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Programme de réduction des risques auprès des personnes usagères de drogues à l’ALCS TétouanProgramme de réduction des risques auprès des personnes usagères de drogues à l’ALCS Tétouan

Programme de réduction des risques
auprès des personnes usagères de drogues à l’ALCS Tétouan
Le Nord du Maroc a connu ces dernières années une augmentation rapide de l’usage de drogues, tout particulièrement l’héroïne par voie injectable, avec comme corollaire une épidémie d’infection à VIH et au virus de l’hépatite C. C’est pourquoi, l’ALCS, principale association de lutte contre le sida au Maroc, reconnue d’utilité publique, membre fondateur de la Coalition Plus, impliquée à la fois dans la prise en charge psychosociale des personnes vivant avec le VIH et dans des projets de prévention de proximité auprès des populations les plus vulnérables à l’infection à VIH (MSM, professionnelles du sexe, migrants) s’est investit dans la réduction des risques et dans le plaidoyer pour la défense des droits des personnes usagères de drogues (PUD).
En 2009, en l’absence de financement institutionnel et devant l’urgence, l’ALCS a démarré, initialement avec l’apport financier de Coalition PLUS, puis avec un financement d’une agence catalane et du Fonds Mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme, un programme d’échange de seringues dans la ville de Tétouan. Grâce à une unité mobile, les intervenants de terrain distribuent des kits d’injection et autres matériel de prévention du VIH et VHB/VHC, du papier aluminium et des condoms. De 2009 à 2011, 35 000 seringues ont été distribuées avec un taux de retour de 51%. Des campagnes de dépistage mobile du VIH et des IST, sont régulièrement organisées.
En matière de plaidoyer, une enquête réalisée en 2011, auprès de 300 PUD, a permis de documenter les violations de leurs droits par la police, la justice et le système de santé et de mener une campagne de communication sur ces violations qui a aboutie à la signature, par les principales associations de RdR et de droits humains, d’une déclaration demandant un changement de politique.
Par manque de moyens financiers, ce programme souffre de l’absence de centres d’accueil des PUD et de programme de substitution par la méthadone qui devrait bientôt démarrer.
Programme de réduction des risques auprès des personnes usagères de drogues à l’ALCS Tétouan
Le Nord du Maroc a connu ces dernières années une augmentation rapide de l’usage de drogues, tout particulièrement l’héroïne par voie injectable, avec comme corollaire une épidémie d’infection à VIH et au virus de l’hépatite C.
Programme de réduction des risques
auprès des personnes usagères de drogues à l’ALCS Tétouan
Le Nord du Maroc a connu ces dernières années une augmentation rapide de l’usage de drogues, tout particulièrement l’héroïne par voie injectable, avec comme corollaire une épidémie d’infection à VIH et au virus de l’hépatite C. C’est pourquoi, l’ALCS, principale association de lutte contre le sida au Maroc, reconnue d’utilité publique, membre fondateur de la Coalition Plus, impliquée à la fois dans la prise en charge psychosociale des personnes vivant avec le VIH et dans des projets de prévention de proximité auprès des populations les plus vulnérables à l’infection à VIH (MSM, professionnelles du sexe, migrants) s’est investit dans la réduction des risques et dans le plaidoyer pour la défense des droits des personnes usagères de drogues (PUD).
En 2009, en l’absence de financement institutionnel et devant l’urgence, l’ALCS a démarré, initialement avec l’apport financier de Coalition PLUS, puis avec un financement d’une agence catalane et du Fonds Mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme, un programme d’échange de seringues dans la ville de Tétouan. Grâce à une unité mobile, les intervenants de terrain distribuent des kits d’injection et autres matériel de prévention du VIH et VHB/VHC, du papier aluminium et des condoms. De 2009 à 2011, 35 000 seringues ont été distribuées avec un taux de retour de 51%. Des campagnes de dépistage mobile du VIH et des IST, sont régulièrement organisées.
En matière de plaidoyer, une enquête réalisée en 2011, auprès de 300 PUD, a permis de documenter les violations de leurs droits par la police, la justice et le système de santé et de mener une campagne de communication sur ces violations qui a aboutie à la signature, par les principales associations de RdR et de droits humains, d’une déclaration demandant un changement de politique.
Par manque de moyens financiers, ce programme souffre de l’absence de centres d’accueil des PUD et de programme de substitution par la méthadone qui devrait bientôt démarrer.
Programme de réduction des risques auprès des personnes usagères de drogues à l’ALCS Tétouan
Le Nord du Maroc a connu ces dernières années une augmentation rapide de l’usage de drogues, tout particulièrement l’héroïne par voie injectable, avec comme corollaire une épidémie d’infection à VIH et au virus de l’hépatite C.

