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Le directeur exécutif de l’ONUSIDA M. Michel Sidibé s’est rendu le mardi 3 avril 2012 dans les locaux de l’Association de lutte contre le sida (ALCS) à Rabat, avant de prendre part à la cérémonie de lancement du plan stratégique national de lutte contre le sida 2012-2016.
Durant cette visite M. Sidibé a pu s’enquérir des avancées réalisées par l’ALCS en matière de prévention et de prise en charge. Ces activités représentent désormais plus de 80% des objectifs du Plan stratégique national de lutte contre le sida, notamment en matière de prévention et de dépistage VIH auprès des populations clé les plus exposées au risque d’infection. Présente aujourd’hui dans 19 villes du Maroc, l’ALCS a assuré en 2011 près de 11.685 actions de prévention, ce qui a permis de toucher 132.915 bénéficiaires et de distribuer 757.249 préservatifs ainsi que 232.833 supports d’information.
En matière de dépistage du VIH, l’ALCS gère le réseau le plus important de centres d’information et de dépistage anonyme et gratuit (CIDAG) au Maroc. Grâce à ses 28 CIDAG à travers le pays, l’ALCS a réalisé en 2011 plus de 46.919 tests dont 407 étaient positifs. Ces cas positifs représentent 84% du total des personnes vivant avec le VIH nouvellement diagnostiquées cette année dans le cadre du dépistage volontaire, anonyme et gratuit.
Parallèlement à cette offre de dépistage, l’ALCS met à disposition des personnes séropositives un soutien à la prise en charge médicale et sociale au niveau de toutes les villes où un centre référent de prise en charge des PVVIH est implanté. Ce soutien est assuré en étroite collaboration avec les services en charge du Ministère de la Santé, en offrant la médiation thérapeutique, la prise en charge de certains examens biologiques et radiologiques ainsi que les traitements des infections opportunistes non disponibles au niveau des hôpitaux. En 2011, 5.852 séances de médiation thérapeutique ont été assurées dont 735 séances initiales pour les nouveaux patients, 1.470 bilans biologiques et radiologiques ainsi que 3.090 traitements ont été assurés.
M. Sidibé a participé lors de sa visite aux locaux de l’ALCS à une séance de médiation thérapeutique et s’est longuement entretenu avec un groupe de femmes séropositives. Il a déclaré être impressionné par les réalisations de l’ALCS qui reflètent le dynamisme et le professionnalisme de l’association. Il a ajouté que « le combat mené par le Maroc contre le sida est exemplaire et démontre que le pays place l'être humain au centre de ses préoccupations ». Le responsable onusien a souligné qu’ « en matière d’approche de prévention, le Maroc peut être considéré comme un laboratoire de bonnes pratiques, dont devrait s'inspirer l'Afrique et le Moyen Orient ».
Il est à rappeler que depuis le mois de décembre 2010, l’ALCS dispose d’un siège au sein du Conseil de Coordination du Programme de l’ONUSIDA en tant que représentant des ONG d’Afrique. En 2008, l’ALCS avait reçu le prix « Red Ribbon Award » délivré par les agences des Nations Unies à l’occasion de la conférence mondiale contre le sida en reconnaissance de son leadership et de sa contribution à la lutte contre l’épidémie au Maroc.

Le directeur exécutif de l’ONUSIDA M. Michel Sidibé s’est rendu le mardi 3 avril 2012 dans les locaux de l’Association de lutte contre le sida (ALCS) membre fondateur de Coalition PLUS à Rabat, avant de prendre part à la cérémonie de lancement du plan stratégique national de lutte contre le sida 2012-2016.
Durant cette visite M. Sidibé a pu s’enquérir des avancées réalisées par l’ALCS en matière de prévention et de prise en charge.
Le directeur exécutif de l’ONUSIDA M. Michel Sidibé s’est rendu le mardi 3 avril 2012 dans les locaux de l’Association de lutte contre le sida (ALCS) à Rabat, avant de prendre part à la cérémonie de lancement du plan stratégique national de lutte contre le sida 2012-2016.
Durant cette visite M. Sidibé a pu s’enquérir des avancées réalisées par l’ALCS en matière de prévention et de prise en charge. Ces activités représentent désormais plus de 80% des objectifs du Plan stratégique national de lutte contre le sida, notamment en matière de prévention et de dépistage VIH auprès des populations clé les plus exposées au risque d’infection. Présente aujourd’hui dans 19 villes du Maroc, l’ALCS a assuré en 2011 près de 11.685 actions de prévention, ce qui a permis de toucher 132.915 bénéficiaires et de distribuer 757.249 préservatifs ainsi que 232.833 supports d’information.
En matière de dépistage du VIH, l’ALCS gère le réseau le plus important de centres d’information et de dépistage anonyme et gratuit (CIDAG) au Maroc. Grâce à ses 28 CIDAG à travers le pays, l’ALCS a réalisé en 2011 plus de 46.919 tests dont 407 étaient positifs. Ces cas positifs représentent 84% du total des personnes vivant avec le VIH nouvellement diagnostiquées cette année dans le cadre du dépistage volontaire, anonyme et gratuit.
