démultipliée.

Notre fonctionnement : renouvellement des relations Nord-Sud et promotion des dynamiques sous-régionales

Cumulant des décennies d’expérience et travaillant main dans la main avec les communautés affectées en premier lieu par le VIH/sida et les hépatites virales, nos associations membres sont les mieux placées pour prendre les décisions stratégiques qui s’imposent pour enrayer ces épidémies meurtrières. De Paris à Bamako, en passant par Quito, Montréal ou Bobo-Dioulasso, chacune d’entre elles fait entendre sa voix au sein des instances politiques de notre union et joue pleinement son rôle dans sa gouvernance.

En savoir plus sur la gouvernance de Coalition PLUS

Devenir membre de Coalition PLUS

Notre ambition : la transformation sociale

Nos associations ne sont pas seulement opératrices de santé : elles ont aussi vocation à changer le regard des sociétés sur les personnes vivant avec le VIH, le VHC ou les plus exposées à ces virus (travailleurs-ses du sexe, hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, usagers-ères de drogues…) pour lutter contre l’exclusion. Tous les acteurs de la lutte au niveau international l’affirment : tant que perdureront la stigmatisation, les discriminations, voire la criminalisation, des personnes infectées, affectées ou vulnérables au VIH et aux hépatites virales, les efforts en direction de l’élimination de ces épidémies resteront vains.