Taxe Tobin à la française: Sarkozy enfin prêt à sauter le pas ?Taxe Tobin à la française: Sarkozy enfin prêt à sauter le pas ?

Taxe Tobin à la française : Sarkozy enfin prêt à sauter le pas ?
Suite aux récentes annonces gouvernementales en faveur d’une taxe nationale sur les transactions financières, AIDES, OXFAM France, PLUS et ONE France font part de leurs interrogations et demandent à M. Sarkozy de clarifier au plus vite son montant et son affectation.
Effet d’annonce d’un candidat en campagne ou revirement soudain ? Après des mois d’atermoiements et de déclarations contradictoires, l'Elysée semble aujourd’hui vouloir donner un coup d’accélérateur à la création d’une taxe française sur les transactions financières (TTF), sans attendre un hypothétique consensus européen. AIDES, Oxfam France, Coalition PLUS et ONE France se félicitent d’une telle annonce, mais rappellent que de nombreuses zones d’ombres restent à éclaircir pour que cette taxe bénéficie aux populations les plus pauvres. En cette période pré-électorale propice aux déclarations d’intention, nos organisations appellent à la plus grande vigilance sur l’évolution de ce dossier. C’est pourquoi nous demandons à M. Sarkozy de se prononcer au plus vite et avec la plus grande clarté sur les modalités de sa mise en place : assiette, taux, affectation et calendrier.
Sans ces précisions indispensables, les déclarations relatives à la taxe devront être comprises non comme l’annonce d’une décision concrète et imminente mais comme une nouvelle promesse électorale d’un président en campagne.
Le spectre d’une taxe au rabais. Les sources gouvernementales citées dans la presse ces derniers jours parlent de lever « quelques centaines de millions d’euros par an », alors que la TTF rapporte 4 milliards d’euros par an en Grande-Bretagne  et 11 milliards au Brésil . Or, gouvernement et majorité UMP ont rejeté en novembre un projet de TTF française beaucoup plus ambitieux, qui avait été intégré par le Sénat à la loi de finances 2012 . « Soit le Président de la République a soudainement pris conscience hier de la faisabilité de cette taxe au niveau national, comme nous le défendons depuis des mois et comme de nombreux rapports d’experts le démontrent (FMI notamment ), soit il s’agit d’un coup d’éclat électoral consistant à mettre en place une taxe au rabais, avec un taux et une assiette beaucoup trop réduits pour en faire une source de revenus satisfaisante», déclare Khalil Elouardighi de Coalition PLUS.
Affectation : le grand flou. Si le montant des recettes générées par cette taxe pose question, nos organisations s’inquiètent également du manque de clarté quant à son affectation. L’an dernier M. Sarkozy avait pourtant été très explicite sur ce sujet: « Je ferai tout pour qu'un petit groupe de pays leaders adoptent ce financement innovant au bénéfice de l'Afrique et des pays les plus pauvres » . AIDES, ONE France, OXFAM France et PLUS demandent que ce principe d’affectation soit clairement réaffirmé.
« Il ne faut pas perdre de vue l’objectif premier de cette taxe : faire payer aux spéculateurs les conséquences mortifères de la crise dans les pays du Sud et répondre aux grandes urgences mondiales, qu’elles soient sanitaires, sociales ou environnementales. Nous ne pouvons dissocier les conditions de mise en place de la TTF avec celles de son affectation. Or dans ses récentes déclarations, le gouvernement fait clairement l’impasse sur cette question », déplore Stéphane Simonpiétri, directeur des programmes internationaux de AIDES.
« Si l’on ne définit pas dès maintenant à quoi servira cette taxe en ces temps d’austérité quasi obsessionnelle, la tentation sera grande d’en détourner le fruit pour renflouer les caisses de l’Etat. Or dans les pays pauvres, la crise ne se chiffre pas en nombre de A, mais en nombre de vies humaines », prévient Guillaume Grosso, directeur de ONE France.
« Nous demandons que M. Sarkozy tienne ses promesses faites au pays du Sud, et en particulier à l’Afrique. L’aide au développement a déjà subi de plein fouet l’impact de la crise et les effets du changement climatique imposent aux pays du Sud de nouvelles dépenses non financées, ne privons pas les pays pauvres de cette nouvelle ressource », insiste Luc Lamprière, directeur d’Oxfam France. Seule une taxe à la hauteur des enjeux permettra d’atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement fixés par l’ONU : lutte contre l’extrême pauvreté et les changements climatiques, accès universel au traitement pour les malades du sida, alphabétisation…
AIDES, Oxfam France, PLUS et ONE France l’affirment depuis longtemps : une telle taxe est faisable au niveau national et permettra à notre pays de montrer l’exemple, afin que de nombreux autres Etats nous suivent dans cette voie.  Hélas c’est encore un peu tôt pour se réjouir, car de grandes interrogations subsistent encore et nous sommes dans ce dossier trop habitués aux déceptions.
Taxe Tobin à la française : Sarkozy enfin prêt à sauter le pas ? 