Parallèlement à cette offre de dépistage, l’ALCS met à disposition des personnes séropositives un soutien à la prise en charge médicale et sociale au niveau de toutes les villes où un centre référent de prise en charge des PVVIH est implanté. Ce soutien est assuré en étroite collaboration avec les services en charge du Ministère de la Santé, en offrant la médiation thérapeutique, la prise en charge de certains examens biologiques et radiologiques ainsi que les traitements des infections opportunistes non disponibles au niveau des hôpitaux. En 2011, 5.852 séances de médiation thérapeutique ont été assurées dont 735 séances initiales pour les nouveaux patients, 1.470 bilans biologiques et radiologiques ainsi que 3.090 traitements ont été assurés.
M. Sidibé a participé lors de sa visite aux locaux de l’ALCS à une séance de médiation thérapeutique et s’est longuement entretenu avec un groupe de femmes séropositives. Il a déclaré être impressionné par les réalisations de l’ALCS qui reflètent le dynamisme et le professionnalisme de l’association. Il a ajouté que « le combat mené par le Maroc contre le sida est exemplaire et démontre que le pays place l'être humain au centre de ses préoccupations ». Le responsable onusien a souligné qu’ « en matière d’approche de prévention, le Maroc peut être considéré comme un laboratoire de bonnes pratiques, dont devrait s'inspirer l'Afrique et le Moyen Orient ».
Il est à rappeler que depuis le mois de décembre 2010, l’ALCS dispose d’un siège au sein du Conseil de Coordination du Programme de l’ONUSIDA en tant que représentant des ONG d’Afrique. En 2008, l’ALCS avait reçu le prix « Red Ribbon Award » délivré par les agences des Nations Unies à l’occasion de la conférence mondiale contre le sida en reconnaissance de son leadership et de sa contribution à la lutte contre l’épidémie au Maroc.

Le directeur exécutif de l’ONUSIDA M. Michel Sidibé s’est rendu le mardi 3 avril 2012 dans les locaux de l’Association de lutte contre le sida (ALCS) membre fondateur de Coalition PLUS à Rabat, avant de prendre part à la cérémonie de lancement du plan stratégique national de lutte contre le sida 2012-2016.
Durant cette visite M. Sidibé a pu s’enquérir des avancées réalisées par l’ALCS en matière de prévention et de prise en charge.


4,9 millions de vie sauvées!
Le Fonds mondial de lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme annonce le lundi 8 mars 2010, les résultats de ce nouveau mécanisme de financement.


4,9 millions de vie sauvées!
Le Fonds mondial de lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme annonce le lundi 8 mars 2010, les résultats de ce nouveau mécanisme de financement.
Taxe Tobin :
L’ultime miroir aux alouettes de Nicolas Sarkozy
« Parce qu'à un moment, il y a le discours et il y a l'exemple que l'on montre. Et je ferai tous mes efforts pour qu'un petit groupe de pays leaders adoptent les financements innovants au bénéfice de l'Afrique et des pays les plus pauvres. » Discours de N.Sarkozy au sommet de l'Union Africaine, janvier 2011[1].
A rebours de toutes ses promesses passées, Nicolas Sarkozy semble finalement privilégier les intérêts financiers aux grands défis mondiaux. Si ce projet de taxe au rabais et entièrement dévolue au comblement de la dette aboutit, le Président de la République aura raté une opportunité unique de marquer l'Histoire. AIDES et Coalition PLUS font part de leur profonde indignation face à cette ultime escroquerie du quinquennat.
Souvenez-vous quand notre Président il y a tout juste un an, au Sommet de l'Union Africaine, claironnait combien il était « moral » et « juste » que la finance verse son obole à la solidarité internationale : « Le monde financier, par ses excès, a plongé le monde entier dans une crise économique sans précédent. Il serait moral que ceux qui ont contribué à la crise soit ceux qui paient un petit peu pour permettre au monde de sortir de la crise ». Souvenez-vous encore de Nicolas Sarkozy à la tribune de l'ONU quelques mois plus tôt, clamer sans rougir à quel point cette taxe était indispensable pour « lutter contre la pauvreté, pour l’éducation et pour la résolution des grands problèmes sanitaires de l’Afrique. »[2]
Un an plus tard, nous connaissons enfin les véritables ambitions de Nicolas Sarkozy : une micro-taxe d'un milliard, soit douze fois moins rentable que celle en vigueur au Brésil et trois fois moins qu'à… Taïwan[3] ! Ou comment sauver la face tout en conservant les bonnes grâces des lobbys financiers. Quant à la solidarité internationale, elle passerait, si ce projet aboutit, par pertes et profits à l’approche des élections. Tout pour la dette, rien que pour la dette.
