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Matt Sharp: participant au premier essai de thérapie génique anti-VIH

Activiste de la lutte contre le sida, Matt Sharp collabore régulièrement au site d’information américain HIV and Hepatitis. Se définissant comme un "survivant à long-terme du sida" et comme un "activiste pour le traitement curatif", il a participé au tout premier essai de thérapie...

Les VIP unis pour une génération sans sidaLes VIP unis pour une génération sans sida

Avant, dans les conférences internationales, il y avait les cérémonies d’ouverture. Désormais il y a la soirée de l’avant-conférence, cérémonial VIP précédant d’un soir la cérémonie d’ouverture. Cet événement s’est donc tenu samedi soir au John F. Kennedy Center for the Performing Arts, prestigieuse...

Coca-Cola, Levi Strauss et H&M militent pour la liberté de circulation des personnes séropositivesCoca-Cola, Levi Strauss et H&M militent pour la liberté de circulation des personnes séropositives

L’ONUSIDA et la GBCHealth, coalition regroupant plus de 200 entreprises du secteur privé qui s’investissent et se mobilisent pour améliorer la santé au niveau mondial, ont lancé ce dimanche à Washington un appel à la levée des restrictions de voyage à l'égard des séropositifs. Dans...

Grossesse, ARV et VIH: éfavirenz chouchou de l’OMS



Une mise à jour importante de l'OMS sur l'utilisation de l'éfavirenz (EFV) durant la grossesse vient tout juste de paraître.

La Taxe Robin des Bois…sous le soleil de Rio!



Coalition PLUS, AIDES et Oxfam France se mobilisent une nouvelle fois pour la Taxe Robin des Bois sur les transactions financières, à l'occasion du sommet "Rio+20", qui se déroulera au Brésil du 20 au 22 juin 2012. Et vous? Envoyez un courriel à François Hollande !



Coalition PLUS, AIDES et Oxfam France se mobilisent une nouvelle fois pour la Taxe Robin des Bois sur les transactions financières, à l'occasion du sommet "Rio+20", qui se déroulera au Brésil du 20 au 22 juin 2012. Et vous? Envoyez un courriel à François Hollande !

Grèce : la chasse aux prostituées séropositives est ouverte !Grèce: la chasse aux prostituées séropositives est ouverte !


Révélée le 4 mai dernier par le journal d’information en ligne LeMonde.fr, la mise en détention provisoire pour "tentatives de lésions corporelles graves" de seize prostituées séropositives par la justice grecque continue de défrayer la chronique.


Révélée le 4 mai dernier par le journal d’information en ligne LeMonde.fr, la mise en détention provisoire pour "tentatives de lésions corporelles graves" de seize prostituées séropositives par la justice grecque continue de défrayer la chronique.

ALCS ONUSIDA

Le directeur exécutif de l’ONUSIDA M. Michel Sidibé s’est rendu le mardi 3 avril 2012 dans les locaux de l’Association de lutte contre le sida (ALCS) à Rabat, avant de prendre part à la cérémonie de lancement du plan stratégique national de lutte contre le sida 2012-2016.
Durant cette visite M. Sidibé a pu s’enquérir des avancées réalisées par l’ALCS en matière de prévention et de prise en charge. Ces activités représentent désormais plus de 80% des objectifs du Plan stratégique national de lutte contre le sida, notamment en matière de prévention et de dépistage VIH auprès des populations clé les plus exposées au risque d’infection. Présente aujourd’hui dans 19 villes du Maroc, l’ALCS a assuré en 2011 près de 11.685 actions de prévention, ce qui a permis de toucher 132.915 bénéficiaires et de distribuer 757.249 préservatifs ainsi que 232.833 supports d’information.
En matière de dépistage du VIH, l’ALCS gère le réseau le plus important de centres d’information et de dépistage anonyme et gratuit (CIDAG) au Maroc. Grâce à ses 28 CIDAG à travers le pays, l’ALCS a réalisé en 2011 plus de 46.919 tests dont 407 étaient positifs. Ces cas positifs représentent 84% du total des personnes vivant avec le VIH nouvellement diagnostiquées cette année dans le cadre du dépistage volontaire, anonyme et gratuit.
Parallèlement à cette offre de dépistage, l’ALCS met à disposition des personnes séropositives un soutien à la prise en charge médicale et sociale au niveau de toutes les villes où un centre référent de prise en charge des PVVIH est implanté. Ce soutien est assuré en étroite collaboration avec les services en charge du Ministère de la Santé, en offrant la médiation thérapeutique, la prise en charge de certains examens biologiques et radiologiques ainsi que les traitements des infections opportunistes non disponibles au niveau des hôpitaux. En 2011, 5.852 séances de médiation thérapeutique ont été assurées dont 735 séances initiales pour les nouveaux patients, 1.470 bilans biologiques et radiologiques ainsi que 3.090 traitements ont été assurés.
M. Sidibé a participé lors de sa visite aux locaux de l’ALCS à une séance de médiation thérapeutique et s’est longuement entretenu avec un groupe de femmes séropositives. Il a déclaré être impressionné par les réalisations de l’ALCS qui reflètent le dynamisme et le professionnalisme de l’association. Il a ajouté que « le combat mené par le Maroc contre le sida est exemplaire et démontre que le pays place l'être humain au centre de ses préoccupations ». Le responsable onusien a souligné qu’ « en matière d’approche de prévention, le Maroc peut être considéré comme un laboratoire de bonnes pratiques, dont devrait s'inspirer l'Afrique et le Moyen Orient ».
Il est à rappeler que depuis le mois de décembre 2010, l’ALCS dispose d’un siège au sein du Conseil de Coordination du Programme de l’ONUSIDA en tant que représentant des ONG d’Afrique. En 2008, l’ALCS avait reçu le prix « Red Ribbon Award » délivré par les agences des Nations Unies à l’occasion de la conférence mondiale contre le sida en reconnaissance de son leadership et de sa contribution à la lutte contre l’épidémie au Maroc.