Suite aux récentes annonces gouvernementales en faveur d’une taxe nationale sur les transactions financières, AIDES, OXFAM France, PLUS et ONE France font part de leurs interrogations et demandent à M. Sarkozy de clarifier au plus vite son montant et son affectation.
Taxe Tobin à la française : Sarkozy enfin prêt à sauter le pas ?
Suite aux récentes annonces gouvernementales en faveur d’une taxe nationale sur les transactions financières, AIDES, OXFAM France, PLUS et ONE France font part de leurs interrogations et demandent à M. Sarkozy de clarifier au plus vite son montant et son affectation.
Effet d’annonce d’un candidat en campagne ou revirement soudain ? Après des mois d’atermoiements et de déclarations contradictoires, l'Elysée semble aujourd’hui vouloir donner un coup d’accélérateur à la création d’une taxe française sur les transactions financières (TTF), sans attendre un hypothétique consensus européen. AIDES, Oxfam France, Coalition PLUS et ONE France se félicitent d’une telle annonce, mais rappellent que de nombreuses zones d’ombres restent à éclaircir pour que cette taxe bénéficie aux populations les plus pauvres. En cette période pré-électorale propice aux déclarations d’intention, nos organisations appellent à la plus grande vigilance sur l’évolution de ce dossier. C’est pourquoi nous demandons à M. Sarkozy de se prononcer au plus vite et avec la plus grande clarté sur les modalités de sa mise en place : assiette, taux, affectation et calendrier.
Sans ces précisions indispensables, les déclarations relatives à la taxe devront être comprises non comme l’annonce d’une décision concrète et imminente mais comme une nouvelle promesse électorale d’un président en campagne.
Le spectre d’une taxe au rabais. Les sources gouvernementales citées dans la presse ces derniers jours parlent de lever « quelques centaines de millions d’euros par an », alors que la TTF rapporte 4 milliards d’euros par an en Grande-Bretagne  et 11 milliards au Brésil . Or, gouvernement et majorité UMP ont rejeté en novembre un projet de TTF française beaucoup plus ambitieux, qui avait été intégré par le Sénat à la loi de finances 2012 . « Soit le Président de la République a soudainement pris conscience hier de la faisabilité de cette taxe au niveau national, comme nous le défendons depuis des mois et comme de nombreux rapports d’experts le démontrent (FMI notamment ), soit il s’agit d’un coup d’éclat électoral consistant à mettre en place une taxe au rabais, avec un taux et une assiette beaucoup trop réduits pour en faire une source de revenus satisfaisante», déclare Khalil Elouardighi de Coalition PLUS.
Affectation : le grand flou. Si le montant des recettes générées par cette taxe pose question, nos organisations s’inquiètent également du manque de clarté quant à son affectation. L’an dernier M. Sarkozy avait pourtant été très explicite sur ce sujet: « Je ferai tout pour qu'un petit groupe de pays leaders adoptent ce financement innovant au bénéfice de l'Afrique et des pays les plus pauvres » . AIDES, ONE France, OXFAM France et PLUS demandent que ce principe d’affectation soit clairement réaffirmé.
« Il ne faut pas perdre de vue l’objectif premier de cette taxe : faire payer aux spéculateurs les conséquences mortifères de la crise dans les pays du Sud et répondre aux grandes urgences mondiales, qu’elles soient sanitaires, sociales ou environnementales. Nous ne pouvons dissocier les conditions de mise en place de la TTF avec celles de son affectation. Or dans ses récentes déclarations, le gouvernement fait clairement l’impasse sur cette question », déplore Stéphane Simonpiétri, directeur des programmes internationaux de AIDES.
« Si l’on ne définit pas dès maintenant à quoi servira cette taxe en ces temps d’austérité quasi obsessionnelle, la tentation sera grande d’en détourner le fruit pour renflouer les caisses de l’Etat. Or dans les pays pauvres, la crise ne se chiffre pas en nombre de A, mais en nombre de vies humaines », prévient Guillaume Grosso, directeur de ONE France.
« Nous demandons que M. Sarkozy tienne ses promesses faites au pays du Sud, et en particulier à l’Afrique. L’aide au développement a déjà subi de plein fouet l’impact de la crise et les effets du changement climatique imposent aux pays du Sud de nouvelles dépenses non financées, ne privons pas les pays pauvres de cette nouvelle ressource », insiste Luc Lamprière, directeur d’Oxfam France. Seule une taxe à la hauteur des enjeux permettra d’atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement fixés par l’ONU : lutte contre l’extrême pauvreté et les changements climatiques, accès universel au traitement pour les malades du sida, alphabétisation…
AIDES, Oxfam France, PLUS et ONE France l’affirment depuis longtemps : une telle taxe est faisable au niveau national et permettra à notre pays de montrer l’exemple, afin que de nombreux autres Etats nous suivent dans cette voie.  Hélas c’est encore un peu tôt pour se réjouir, car de grandes interrogations subsistent encore et nous sommes dans ce dossier trop habitués aux déceptions.
Taxe Tobin à la française : Sarkozy enfin prêt à sauter le pas ? 