« Avouons-le, nous avons été bernés », s'insurge Bruno Spire, président de AIDES. « Ce projet de TTF annoncé par Nicolas Sarkozy laisserait au continent africain un goût amer. En attendant, cette Afrique exsangue n'en finit plus de payer son tribut à la crise financière. Pas en nombre de A, mais en nombre de vies. Partout l'aide au développement recule, et 15 millions de malades du sida attendent toujours l'accès aux traitements promis par les pays du Nord pour espérer survivre. »
Ironie du sort, cette annonce intervient alors que le Fonds mondial de lutte contre le sida fête aujourd'hui ses 10 ans, et vient d'annuler un milliard de dollars de programmes de mises sous traitements pour 2012, faute d'argent. Voilà pourtant longtemps que les acteurs de la lutte contre le sida se mobilisent aux côtés d'autres ONG pour dire l'urgence à mettre en place cette taxe. « C’est un sinistre anniversaire pour le Fonds Mondial », conclut Bruno Spire. « A l’heure où les Etats donateurs se retirent, où l'argent promis a de plus en plus de mal à être décaissé, cette taxe était une chance historique de montrer l’exemple en instituant un mode de financement pérenne. Cette chance est sur le point d’être ratée. Tant qu’il en est encore temps, nous appelons Nicolas Sarkozy à revenir sur sa décision et à respecter ses engagements. Sans cela, AIDES, Coalition PLUS et de nombreux français[4] comprendront qu'il a une nouvelle fois cédé aux pressions des intérêts financiers. »
[1] http://www.elysee.fr/president/les-actualites/discours/2011/sommet-de-l-union-africaine.10550.html
2 http://www.franceonu.org/spip.php?article4355
3 http://english.etax.nat.gov.tw/wSite/ct?xItem=24088&ctNode=11631 et http://english.etax.nat.gov.tw/wSite/ct?xItem=24086&ctNode=11630
4 Sondage CSA pour AIDES, décembre 2011 : 82% des Français souhaitent que les recettes de la TTF soient « affectées à la lutte contre la pauvreté et les pandémies mondiales ».
Taxe Tobin : l’ultime miroir aux alouettes de Nicolas Sarkozy
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« Parce qu'à un moment, il y a le discours et il y a l'exemple que l'on montre. Et je ferai tous mes efforts pour qu'un petit groupe de pays leaders adoptent les financements innovants au bénéfice de l'Afrique et des pays les plus pauvres. » Discours de N.Sarkozy au sommet de l'Union Africaine, janvier 2011[1].
Taxe Tobin :
L’ultime miroir aux alouettes de Nicolas Sarkozy
« Parce qu'à un moment, il y a le discours et il y a l'exemple que l'on montre. Et je ferai tous mes efforts pour qu'un petit groupe de pays leaders adoptent les financements innovants au bénéfice de l'Afrique et des pays les plus pauvres. » Discours de N.Sarkozy au sommet de l'Union Africaine, janvier 2011[1].
A rebours de toutes ses promesses passées, Nicolas Sarkozy semble finalement privilégier les intérêts financiers aux grands défis mondiaux. Si ce projet de taxe au rabais et entièrement dévolue au comblement de la dette aboutit, le Président de la République aura raté une opportunité unique de marquer l'Histoire. AIDES et Coalition PLUS font part de leur profonde indignation face à cette ultime escroquerie du quinquennat.
Souvenez-vous quand notre Président il y a tout juste un an, au Sommet de l'Union Africaine, claironnait combien il était « moral » et « juste » que la finance verse son obole à la solidarité internationale : « Le monde financier, par ses excès, a plongé le monde entier dans une crise économique sans précédent. Il serait moral que ceux qui ont contribué à la crise soit ceux qui paient un petit peu pour permettre au monde de sortir de la crise ». Souvenez-vous encore de Nicolas Sarkozy à la tribune de l'ONU quelques mois plus tôt, clamer sans rougir à quel point cette taxe était indispensable pour « lutter contre la pauvreté, pour l’éducation et pour la résolution des grands problèmes sanitaires de l’Afrique. »[2]
Un an plus tard, nous connaissons enfin les véritables ambitions de Nicolas Sarkozy : une micro-taxe d'un milliard, soit douze fois moins rentable que celle en vigueur au Brésil et trois fois moins qu'à… Taïwan[3] ! Ou comment sauver la face tout en conservant les bonnes grâces des lobbys financiers. Quant à la solidarité internationale, elle passerait, si ce projet aboutit, par pertes et profits à l’approche des élections. Tout pour la dette, rien que pour la dette.
« Avouons-le, nous avons été bernés », s'insurge Bruno Spire, président de AIDES. « Ce projet de TTF annoncé par Nicolas Sarkozy laisserait au continent africain un goût amer. En attendant, cette Afrique exsangue n'en finit plus de payer son tribut à la crise financière. Pas en nombre de A, mais en nombre de vies. Partout l'aide au développement recule, et 15 millions de malades du sida attendent toujours l'accès aux traitements promis par les pays du Nord pour espérer survivre. »
Ironie du sort, cette annonce intervient alors que le Fonds mondial de lutte contre le sida fête aujourd'hui ses 10 ans, et vient d'annuler un milliard de dollars de programmes de mises sous traitements pour 2012, faute d'argent. Voilà pourtant longtemps que les acteurs de la lutte contre le sida se mobilisent aux côtés d'autres ONG pour dire l'urgence à mettre en place cette taxe. « C’est un sinistre anniversaire pour le Fonds Mondial », conclut Bruno Spire. « A l’heure où les Etats donateurs se retirent, où l'argent promis a de plus en plus de mal à être décaissé, cette taxe était une chance historique de montrer l’exemple en instituant un mode de financement pérenne. Cette chance est sur le point d’être ratée. Tant qu’il en est encore temps, nous appelons Nicolas Sarkozy à revenir sur sa décision et à respecter ses engagements. Sans cela, AIDES, Coalition PLUS et de nombreux français[4] comprendront qu'il a une nouvelle fois cédé aux pressions des intérêts financiers. »
[1] http://www.elysee.fr/president/les-actualites/discours/2011/sommet-de-l-union-africaine.10550.html
2 http://www.franceonu.org/spip.php?article4355
3 http://english.etax.nat.gov.tw/wSite/ct?xItem=24088&ctNode=11631 et http://english.etax.nat.gov.tw/wSite/ct?xItem=24086&ctNode=11630
4 Sondage CSA pour AIDES, décembre 2011 : 82% des Français souhaitent que les recettes de la TTF soient « affectées à la lutte contre la pauvreté et les pandémies mondiales ».