Le directeur exécutif de l’ONUSIDA M. Michel Sidibé s’est rendu le mardi 3 avril 2012 dans les locaux de l’Association de lutte contre le sida (ALCS) membre fondateur de Coalition PLUS à Rabat, avant de prendre part à la cérémonie de lancement du plan stratégique national de lutte contre le sida 2012-2016.
Durant cette visite M. Sidibé a pu s’enquérir des avancées réalisées par l’ALCS en matière de prévention et de prise en charge.
Le directeur exécutif de l’ONUSIDA M. Michel Sidibé s’est rendu le mardi 3 avril 2012 dans les locaux de l’Association de lutte contre le sida (ALCS) à Rabat, avant de prendre part à la cérémonie de lancement du plan stratégique national de lutte contre le sida 2012-2016.
Durant cette visite M. Sidibé a pu s’enquérir des avancées réalisées par l’ALCS en matière de prévention et de prise en charge. Ces activités représentent désormais plus de 80% des objectifs du Plan stratégique national de lutte contre le sida, notamment en matière de prévention et de dépistage VIH auprès des populations clé les plus exposées au risque d’infection. Présente aujourd’hui dans 19 villes du Maroc, l’ALCS a assuré en 2011 près de 11.685 actions de prévention, ce qui a permis de toucher 132.915 bénéficiaires et de distribuer 757.249 préservatifs ainsi que 232.833 supports d’information.
En matière de dépistage du VIH, l’ALCS gère le réseau le plus important de centres d’information et de dépistage anonyme et gratuit (CIDAG) au Maroc. Grâce à ses 28 CIDAG à travers le pays, l’ALCS a réalisé en 2011 plus de 46.919 tests dont 407 étaient positifs. Ces cas positifs représentent 84% du total des personnes vivant avec le VIH nouvellement diagnostiquées cette année dans le cadre du dépistage volontaire, anonyme et gratuit.
Parallèlement à cette offre de dépistage, l’ALCS met à disposition des personnes séropositives un soutien à la prise en charge médicale et sociale au niveau de toutes les villes où un centre référent de prise en charge des PVVIH est implanté. Ce soutien est assuré en étroite collaboration avec les services en charge du Ministère de la Santé, en offrant la médiation thérapeutique, la prise en charge de certains examens biologiques et radiologiques ainsi que les traitements des infections opportunistes non disponibles au niveau des hôpitaux. En 2011, 5.852 séances de médiation thérapeutique ont été assurées dont 735 séances initiales pour les nouveaux patients, 1.470 bilans biologiques et radiologiques ainsi que 3.090 traitements ont été assurés.
M. Sidibé a participé lors de sa visite aux locaux de l’ALCS à une séance de médiation thérapeutique et s’est longuement entretenu avec un groupe de femmes séropositives. Il a déclaré être impressionné par les réalisations de l’ALCS qui reflètent le dynamisme et le professionnalisme de l’association. Il a ajouté que « le combat mené par le Maroc contre le sida est exemplaire et démontre que le pays place l'être humain au centre de ses préoccupations ». Le responsable onusien a souligné qu’ « en matière d’approche de prévention, le Maroc peut être considéré comme un laboratoire de bonnes pratiques, dont devrait s'inspirer l'Afrique et le Moyen Orient ».
Il est à rappeler que depuis le mois de décembre 2010, l’ALCS dispose d’un siège au sein du Conseil de Coordination du Programme de l’ONUSIDA en tant que représentant des ONG d’Afrique. En 2008, l’ALCS avait reçu le prix « Red Ribbon Award » délivré par les agences des Nations Unies à l’occasion de la conférence mondiale contre le sida en reconnaissance de son leadership et de sa contribution à la lutte contre l’épidémie au Maroc.