Suite aux récentes annonces gouvernementales en faveur d’une taxe nationale sur les transactions financières, AIDES, OXFAM France, PLUS et ONE France font part de leurs interrogations et demandent à M. Sarkozy de clarifier au plus vite son montant et son affectation.

Taxe Robin: plus d’excuses !Taxe Robin: plus d’excuses !

Taxe Tobin : plus d'excuses !
Aujourd'hui 5 janvier 2012, le palais de l'Elysée a laissé fuiter dans la presse qu'il attend que l'Europe ou a minima l'Allemagne soit partante, avant de taxer les transactions financières en France.
AIDES et Coalition PLUS, membres de la campagne associative pour la Taxe Robin des Bois sur la spéculation financière, demandent que la France tienne ses engagements de longue date, et agisse sans tarder.
La France est en situation de taxer les transactions financières de manière unilatérale. D'après le FMI (1), de nombreux pays l’on déjà introduite: Grande-Bretagne, Suisse, Taiwan, Brésil, Afrique du Sud… Ces taxes présentent des rendements très élevés : 4 milliards d'euros par an en Grande-Bretagne, 10 milliards au Brésil. Malgré le caractère unilatéral de ces taxes, ces pays n'ont subi aucune perte de croissance ni perte de business financier. Rien n'empêche donc la France de rejoindre des maintenant le club des pays taxant les transactions financières.
Il y a en effet urgence à taxer la spéculation financière. Dans les pays les plus pauvres, la crise se compte non pas en perte de triple A, mais en pertes de vies humaines. Le 25 novembre dernier, le Fonds mondial anti-sida a annoncé l'annulation de ses financements prévus pour 2011, faute de contributions financières suffisantes de la part des pays riches. Or, de ces financements dépendaient la prise en charge de 500 000 malades du sida vivant dans des pays pauvres. Au Sud, la crise financière tue.
Face à l'urgence à taxer - pour le Sud et pour la France - AIDES et Coalition PLUS appellent Nicolas Sarkozy à adopter, avant la fin de son mandat, en France, une taxe sur les transactions financières similaire à celles existants déjà au Royaume-Uni ou au Brésil. Le gouvernement doit œuvrer en ce sens dès janvier, par exemple en soutenant la disposition fiscale adoptée par le Seénat le 21 novembre 2011 (2). Contre la crise financière et l'hécatombe du sida, nous ne voulons plus d'excuses.
(1) Rapports du FMI de mars et aout 2011 : http://www.imf.org/external/pubs/ft/wp/2011/wp1154.pdf (mars 2011)
https://www.imf.org/external/pubs/ft/wp/2011/wp11185.pdf (aout 2011)
(2) Amendement TTF du Sénat : http://www.senat.fr/amendements/2011-2012/106/Amdt_I-206.htmlTaxe Tobin : plus d'excuses !alt
Taxe Robin
Aujourd'hui 5 janvier 2012, le palais de l'Elysée a laissé fuiter dans la presse qu'il attend que l'Europe ou a minima l'Allemagne soit partante, avant de taxer les transactions financières en France. AIDES et Coalition PLUS, membres de la campagne associative pour la Taxe Robin des Bois sur la spéculation financière, demandent que la France tienne ses engagements de longue date, et agisse sans tarder.
Taxe Tobin : plus d'excuses !
Aujourd'hui 5 janvier 2012, le palais de l'Elysée a laissé fuiter dans la presse qu'il attend que l'Europe ou a minima l'Allemagne soit partante, avant de taxer les transactions financières en France.
AIDES et Coalition PLUS, membres de la campagne associative pour la Taxe Robin des Bois sur la spéculation financière, demandent que la France tienne ses engagements de longue date, et agisse sans tarder.
La France est en situation de taxer les transactions financières de manière unilatérale. D'après le FMI (1), de nombreux pays l’on déjà introduite: Grande-Bretagne, Suisse, Taiwan, Brésil, Afrique du Sud… Ces taxes présentent des rendements très élevés : 4 milliards d'euros par an en Grande-Bretagne, 10 milliards au Brésil. Malgré le caractère unilatéral de ces taxes, ces pays n'ont subi aucune perte de croissance ni perte de business financier. Rien n'empêche donc la France de rejoindre des maintenant le club des pays taxant les transactions financières.
Il y a en effet urgence à taxer la spéculation financière. Dans les pays les plus pauvres, la crise se compte non pas en perte de triple A, mais en pertes de vies humaines. Le 25 novembre dernier, le Fonds mondial anti-sida a annoncé l'annulation de ses financements prévus pour 2011, faute de contributions financières suffisantes de la part des pays riches. Or, de ces financements dépendaient la prise en charge de 500 000 malades du sida vivant dans des pays pauvres. Au Sud, la crise financière tue.
Face à l'urgence à taxer - pour le Sud et pour la France - AIDES et Coalition PLUS appellent Nicolas Sarkozy à adopter, avant la fin de son mandat, en France, une taxe sur les transactions financières similaire à celles existants déjà au Royaume-Uni ou au Brésil. Le gouvernement doit œuvrer en ce sens dès janvier, par exemple en soutenant la disposition fiscale adoptée par le Seénat le 21 novembre 2011 (2). Contre la crise financière et l'hécatombe du sida, nous ne voulons plus d'excuses.
(1) Rapports du FMI de mars et aout 2011 : http://www.imf.org/external/pubs/ft/wp/2011/wp1154.pdf (mars 2011)
https://www.imf.org/external/pubs/ft/wp/2011/wp11185.pdf (aout 2011)
(2) Amendement TTF du Sénat : http://www.senat.fr/amendements/2011-2012/106/Amdt_I-206.htmlTaxe Tobin : plus d'excuses !alt
Taxe Robin
Aujourd'hui 5 janvier 2012, le palais de l'Elysée a laissé fuiter dans la presse qu'il attend que l'Europe ou a minima l'Allemagne soit partante, avant de taxer les transactions financières en France. AIDES et Coalition PLUS, membres de la campagne associative pour la Taxe Robin des Bois sur la spéculation financière, demandent que la France tienne ses engagements de longue date, et agisse sans tarder.