Taxe Tobin : l’ultime miroir aux alouettes de Nicolas Sarkozy
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« Parce qu'à un moment, il y a le discours et il y a l'exemple que l'on montre. Et je ferai tous mes efforts pour qu'un petit groupe de pays leaders adoptent les financements innovants au bénéfice de l'Afrique et des pays les plus pauvres. » Discours de N.Sarkozy au sommet de l'Union Africaine, janvier 2011[1].
Départ de Michel Kazatchkine : Réaction de PLUS, Coalition Internationale Sida
Ce soir mardi 24 janvier 2011, Coalition PLUS a appris par la presse le départ de Michel Kazatchkine, actuel Directeur Exécutif du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme. Le Fonds mondial apporte un traitement à près de 4 millions de malades du sida dans le monde en développement.
Coalition PLUS regrette ce départ, et salue la contribution essentielle que le Professeur Kazatchkine a apporté à la lutte mondiale contre le sida durant des presque 6 années à la tête du Fonds mondial.
Les ressources dont dispose le Fonds mondial pour venir à bout des trois pandémies les plus meurtrières représentent à peine 0,01% du produit intérieur brut des 7 pays les plus riches. Ces moyens restent cruellement insuffisants face à l’ampleur qu’ont prise les pandémies, et à l’engagement des dirigeants des pays riches d’atteindre l’accès universel au traitement du sida d’ici 2010. Néanmoins, force est de reconnaître que, sous le leadership de Michel Katachkine les ressources du Fonds mondial ont doublé, grâce au plaidoyer infatigable qu’il a mené envers les gouvernements du monde, souvent en y associant les personnes touchées et la société civile.
Les allégations d’improbités autour de la campagne Born HIV Free menée par le Fonds mondial en 2010 ne sont pas la raison du départ de Michel Kazatchkine. Au contraire - le départ et les allégations sont tous deux la conséquence d’un troisième phénomène : une bataille feutrée, mais brutale, entre administrateurs du Fonds mondial, pour le contrôle de la lutte internationale contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Malheureusement, pour trop de journalistes, seuls les déboires des top-models et des politiciens ont d’importance, face à la lutte pour mettre fin à l’hécatombe que constitue la pandémie du sida.
Nous saluons le combat du Professeur Kazatchkine, à nos côtés, pour que ce soient les besoins des malades, et non pas la pingrerie des donateurs, qui détermine les ambitions sanitaires et budgétaires du Fonds mondial. Les pressions sont énormes pour renverser cette hiérarchie. De même, nous avons pu compter sur son soutien pour dénoncer la dérive absurde voulant de faire du Fonds mondial un organisme de lutte contre la corruption, au point de dépenser davantage en dispositifs anti-corruption que ce que coûte la corruption.
La primauté des besoins des malades face aux autres considérations - budgétaires ou fiduciaires – est la condition sine qua non de l’efficacité sanitaire du Fonds mondial. Si ce principe devait être remis en question, comme plusieurs Etats puissants y poussent, c’est le Fonds mondial lui-même qui cesserait de présenter le moindre intérêt, en tant qu’outil multilatéral d’acheminement des ressources anti-sida des pays riches vers les pays pauvres.
Coalition PLUS, avec le reste des activistes anti-sida, vont continuer à se battre contre cette dérive mortifère. Dans ce combat, nous aurons encore cruellement besoin du Professeur Kazatchkine.
Réaction de PLUS, Coalition Internationale Sida au départ de Michel Kazatchkine

Ce soir mardi 24 janvier 2011, Coalition PLUS a appris par la presse le départ de Michel Kazatchkine, actuel Directeur Exécutif du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme. Le Fonds mondial apporte un traitement à près de 4 millions de malades du sida dans le monde en développement.
Départ de Michel Kazatchkine : Réaction de PLUS, Coalition Internationale Sida
Ce soir mardi 24 janvier 2011, Coalition PLUS a appris par la presse le départ de Michel Kazatchkine, actuel Directeur Exécutif du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme. Le Fonds mondial apporte un traitement à près de 4 millions de malades du sida dans le monde en développement.
Coalition PLUS regrette ce départ, et salue la contribution essentielle que le Professeur Kazatchkine a apporté à la lutte mondiale contre le sida durant des presque 6 années à la tête du Fonds mondial.