Le directeur exécutif de l’ONUSIDA M. Michel Sidibé s’est rendu le mardi 3 avril 2012 dans les locaux de l’Association de lutte contre le sida (ALCS) membre fondateur de Coalition PLUS à Rabat, avant de prendre part à la cérémonie de lancement du plan stratégique national de lutte contre le sida 2012-2016.
Durant cette visite M. Sidibé a pu s’enquérir des avancées réalisées par l’ALCS en matière de prévention et de prise en charge.

Fonds mondial, les résultats


4,9 millions de vie sauvées!
Le Fonds mondial de lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme annonce le lundi 8 mars 2010, les résultats de ce nouveau mécanisme de financement.


4,9 millions de vie sauvées!
Le Fonds mondial de lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme annonce le lundi 8 mars 2010, les résultats de ce nouveau mécanisme de financement.

Taxe Tobin: l’ultime miroir aux alouettes de Nicolas SarkozyTaxe Tobin: l’ultime miroir aux alouettes de Nicolas Sarkozy

Taxe Tobin :
L’ultime miroir aux alouettes de Nicolas Sarkozy
« Parce qu'à un moment, il y a le discours et il y a l'exemple que l'on montre. Et je ferai tous mes efforts pour qu'un petit groupe de pays leaders adoptent les financements innovants au bénéfice de l'Afrique et des pays les plus pauvres. » Discours de N.Sarkozy au sommet de l'Union Africaine, janvier 2011[1].
A rebours de toutes ses promesses passées, Nicolas Sarkozy semble finalement privilégier les intérêts financiers aux grands défis mondiaux. Si ce projet de taxe au rabais et entièrement dévolue au comblement de la dette aboutit, le Président de la République aura raté une opportunité unique de marquer l'Histoire. AIDES et Coalition PLUS font part de leur profonde indignation face à cette ultime escroquerie du quinquennat.
Souvenez-vous quand notre Président il y a tout juste un an, au Sommet de l'Union Africaine, claironnait combien il était « moral » et « juste » que la finance verse son obole à la solidarité internationale : « Le monde financier, par ses excès, a plongé le monde entier dans une crise économique sans précédent. Il serait moral que ceux qui ont contribué à la crise soit ceux qui paient un petit peu pour permettre au monde de sortir de la crise ». Souvenez-vous encore de Nicolas Sarkozy à la tribune de l'ONU quelques mois plus tôt, clamer sans rougir à quel point cette taxe était indispensable pour « lutter contre la pauvreté, pour l’éducation et pour la résolution des grands problèmes sanitaires de l’Afrique. »[2]
Un an plus tard, nous connaissons enfin les véritables ambitions de Nicolas Sarkozy : une micro-taxe d'un milliard, soit douze fois moins rentable que celle en vigueur au Brésil et trois fois moins qu'à… Taïwan[3] ! Ou comment sauver la face tout en conservant les bonnes grâces des lobbys financiers. Quant à la solidarité internationale, elle passerait, si ce projet aboutit, par pertes et profits à l’approche des élections. Tout pour la dette, rien que pour la dette.
« Avouons-le, nous avons été bernés », s'insurge Bruno Spire, président de AIDES. « Ce projet de TTF annoncé par Nicolas Sarkozy laisserait au continent africain un goût amer. En attendant, cette Afrique exsangue n'en finit plus de payer son tribut à la crise financière. Pas en nombre de A, mais en nombre de vies. Partout l'aide au développement recule, et 15 millions de malades du sida attendent toujours l'accès aux traitements promis par les pays du Nord pour espérer survivre. »
Ironie du sort, cette annonce intervient alors que le Fonds mondial de lutte contre le sida fête aujourd'hui ses 10 ans, et vient d'annuler un milliard de dollars de programmes de mises sous traitements pour 2012, faute d'argent. Voilà pourtant longtemps que les acteurs de la lutte contre le sida se mobilisent aux côtés d'autres ONG pour dire l'urgence à mettre en place cette taxe. « C’est un sinistre anniversaire pour le Fonds Mondial », conclut Bruno Spire. « A l’heure où les Etats donateurs se retirent, où l'argent promis a de plus en plus de mal à être décaissé, cette taxe était une chance historique de montrer l’exemple en instituant un mode de financement pérenne. Cette chance est sur le point d’être ratée. Tant qu’il en est encore temps, nous appelons Nicolas Sarkozy à revenir sur sa décision et à respecter ses engagements. Sans cela, AIDES, Coalition PLUS et de nombreux français[4] comprendront qu'il a une nouvelle fois cédé aux pressions des intérêts financiers. »
[1] http://www.elysee.fr/president/les-actualites/discours/2011/sommet-de-l-union-africaine.10550.html
2 http://www.franceonu.org/spip.php?article4355
3 http://english.etax.nat.gov.tw/wSite/ct?xItem=24088&ctNode=11631 et http://english.etax.nat.gov.tw/wSite/ct?xItem=24086&ctNode=11630
4 Sondage CSA pour AIDES, décembre 2011 : 82% des Français souhaitent que les recettes de la TTF soient « affectées à la lutte contre la pauvreté et les pandémies mondiales ».