Johnson doit suivre Gilead dans le Patent Pool

Médicaments anti-VIH : Johnson doit suivre Gilead dans le Patent Pool !
Le 20 décembre, les laboratoires Johnson ont annoncé leur refus  de rejoindre Gilead et les National Institutes of Health dans le Patent Pool. Coalition PLUS dénonce ce refus, et appelle Johnson à revenir à la raison.
PATENT POOL
Le Patent Pool est une initiative lancée par UNITAID afin de permettre l’accès à des versions génériques des médicaments anti-VIH . Cette initiative prévoit que les laboratoires occidentaux autorisent la commercialisation au Sud de version génériques bon marché de leurs médicaments anti-VIH. En échange, ils reçoivent des redevances sur les ventes de génériques au Sud.
Deux grands propriétaires de brevets anti-VIH ont déjà signé avec le Patent Pool. Il s’agit tout d’abord du laboratoire américain Gilead, premier acteur du marché anti-VIH, avec environ 50% du marché mondial en valeur. Le deuxième participant au Patent Pool est le National Institute of Health américain, premier détenteur public de brevets pharmaceutiques au monde.
JOHNSON A LA TRAINE
Alors que les principaux laboratoires fabricant des médicaments anti-VIH (GSK, Pfizer, BMS et Boehringer) sont en négociation avec le Patent Pool , Johnson a annoncé qu’il s’y refusait.
Pourtant, les produits de Johnson sont ceux auxquels les malades du Sud ont le plus urgemment besoin d’avoir accès sous forme générique. En effet, Johnson est derrière les toutes dernières avancées thérapeutiques anti-VIH : rilpivirine, darunavir, et etravirine. Ces médicaments récents n’existent pas en génériques, et sont donc inaccessibles pour les malades des pays en développement. Aujourd’hui, le refus de Johnson de rejoindre le Patent Pool coûte des vies.
Johnson a aussi annoncé des accords bilatéraux avec quelques fabricants de génériques. Malheureusement, ces accords n’ont aucune visée sanitaire, mais simplement commerciale. Ainsi, d’après nos informations, ils contiennent des clauses limitant la baisse des prix des génériques : peu de pays inclus, peu de fabricants autorisés, des prix planchers à ne pas dépasser, des monopoles sur les ingrédients et les intrants, etc. Pour preuve : Johnson refuse catégoriquement de rendre publics les termes de ses soi-disantes « licences humanitaires ». Par contraste, le laboratoire Gilead n’a pas hésité à publier intégralement sur internet sa licence signée avec le Patent Pool, en toute transparence. Résultat : les licences « humanitaires » de Johnson sont si restrictives qu’aucun médicament générique n’a encore pu en sortir , et ce alors que ces licences avaient été annoncées en 2008 et 2009 . Concrètement, cela signifie que que les malades des pays pauvres n'ont toujours pas accès à ces médicaments vitaux.
Le laboratoire Johnson est pourtant le fabricant des produits pour bébé Cadum, qui s’enorgueillit d’avoir lancé l’initiative ’No Baby Born with HIV’ . Malheureusement, Johnson préfère laisser mourir les bébés infectés par le VIH, plutôt que de les laisser accéder à des versions génériques de ses médicaments anti-VIH fabriquées grâce au Patent Pool.
EXIGENCES
Coalition PLUS exige que Johnson rejoigne immédiatement le Patent Pool, et qu’il lui concède des licences honnêtes et complètes, qui respectent véritablement les besoins des malades du sida des pays en développement, en matière de baisse rapide des prix et de concurrence maximale entre fabricants.
En particulier, nous exigeons de Johnson de : (i) autoriser une concurrence générique maximale sur ses produits VIH, couvrant l’ensemble des pays développement ; (ii) permettre que les génériques de ses antirétroviraux soient disponibles partout dans le monde en développement, c’est à dire y compris dans les pays dits « à revenu intermédiaire », tels le Maroc ou l’Equateur ; (iii) permettre la fabrication de génériques n’importe où dans le monde en développement, sans restriction de pays ; (iv) renoncer à toute restriction touchant la fabrication générique des principes actifs ; (v) renoncer à toute mesure à l’encontre des fabricants de génériques qui approvisionnement en médicaments un pays ayant dû émettre une licence obligatoire contre Johnson.
alt
Médicaments anti-VIH : Johnson doit suivre Gilead dans le Patent Pool !