Les ressources dont dispose le Fonds mondial pour venir à bout des trois pandémies les plus meurtrières représentent à peine 0,01% du produit intérieur brut des 7 pays les plus riches. Ces moyens restent cruellement insuffisants face à l’ampleur qu’ont prise les pandémies, et à l’engagement des dirigeants des pays riches d’atteindre l’accès universel au traitement du sida d’ici 2010. Néanmoins, force est de reconnaître que, sous le leadership de Michel Katachkine les ressources du Fonds mondial ont doublé, grâce au plaidoyer infatigable qu’il a mené envers les gouvernements du monde, souvent en y associant les personnes touchées et la société civile.
Les allégations d’improbités autour de la campagne Born HIV Free menée par le Fonds mondial en 2010 ne sont pas la raison du départ de Michel Kazatchkine. Au contraire - le départ et les allégations sont tous deux la conséquence d’un troisième phénomène : une bataille feutrée, mais brutale, entre administrateurs du Fonds mondial, pour le contrôle de la lutte internationale contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Malheureusement, pour trop de journalistes, seuls les déboires des top-models et des politiciens ont d’importance, face à la lutte pour mettre fin à l’hécatombe que constitue la pandémie du sida.
Nous saluons le combat du Professeur Kazatchkine, à nos côtés, pour que ce soient les besoins des malades, et non pas la pingrerie des donateurs, qui détermine les ambitions sanitaires et budgétaires du Fonds mondial. Les pressions sont énormes pour renverser cette hiérarchie. De même, nous avons pu compter sur son soutien pour dénoncer la dérive absurde voulant de faire du Fonds mondial un organisme de lutte contre la corruption, au point de dépenser davantage en dispositifs anti-corruption que ce que coûte la corruption.
La primauté des besoins des malades face aux autres considérations - budgétaires ou fiduciaires – est la condition sine qua non de l’efficacité sanitaire du Fonds mondial. Si ce principe devait être remis en question, comme plusieurs Etats puissants y poussent, c’est le Fonds mondial lui-même qui cesserait de présenter le moindre intérêt, en tant qu’outil multilatéral d’acheminement des ressources anti-sida des pays riches vers les pays pauvres.
Coalition PLUS, avec le reste des activistes anti-sida, vont continuer à se battre contre cette dérive mortifère. Dans ce combat, nous aurons encore cruellement besoin du Professeur Kazatchkine.
Réaction de PLUS, Coalition Internationale Sida au départ de Michel Kazatchkine

Ce soir mardi 24 janvier 2011, Coalition PLUS a appris par la presse le départ de Michel Kazatchkine, actuel Directeur Exécutif du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme. Le Fonds mondial apporte un traitement à près de 4 millions de malades du sida dans le monde en développement.
Programme de réduction des risques
auprès des personnes usagères de drogues à l’ALCS Tétouan
Le Nord du Maroc a connu ces dernières années une augmentation rapide de l’usage de drogues, tout particulièrement l’héroïne par voie injectable, avec comme corollaire une épidémie d’infection à VIH et au virus de l’hépatite C. C’est pourquoi, l’ALCS, principale association de lutte contre le sida au Maroc, reconnue d’utilité publique, membre fondateur de la Coalition Plus, impliquée à la fois dans la prise en charge psychosociale des personnes vivant avec le VIH et dans des projets de prévention de proximité auprès des populations les plus vulnérables à l’infection à VIH (MSM, professionnelles du sexe, migrants) s’est investit dans la réduction des risques et dans le plaidoyer pour la défense des droits des personnes usagères de drogues (PUD).
En 2009, en l’absence de financement institutionnel et devant l’urgence, l’ALCS a démarré, initialement avec l’apport financier de Coalition PLUS, puis avec un financement d’une agence catalane et du Fonds Mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme, un programme d’échange de seringues dans la ville de Tétouan. Grâce à une unité mobile, les intervenants de terrain distribuent des kits d’injection et autres matériel de prévention du VIH et VHB/VHC, du papier aluminium et des condoms. De 2009 à 2011, 35 000 seringues ont été distribuées avec un taux de retour de 51%. Des campagnes de dépistage mobile du VIH et des IST, sont régulièrement organisées.
En matière de plaidoyer, une enquête réalisée en 2011, auprès de 300 PUD, a permis de documenter les violations de leurs droits par la police, la justice et le système de santé et de mener une campagne de communication sur ces violations qui a aboutie à la signature, par les principales associations de RdR et de droits humains, d’une déclaration demandant un changement de politique.
Par manque de moyens financiers, ce programme souffre de l’absence de centres d’accueil des PUD et de programme de substitution par la méthadone qui devrait bientôt démarrer.
Programme de réduction des risques auprès des personnes usagères de drogues à l’ALCS Tétouan
Le Nord du Maroc a connu ces dernières années une augmentation rapide de l’usage de drogues, tout particulièrement l’héroïne par voie injectable, avec comme corollaire une épidémie d’infection à VIH et au virus de l’hépatite C.