Taxe Tobin : l’ultime miroir aux alouettes de Nicolas Sarkozy
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« Parce qu'à un moment, il y a le discours et il y a l'exemple que l'on montre. Et je ferai tous mes efforts pour qu'un petit groupe de pays leaders adoptent les financements innovants au bénéfice de l'Afrique et des pays les plus pauvres. » Discours de N.Sarkozy au sommet de l'Union Africaine, janvier 2011[1].
Taxe Tobin :
L’ultime miroir aux alouettes de Nicolas Sarkozy
« Parce qu'à un moment, il y a le discours et il y a l'exemple que l'on montre. Et je ferai tous mes efforts pour qu'un petit groupe de pays leaders adoptent les financements innovants au bénéfice de l'Afrique et des pays les plus pauvres. » Discours de N.Sarkozy au sommet de l'Union Africaine, janvier 2011[1].
A rebours de toutes ses promesses passées, Nicolas Sarkozy semble finalement privilégier les intérêts financiers aux grands défis mondiaux. Si ce projet de taxe au rabais et entièrement dévolue au comblement de la dette aboutit, le Président de la République aura raté une opportunité unique de marquer l'Histoire. AIDES et Coalition PLUS font part de leur profonde indignation face à cette ultime escroquerie du quinquennat.
Souvenez-vous quand notre Président il y a tout juste un an, au Sommet de l'Union Africaine, claironnait combien il était « moral » et « juste » que la finance verse son obole à la solidarité internationale : « Le monde financier, par ses excès, a plongé le monde entier dans une crise économique sans précédent. Il serait moral que ceux qui ont contribué à la crise soit ceux qui paient un petit peu pour permettre au monde de sortir de la crise ». Souvenez-vous encore de Nicolas Sarkozy à la tribune de l'ONU quelques mois plus tôt, clamer sans rougir à quel point cette taxe était indispensable pour « lutter contre la pauvreté, pour l’éducation et pour la résolution des grands problèmes sanitaires de l’Afrique. »[2]
Un an plus tard, nous connaissons enfin les véritables ambitions de Nicolas Sarkozy : une micro-taxe d'un milliard, soit douze fois moins rentable que celle en vigueur au Brésil et trois fois moins qu'à… Taïwan[3] ! Ou comment sauver la face tout en conservant les bonnes grâces des lobbys financiers. Quant à la solidarité internationale, elle passerait, si ce projet aboutit, par pertes et profits à l’approche des élections. Tout pour la dette, rien que pour la dette.
« Avouons-le, nous avons été bernés », s'insurge Bruno Spire, président de AIDES. « Ce projet de TTF annoncé par Nicolas Sarkozy laisserait au continent africain un goût amer. En attendant, cette Afrique exsangue n'en finit plus de payer son tribut à la crise financière. Pas en nombre de A, mais en nombre de vies. Partout l'aide au développement recule, et 15 millions de malades du sida attendent toujours l'accès aux traitements promis par les pays du Nord pour espérer survivre. »
Ironie du sort, cette annonce intervient alors que le Fonds mondial de lutte contre le sida fête aujourd'hui ses 10 ans, et vient d'annuler un milliard de dollars de programmes de mises sous traitements pour 2012, faute d'argent. Voilà pourtant longtemps que les acteurs de la lutte contre le sida se mobilisent aux côtés d'autres ONG pour dire l'urgence à mettre en place cette taxe. « C’est un sinistre anniversaire pour le Fonds Mondial », conclut Bruno Spire. « A l’heure où les Etats donateurs se retirent, où l'argent promis a de plus en plus de mal à être décaissé, cette taxe était une chance historique de montrer l’exemple en instituant un mode de financement pérenne. Cette chance est sur le point d’être ratée. Tant qu’il en est encore temps, nous appelons Nicolas Sarkozy à revenir sur sa décision et à respecter ses engagements. Sans cela, AIDES, Coalition PLUS et de nombreux français[4] comprendront qu'il a une nouvelle fois cédé aux pressions des intérêts financiers. »
[1] http://www.elysee.fr/president/les-actualites/discours/2011/sommet-de-l-union-africaine.10550.html
2 http://www.franceonu.org/spip.php?article4355
3 http://english.etax.nat.gov.tw/wSite/ct?xItem=24088&ctNode=11631 et http://english.etax.nat.gov.tw/wSite/ct?xItem=24086&ctNode=11630
4 Sondage CSA pour AIDES, décembre 2011 : 82% des Français souhaitent que les recettes de la TTF soient « affectées à la lutte contre la pauvreté et les pandémies mondiales ».
Taxe Tobin : l’ultime miroir aux alouettes de Nicolas Sarkozy
 alt
« Parce qu'à un moment, il y a le discours et il y a l'exemple que l'on montre. Et je ferai tous mes efforts pour qu'un petit groupe de pays leaders adoptent les financements innovants au bénéfice de l'Afrique et des pays les plus pauvres. » Discours de N.Sarkozy au sommet de l'Union Africaine, janvier 2011[1].