Le 20 décembre, les laboratoires Johnson ont annoncé leur refus  de rejoindre Gilead et les National Institutes of Health dans le Patent Pool. Coalition PLUS dénonce ce refus, et appelle Johnson à revenir à la raison.
Médicaments anti-VIH : Johnson doit suivre Gilead dans le Patent Pool !
Le 20 décembre, les laboratoires Johnson ont annoncé leur refus  de rejoindre Gilead et les National Institutes of Health dans le Patent Pool. Coalition PLUS dénonce ce refus, et appelle Johnson à revenir à la raison.
PATENT POOL
Le Patent Pool est une initiative lancée par UNITAID afin de permettre l’accès à des versions génériques des médicaments anti-VIH . Cette initiative prévoit que les laboratoires occidentaux autorisent la commercialisation au Sud de version génériques bon marché de leurs médicaments anti-VIH. En échange, ils reçoivent des redevances sur les ventes de génériques au Sud.
Deux grands propriétaires de brevets anti-VIH ont déjà signé avec le Patent Pool. Il s’agit tout d’abord du laboratoire américain Gilead, premier acteur du marché anti-VIH, avec environ 50% du marché mondial en valeur. Le deuxième participant au Patent Pool est le National Institute of Health américain, premier détenteur public de brevets pharmaceutiques au monde.
JOHNSON A LA TRAINE
Alors que les principaux laboratoires fabricant des médicaments anti-VIH (GSK, Pfizer, BMS et Boehringer) sont en négociation avec le Patent Pool , Johnson a annoncé qu’il s’y refusait.
Pourtant, les produits de Johnson sont ceux auxquels les malades du Sud ont le plus urgemment besoin d’avoir accès sous forme générique. En effet, Johnson est derrière les toutes dernières avancées thérapeutiques anti-VIH : rilpivirine, darunavir, et etravirine. Ces médicaments récents n’existent pas en génériques, et sont donc inaccessibles pour les malades des pays en développement. Aujourd’hui, le refus de Johnson de rejoindre le Patent Pool coûte des vies.
Johnson a aussi annoncé des accords bilatéraux avec quelques fabricants de génériques. Malheureusement, ces accords n’ont aucune visée sanitaire, mais simplement commerciale. Ainsi, d’après nos informations, ils contiennent des clauses limitant la baisse des prix des génériques : peu de pays inclus, peu de fabricants autorisés, des prix planchers à ne pas dépasser, des monopoles sur les ingrédients et les intrants, etc. Pour preuve : Johnson refuse catégoriquement de rendre publics les termes de ses soi-disantes « licences humanitaires ». Par contraste, le laboratoire Gilead n’a pas hésité à publier intégralement sur internet sa licence signée avec le Patent Pool, en toute transparence. Résultat : les licences « humanitaires » de Johnson sont si restrictives qu’aucun médicament générique n’a encore pu en sortir , et ce alors que ces licences avaient été annoncées en 2008 et 2009 . Concrètement, cela signifie que que les malades des pays pauvres n'ont toujours pas accès à ces médicaments vitaux.
Le laboratoire Johnson est pourtant le fabricant des produits pour bébé Cadum, qui s’enorgueillit d’avoir lancé l’initiative ’No Baby Born with HIV’ . Malheureusement, Johnson préfère laisser mourir les bébés infectés par le VIH, plutôt que de les laisser accéder à des versions génériques de ses médicaments anti-VIH fabriquées grâce au Patent Pool.
EXIGENCES
Coalition PLUS exige que Johnson rejoigne immédiatement le Patent Pool, et qu’il lui concède des licences honnêtes et complètes, qui respectent véritablement les besoins des malades du sida des pays en développement, en matière de baisse rapide des prix et de concurrence maximale entre fabricants.
En particulier, nous exigeons de Johnson de : (i) autoriser une concurrence générique maximale sur ses produits VIH, couvrant l’ensemble des pays développement ; (ii) permettre que les génériques de ses antirétroviraux soient disponibles partout dans le monde en développement, c’est à dire y compris dans les pays dits « à revenu intermédiaire », tels le Maroc ou l’Equateur ; (iii) permettre la fabrication de génériques n’importe où dans le monde en développement, sans restriction de pays ; (iv) renoncer à toute restriction touchant la fabrication générique des principes actifs ; (v) renoncer à toute mesure à l’encontre des fabricants de génériques qui approvisionnement en médicaments un pays ayant dû émettre une licence obligatoire contre Johnson.
alt
Médicaments anti-VIH : Johnson doit suivre Gilead dans le Patent Pool !