Programme de réduction des risques
auprès des personnes usagères de drogues à l’ALCS Tétouan
Le Nord du Maroc a connu ces dernières années une augmentation rapide de l’usage de drogues, tout particulièrement l’héroïne par voie injectable, avec comme corollaire une épidémie d’infection à VIH et au virus de l’hépatite C. C’est pourquoi, l’ALCS, principale association de lutte contre le sida au Maroc, reconnue d’utilité publique, membre fondateur de la Coalition Plus, impliquée à la fois dans la prise en charge psychosociale des personnes vivant avec le VIH et dans des projets de prévention de proximité auprès des populations les plus vulnérables à l’infection à VIH (MSM, professionnelles du sexe, migrants) s’est investit dans la réduction des risques et dans le plaidoyer pour la défense des droits des personnes usagères de drogues (PUD).
En 2009, en l’absence de financement institutionnel et devant l’urgence, l’ALCS a démarré, initialement avec l’apport financier de Coalition PLUS, puis avec un financement d’une agence catalane et du Fonds Mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme, un programme d’échange de seringues dans la ville de Tétouan. Grâce à une unité mobile, les intervenants de terrain distribuent des kits d’injection et autres matériel de prévention du VIH et VHB/VHC, du papier aluminium et des condoms. De 2009 à 2011, 35 000 seringues ont été distribuées avec un taux de retour de 51%. Des campagnes de dépistage mobile du VIH et des IST, sont régulièrement organisées.
En matière de plaidoyer, une enquête réalisée en 2011, auprès de 300 PUD, a permis de documenter les violations de leurs droits par la police, la justice et le système de santé et de mener une campagne de communication sur ces violations qui a aboutie à la signature, par les principales associations de RdR et de droits humains, d’une déclaration demandant un changement de politique.
Par manque de moyens financiers, ce programme souffre de l’absence de centres d’accueil des PUD et de programme de substitution par la méthadone qui devrait bientôt démarrer.
Programme de réduction des risques auprès des personnes usagères de drogues à l’ALCS Tétouan
Le Nord du Maroc a connu ces dernières années une augmentation rapide de l’usage de drogues, tout particulièrement l’héroïne par voie injectable, avec comme corollaire une épidémie d’infection à VIH et au virus de l’hépatite C.
Taxe Tobin à la française : Sarkozy enfin prêt à sauter le pas ?
Suite aux récentes annonces gouvernementales en faveur d’une taxe nationale sur les transactions financières, AIDES, OXFAM France, PLUS et ONE France font part de leurs interrogations et demandent à M. Sarkozy de clarifier au plus vite son montant et son affectation.
Effet d’annonce d’un candidat en campagne ou revirement soudain ? Après des mois d’atermoiements et de déclarations contradictoires, l'Elysée semble aujourd’hui vouloir donner un coup d’accélérateur à la création d’une taxe française sur les transactions financières (TTF), sans attendre un hypothétique consensus européen. AIDES, Oxfam France, Coalition PLUS et ONE France se félicitent d’une telle annonce, mais rappellent que de nombreuses zones d’ombres restent à éclaircir pour que cette taxe bénéficie aux populations les plus pauvres. En cette période pré-électorale propice aux déclarations d’intention, nos organisations appellent à la plus grande vigilance sur l’évolution de ce dossier. C’est pourquoi nous demandons à M. Sarkozy de se prononcer au plus vite et avec la plus grande clarté sur les modalités de sa mise en place : assiette, taux, affectation et calendrier.
Sans ces précisions indispensables, les déclarations relatives à la taxe devront être comprises non comme l’annonce d’une décision concrète et imminente mais comme une nouvelle promesse électorale d’un président en campagne.
Le spectre d’une taxe au rabais. Les sources gouvernementales citées dans la presse ces derniers jours parlent de lever « quelques centaines de millions d’euros par an », alors que la TTF rapporte 4 milliards d’euros par an en Grande-Bretagne  et 11 milliards au Brésil . Or, gouvernement et majorité UMP ont rejeté en novembre un projet de TTF française beaucoup plus ambitieux, qui avait été intégré par le Sénat à la loi de finances 2012 . « Soit le Président de la République a soudainement pris conscience hier de la faisabilité de cette taxe au niveau national, comme nous le défendons depuis des mois et comme de nombreux rapports d’experts le démontrent (FMI notamment ), soit il s’agit d’un coup d’éclat électoral consistant à mettre en place une taxe au rabais, avec un taux et une assiette beaucoup trop réduits pour en faire une source de revenus satisfaisante», déclare Khalil Elouardighi de Coalition PLUS.
Affectation : le grand flou. Si le montant des recettes générées par cette taxe pose question, nos organisations s’inquiètent également du manque de clarté quant à son affectation. L’an dernier M. Sarkozy avait pourtant été très explicite sur ce sujet: « Je ferai tout pour qu'un petit groupe de pays leaders adoptent ce financement innovant au bénéfice de l'Afrique et des pays les plus pauvres » . AIDES, ONE France, OXFAM France et PLUS demandent que ce principe d’affectation soit clairement réaffirmé.
« Il ne faut pas perdre de vue l’objectif premier de cette taxe : faire payer aux spéculateurs les conséquences mortifères de la crise dans les pays du Sud et répondre aux grandes urgences mondiales, qu’elles soient sanitaires, sociales ou environnementales. Nous ne pouvons dissocier les conditions de mise en place de la TTF avec celles de son affectation. Or dans ses récentes déclarations, le gouvernement fait clairement l’impasse sur cette question », déplore Stéphane Simonpiétri, directeur des programmes internationaux de AIDES.