Réaction de PLUS, Coalition Internationale Sida au départ de Michel KazatchkineRéaction de PLUS, Coalition Internationale Sida au départ de Michel Kazatchkine

Départ de Michel Kazatchkine : Réaction de PLUS, Coalition Internationale Sida
Ce soir mardi 24 janvier 2011, Coalition PLUS a appris par la presse le départ de Michel Kazatchkine, actuel Directeur Exécutif du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme. Le Fonds mondial apporte un traitement à près de 4 millions de malades du sida dans le monde en développement.
Coalition PLUS regrette ce départ, et salue la contribution essentielle que le Professeur Kazatchkine a apporté à la lutte mondiale contre le sida durant des presque 6 années à la tête du Fonds mondial.
Les ressources dont dispose le Fonds mondial pour venir à bout des trois pandémies les plus meurtrières représentent à peine 0,01% du produit intérieur brut des 7 pays les plus riches. Ces moyens restent cruellement insuffisants face à l’ampleur qu’ont prise les pandémies, et à l’engagement des dirigeants des pays riches d’atteindre l’accès universel au traitement du sida d’ici 2010. Néanmoins, force est de reconnaître que, sous le leadership de Michel Katachkine les ressources du Fonds mondial ont doublé, grâce au plaidoyer infatigable qu’il a mené envers les gouvernements du monde, souvent en y associant les personnes touchées et la société civile.
Les allégations d’improbités autour de la campagne Born HIV Free menée par le Fonds mondial en 2010 ne sont pas la raison du départ de Michel Kazatchkine. Au contraire - le départ et les allégations sont tous deux la conséquence d’un troisième phénomène : une bataille feutrée, mais brutale, entre administrateurs du Fonds mondial, pour le contrôle de la lutte internationale contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Malheureusement, pour trop de journalistes, seuls les déboires des top-models et des politiciens ont d’importance, face à la lutte pour mettre fin à l’hécatombe que constitue la pandémie du sida.
Nous saluons le combat du Professeur Kazatchkine, à nos côtés, pour que ce soient les besoins des malades, et non pas la pingrerie des donateurs, qui détermine les ambitions sanitaires et budgétaires du Fonds mondial. Les pressions sont énormes pour renverser cette hiérarchie. De même, nous avons pu compter sur son soutien pour dénoncer la dérive absurde voulant de faire du Fonds mondial un organisme de lutte contre la corruption, au point de dépenser davantage en dispositifs anti-corruption que ce que coûte la corruption.
La primauté des besoins des malades face aux autres considérations - budgétaires ou fiduciaires – est la condition sine qua non de l’efficacité sanitaire du Fonds mondial. Si ce principe devait être remis en question, comme plusieurs Etats puissants y poussent, c’est le Fonds mondial lui-même qui cesserait de présenter le moindre intérêt, en tant qu’outil multilatéral d’acheminement des ressources anti-sida des pays riches vers les pays pauvres.
Coalition PLUS, avec le reste des activistes anti-sida, vont continuer à se battre contre cette dérive mortifère. Dans ce combat, nous aurons encore cruellement besoin du Professeur Kazatchkine.
Réaction de PLUS, Coalition Internationale Sida au départ de Michel Kazatchkine