Le 20 décembre, les laboratoires Johnson ont annoncé leur refus  de rejoindre Gilead et les National Institutes of Health dans le Patent Pool. Coalition PLUS dénonce ce refus, et appelle Johnson à revenir à la raison.

Conférence IAS 2011 : Dépister plus, dépister mieux !


Quelles stratégies pour dépister plus et mieux ?
C’était la question posée dans une session du lundi 18 juillet.


Quelles stratégies pour dépister plus et mieux ?
C’était la question posée dans une session du lundi 18 juillet.

Gilead autorise le génériquage de ses médicaments VIH: Merck et Johnson doivent lui emboîter le pas !Gilead autorise le génériquage de ses médicaments VIH: Merck et Johnson doivent lui...



Aujourd'hui mardi 12 juillet 2011, le laboratoire pharmaceutique américain Gilead a annoncé un accord de licence avec le Patent Pool d'UNITAID, autorisant les fabricants indiens de génériques à produire et combiner des copies à bas prix des traitements VIH de Gilead, et à les commercialiser dans un grand nombre de pays en développement.


Aujourd'hui mardi 12 juillet 2011, le laboratoire pharmaceutique américain Gilead a annoncé un accord de licence avec le Patent Pool d'UNITAID, autorisant les fabricants indiens de génériques à produire et combiner des copies à bas prix des traitements VIH de Gilead, et à les commercialiser dans un grand nombre de pays en développement.

Sans engagement clair, la résolution sur la Taxe sur les Transactions Financières est une reine sans couronneSans engagement clair, la résolution sur la Taxe sur les Transactions Financières est...



Hier, mardi 14 juin, l’Assemblée Nationale a adopté à la quasi-unanimité la résolution sur la mise en place d’une Taxe sur les Transactions Financières (TTF) présentée et déposée conjointement par le PS et le SPD Allemand.


Hier, mardi 14 juin, l’Assemblée Nationale a adopté à la quasi-unanimité la résolution sur la mise en place d’une Taxe sur les Transactions Financières (TTF) présentée et déposée conjointement par le PS et le SPD Allemand.