« Si l’on ne définit pas dès maintenant à quoi servira cette taxe en ces temps d’austérité quasi obsessionnelle, la tentation sera grande d’en détourner le fruit pour renflouer les caisses de l’Etat. Or dans les pays pauvres, la crise ne se chiffre pas en nombre de A, mais en nombre de vies humaines », prévient Guillaume Grosso, directeur de ONE France.
« Nous demandons que M. Sarkozy tienne ses promesses faites au pays du Sud, et en particulier à l’Afrique. L’aide au développement a déjà subi de plein fouet l’impact de la crise et les effets du changement climatique imposent aux pays du Sud de nouvelles dépenses non financées, ne privons pas les pays pauvres de cette nouvelle ressource », insiste Luc Lamprière, directeur d’Oxfam France. Seule une taxe à la hauteur des enjeux permettra d’atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement fixés par l’ONU : lutte contre l’extrême pauvreté et les changements climatiques, accès universel au traitement pour les malades du sida, alphabétisation…
AIDES, Oxfam France, PLUS et ONE France l’affirment depuis longtemps : une telle taxe est faisable au niveau national et permettra à notre pays de montrer l’exemple, afin que de nombreux autres Etats nous suivent dans cette voie.  Hélas c’est encore un peu tôt pour se réjouir, car de grandes interrogations subsistent encore et nous sommes dans ce dossier trop habitués aux déceptions.
Taxe Tobin à la française : Sarkozy enfin prêt à sauter le pas ? 

Suite aux récentes annonces gouvernementales en faveur d’une taxe nationale sur les transactions financières, AIDES, OXFAM France, PLUS et ONE France font part de leurs interrogations et demandent à M. Sarkozy de clarifier au plus vite son montant et son affectation.
Taxe Tobin à la française : Sarkozy enfin prêt à sauter le pas ?
Suite aux récentes annonces gouvernementales en faveur d’une taxe nationale sur les transactions financières, AIDES, OXFAM France, PLUS et ONE France font part de leurs interrogations et demandent à M. Sarkozy de clarifier au plus vite son montant et son affectation.
Effet d’annonce d’un candidat en campagne ou revirement soudain ? Après des mois d’atermoiements et de déclarations contradictoires, l'Elysée semble aujourd’hui vouloir donner un coup d’accélérateur à la création d’une taxe française sur les transactions financières (TTF), sans attendre un hypothétique consensus européen. AIDES, Oxfam France, Coalition PLUS et ONE France se félicitent d’une telle annonce, mais rappellent que de nombreuses zones d’ombres restent à éclaircir pour que cette taxe bénéficie aux populations les plus pauvres. En cette période pré-électorale propice aux déclarations d’intention, nos organisations appellent à la plus grande vigilance sur l’évolution de ce dossier. C’est pourquoi nous demandons à M. Sarkozy de se prononcer au plus vite et avec la plus grande clarté sur les modalités de sa mise en place : assiette, taux, affectation et calendrier.
Sans ces précisions indispensables, les déclarations relatives à la taxe devront être comprises non comme l’annonce d’une décision concrète et imminente mais comme une nouvelle promesse électorale d’un président en campagne.
Le spectre d’une taxe au rabais. Les sources gouvernementales citées dans la presse ces derniers jours parlent de lever « quelques centaines de millions d’euros par an », alors que la TTF rapporte 4 milliards d’euros par an en Grande-Bretagne  et 11 milliards au Brésil . Or, gouvernement et majorité UMP ont rejeté en novembre un projet de TTF française beaucoup plus ambitieux, qui avait été intégré par le Sénat à la loi de finances 2012 . « Soit le Président de la République a soudainement pris conscience hier de la faisabilité de cette taxe au niveau national, comme nous le défendons depuis des mois et comme de nombreux rapports d’experts le démontrent (FMI notamment ), soit il s’agit d’un coup d’éclat électoral consistant à mettre en place une taxe au rabais, avec un taux et une assiette beaucoup trop réduits pour en faire une source de revenus satisfaisante», déclare Khalil Elouardighi de Coalition PLUS.
Affectation : le grand flou. Si le montant des recettes générées par cette taxe pose question, nos organisations s’inquiètent également du manque de clarté quant à son affectation. L’an dernier M. Sarkozy avait pourtant été très explicite sur ce sujet: « Je ferai tout pour qu'un petit groupe de pays leaders adoptent ce financement innovant au bénéfice de l'Afrique et des pays les plus pauvres » . AIDES, ONE France, OXFAM France et PLUS demandent que ce principe d’affectation soit clairement réaffirmé.
« Il ne faut pas perdre de vue l’objectif premier de cette taxe : faire payer aux spéculateurs les conséquences mortifères de la crise dans les pays du Sud et répondre aux grandes urgences mondiales, qu’elles soient sanitaires, sociales ou environnementales. Nous ne pouvons dissocier les conditions de mise en place de la TTF avec celles de son affectation. Or dans ses récentes déclarations, le gouvernement fait clairement l’impasse sur cette question », déplore Stéphane Simonpiétri, directeur des programmes internationaux de AIDES.