Ce soir mardi 24 janvier 2011, Coalition PLUS a appris par la presse le départ de Michel Kazatchkine, actuel Directeur Exécutif du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme. Le Fonds mondial apporte un traitement à près de 4 millions de malades du sida dans le monde en développement.
Départ de Michel Kazatchkine : Réaction de PLUS, Coalition Internationale Sida
Ce soir mardi 24 janvier 2011, Coalition PLUS a appris par la presse le départ de Michel Kazatchkine, actuel Directeur Exécutif du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme. Le Fonds mondial apporte un traitement à près de 4 millions de malades du sida dans le monde en développement.
Coalition PLUS regrette ce départ, et salue la contribution essentielle que le Professeur Kazatchkine a apporté à la lutte mondiale contre le sida durant des presque 6 années à la tête du Fonds mondial.
Les ressources dont dispose le Fonds mondial pour venir à bout des trois pandémies les plus meurtrières représentent à peine 0,01% du produit intérieur brut des 7 pays les plus riches. Ces moyens restent cruellement insuffisants face à l’ampleur qu’ont prise les pandémies, et à l’engagement des dirigeants des pays riches d’atteindre l’accès universel au traitement du sida d’ici 2010. Néanmoins, force est de reconnaître que, sous le leadership de Michel Katachkine les ressources du Fonds mondial ont doublé, grâce au plaidoyer infatigable qu’il a mené envers les gouvernements du monde, souvent en y associant les personnes touchées et la société civile.
Les allégations d’improbités autour de la campagne Born HIV Free menée par le Fonds mondial en 2010 ne sont pas la raison du départ de Michel Kazatchkine. Au contraire - le départ et les allégations sont tous deux la conséquence d’un troisième phénomène : une bataille feutrée, mais brutale, entre administrateurs du Fonds mondial, pour le contrôle de la lutte internationale contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Malheureusement, pour trop de journalistes, seuls les déboires des top-models et des politiciens ont d’importance, face à la lutte pour mettre fin à l’hécatombe que constitue la pandémie du sida.
Nous saluons le combat du Professeur Kazatchkine, à nos côtés, pour que ce soient les besoins des malades, et non pas la pingrerie des donateurs, qui détermine les ambitions sanitaires et budgétaires du Fonds mondial. Les pressions sont énormes pour renverser cette hiérarchie. De même, nous avons pu compter sur son soutien pour dénoncer la dérive absurde voulant de faire du Fonds mondial un organisme de lutte contre la corruption, au point de dépenser davantage en dispositifs anti-corruption que ce que coûte la corruption.
La primauté des besoins des malades face aux autres considérations - budgétaires ou fiduciaires – est la condition sine qua non de l’efficacité sanitaire du Fonds mondial. Si ce principe devait être remis en question, comme plusieurs Etats puissants y poussent, c’est le Fonds mondial lui-même qui cesserait de présenter le moindre intérêt, en tant qu’outil multilatéral d’acheminement des ressources anti-sida des pays riches vers les pays pauvres.
Coalition PLUS, avec le reste des activistes anti-sida, vont continuer à se battre contre cette dérive mortifère. Dans ce combat, nous aurons encore cruellement besoin du Professeur Kazatchkine.
Réaction de PLUS, Coalition Internationale Sida au départ de Michel Kazatchkine

Ce soir mardi 24 janvier 2011, Coalition PLUS a appris par la presse le départ de Michel Kazatchkine, actuel Directeur Exécutif du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme. Le Fonds mondial apporte un traitement à près de 4 millions de malades du sida dans le monde en développement.