La France et les Nations Unies s’engagent à soigner 15 millions de maladesLa France et les Nations Unies s’engagent à soigner 15 millions de malades



New York, 9 juin 2011

Sarkozy doit convoquer un sommet spécial, et taxer les transactions financières



New York, 9 juin 2011

Sarkozy doit convoquer un sommet spécial, et taxer les transactions financières

Le G8 appelle les laboratoires à céder leurs brevets VIH au sudLe G8 appelle les laboratoires à céder leurs brevets VIH au sud

Aujourd'hui, le G8 a appelé les laboratoires pharmaceutiques à octroyer au Patent Pool d'UNITAID des licences sur leurs médicaments anti-sida. Le Patent Pool est une initiative lancée en 2010 pour permettre la fabrication et la diffusion, sous forme générique, de versions bon marché des...

En direct du Conseil d’Administration du Fonds mondial à Sofia, Bulgarie

La Coalition PLUS participe ces jours-ci au Conseil d'Administration du Fonds mondial de lutte contre le sida, qui apporte la trithérapie à plus de 4 millions de malades.
Hier, plus de 600 activistes bulgares ont manifeste devant le CA, et remis un mémorandum au président du Fonds mondial. Ils refusent que le Fonds laisse à l’abandon les pays récemment entrés dans l'Union Européenne. L’association ARAS en Roumanie, adhérente de la Coalition PLUS est ainsi confrontée au même dilemme que les associations bulgares. PLUS est sorti du CA pour aller manifester avec eux !
Aujourd'hui commencent les négociations entre pays riches et pays pauvres, pour savoir si le rythme de financement allait être soutenu ou freiné en passant de tous les 12 mois à tous les 18 mois. PLUS prône une accélération des rounds, afin que des pays comme la République Démocratique du Congo puissent présenter de nouveaux projets et donc de nouvelles demandes de financement. Les Etats-Unis se prononcent en faveur d’un ralentissement majeur des financements. La France soutient le statut quo (tous les 12 mois, comme aujourd'hui). Les négociations s'annoncent difficiles.
Une lueur d'espoir cependant sur la sortie de la crise budgétaire dans laquelle la lutte mondiale contre le sida se trouve plongée : la taxation des transactions financières. Le président du G20 (le groupe des 20 pays les plus riches du monde) a annoncé en novembre qu'il souhaitait qu'une telle taxe soit introduite au profit des pays pauvres, et qu'il allait la proposer rapidement aux autres pays du groupe. Raison de plus pour continuer le combat !
La Coalition PLUS participe ces jours-ci au Conseil d'Administration du Fonds mondial de lutte contre le sida, qui apporte la trithérapie à plus de 4 millions de malades.



Hier, plus de 600 activistes bulgares ont manifeste devant le CA, et remis un mémorandum au président du Fonds mondial. Ils refusent que le Fonds laisse à l’abandon les pays récemment entrés dans l'Union Européenne.
La Coalition PLUS participe ces jours-ci au Conseil d'Administration du Fonds mondial de lutte contre le sida, qui apporte la trithérapie à plus de 4 millions de malades.
Hier, plus de 600 activistes bulgares ont manifeste devant le CA, et remis un mémorandum au président du Fonds mondial. Ils refusent que le Fonds laisse à l’abandon les pays récemment entrés dans l'Union Européenne. L’association ARAS en Roumanie, adhérente de la Coalition PLUS est ainsi confrontée au même dilemme que les associations bulgares. PLUS est sorti du CA pour aller manifester avec eux !
Aujourd'hui commencent les négociations entre pays riches et pays pauvres, pour savoir si le rythme de financement allait être soutenu ou freiné en passant de tous les 12 mois à tous les 18 mois. PLUS prône une accélération des rounds, afin que des pays comme la République Démocratique du Congo puissent présenter de nouveaux projets et donc de nouvelles demandes de financement. Les Etats-Unis se prononcent en faveur d’un ralentissement majeur des financements. La France soutient le statut quo (tous les 12 mois, comme aujourd'hui). Les négociations s'annoncent difficiles.
Une lueur d'espoir cependant sur la sortie de la crise budgétaire dans laquelle la lutte mondiale contre le sida se trouve plongée : la taxation des transactions financières. Le président du G20 (le groupe des 20 pays les plus riches du monde) a annoncé en novembre qu'il souhaitait qu'une telle taxe soit introduite au profit des pays pauvres, et qu'il allait la proposer rapidement aux autres pays du groupe. Raison de plus pour continuer le combat !
La Coalition PLUS participe ces jours-ci au Conseil d'Administration du Fonds mondial de lutte contre le sida, qui apporte la trithérapie à plus de 4 millions de malades.



Hier, plus de 600 activistes bulgares ont manifeste devant le CA, et remis un mémorandum au président du Fonds mondial. Ils refusent que le Fonds laisse à l’abandon les pays récemment entrés dans l'Union Européenne.