SUISSE – Le Groupe sida Genève à la base d’une motion pour la gratuité des tests de dépistage VIH pour les genevois

VIDEO : Deborah Glejser (Porte-parole du Groupe sida Genève), Romain de Sainte Marie (Député et Président du parti socialiste genevois), ainsi que Thomas Bläsi (Député UDC) étaient jeudi 16 janvier les invités de l’émission « Le Grand Genève à Chaud » de la télévision régionale Léman Bleu, présentée par Pascal Décaillet, afin de parler de cette motion interpartis.

Le dépistage du VIH sera-t-il bientôt gratuit à Genève ? Jeudi 16 janvier 2014, 80 députés ont adopté une motion demandant au Conseil d’Etat genevois la gratuité des tests réalisés aux Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG – http://vih-sida.hug-ge.ch/tests_anonymes.html) et dans les entités subventionnées comme le Checkpoint Genève (http://checkpoint-ge.ch/), rapporte la Tribune de Genève.
Actuellement, le test coûte 55 CHF [45 €] pour les adultes et 25 CHF [20 €] pour les moins de 18 ans. La motion, présentée par des députés de différents partis (Socialistes, Verts, Ensemble à Gauche, UDC et MCG), est née dans l’esprit du président du PS, Romain de Sainte Marie.

« J’ai appris que 15% à 25% des personnes séropositives non diagnostiquées étaient à la base de 80% des cas de transmission. Il faut agir pour enrayer la propagation du virus. On n’a pas forcément envie de faire le test chez son médecin généraliste. Si les tests des HUG ou du Checkpoint sont gratuits, le dépistage sera plus accessible. » La gratuité impliquerait une subvention annuelle de l’Etat de Genève à hauteur de 200 000 CHF [164 000 €] selon lui. « Le Conseil d’Etat a six mois pour répondre à la motion », ajoute-t-il.

Président du Groupe sida Genève – membre suisse de Coalition PLUS-, Didier Bonny salue une décision « qui va dans le bon sens ». Même réaction de la Doctoresse Alexandra Calmy, responsable de la consultation VIH aux HUG : « L’OMS recommande un dépistage sans coût pour le patient. C’est le cas en France. Un dépistage précoce est bénéfique au niveau individuel et pour la santé publique. Toute personne sexuellement active devrait songer à faire au moins une fois le test. »

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