« Si l’on ne définit pas dès maintenant à quoi servira cette taxe en ces temps d’austérité quasi obsessionnelle, la tentation sera grande d’en détourner le fruit pour renflouer les caisses de l’Etat. Or dans les pays pauvres, la crise ne se chiffre pas en nombre de A, mais en nombre de vies humaines », prévient Guillaume Grosso, directeur de ONE France.
« Nous demandons que M. Sarkozy tienne ses promesses faites au pays du Sud, et en particulier à l’Afrique. L’aide au développement a déjà subi de plein fouet l’impact de la crise et les effets du changement climatique imposent aux pays du Sud de nouvelles dépenses non financées, ne privons pas les pays pauvres de cette nouvelle ressource », insiste Luc Lamprière, directeur d’Oxfam France. Seule une taxe à la hauteur des enjeux permettra d’atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement fixés par l’ONU : lutte contre l’extrême pauvreté et les changements climatiques, accès universel au traitement pour les malades du sida, alphabétisation…
AIDES, Oxfam France, PLUS et ONE France l’affirment depuis longtemps : une telle taxe est faisable au niveau national et permettra à notre pays de montrer l’exemple, afin que de nombreux autres Etats nous suivent dans cette voie.  Hélas c’est encore un peu tôt pour se réjouir, car de grandes interrogations subsistent encore et nous sommes dans ce dossier trop habitués aux déceptions.
Taxe Tobin à la française : Sarkozy enfin prêt à sauter le pas ? 

Suite aux récentes annonces gouvernementales en faveur d’une taxe nationale sur les transactions financières, AIDES, OXFAM France, PLUS et ONE France font part de leurs interrogations et demandent à M. Sarkozy de clarifier au plus vite son montant et son affectation.
Taxe Tobin : plus d'excuses !
Aujourd'hui 5 janvier 2012, le palais de l'Elysée a laissé fuiter dans la presse qu'il attend que l'Europe ou a minima l'Allemagne soit partante, avant de taxer les transactions financières en France.
AIDES et Coalition PLUS, membres de la campagne associative pour la Taxe Robin des Bois sur la spéculation financière, demandent que la France tienne ses engagements de longue date, et agisse sans tarder.
La France est en situation de taxer les transactions financières de manière unilatérale. D'après le FMI (1), de nombreux pays l’on déjà introduite: Grande-Bretagne, Suisse, Taiwan, Brésil, Afrique du Sud… Ces taxes présentent des rendements très élevés : 4 milliards d'euros par an en Grande-Bretagne, 10 milliards au Brésil. Malgré le caractère unilatéral de ces taxes, ces pays n'ont subi aucune perte de croissance ni perte de business financier. Rien n'empêche donc la France de rejoindre des maintenant le club des pays taxant les transactions financières.
Il y a en effet urgence à taxer la spéculation financière. Dans les pays les plus pauvres, la crise se compte non pas en perte de triple A, mais en pertes de vies humaines. Le 25 novembre dernier, le Fonds mondial anti-sida a annoncé l'annulation de ses financements prévus pour 2011, faute de contributions financières suffisantes de la part des pays riches. Or, de ces financements dépendaient la prise en charge de 500 000 malades du sida vivant dans des pays pauvres. Au Sud, la crise financière tue.
Face à l'urgence à taxer - pour le Sud et pour la France - AIDES et Coalition PLUS appellent Nicolas Sarkozy à adopter, avant la fin de son mandat, en France, une taxe sur les transactions financières similaire à celles existants déjà au Royaume-Uni ou au Brésil. Le gouvernement doit œuvrer en ce sens dès janvier, par exemple en soutenant la disposition fiscale adoptée par le Seénat le 21 novembre 2011 (2). Contre la crise financière et l'hécatombe du sida, nous ne voulons plus d'excuses.
(1) Rapports du FMI de mars et aout 2011 : http://www.imf.org/external/pubs/ft/wp/2011/wp1154.pdf (mars 2011)
https://www.imf.org/external/pubs/ft/wp/2011/wp11185.pdf (aout 2011)
(2) Amendement TTF du Sénat : http://www.senat.fr/amendements/2011-2012/106/Amdt_I-206.htmlTaxe Tobin : plus d'excuses !alt
Taxe Robin
Aujourd'hui 5 janvier 2012, le palais de l'Elysée a laissé fuiter dans la presse qu'il attend que l'Europe ou a minima l'Allemagne soit partante, avant de taxer les transactions financières en France. AIDES et Coalition PLUS, membres de la campagne associative pour la Taxe Robin des Bois sur la spéculation financière, demandent que la France tienne ses engagements de longue date, et agisse sans tarder.
Taxe Tobin : plus d'excuses !
Aujourd'hui 5 janvier 2012, le palais de l'Elysée a laissé fuiter dans la presse qu'il attend que l'Europe ou a minima l'Allemagne soit partante, avant de taxer les transactions financières en France.
AIDES et Coalition PLUS, membres de la campagne associative pour la Taxe Robin des Bois sur la spéculation financière, demandent que la France tienne ses engagements de longue date, et agisse sans tarder.
La France est en situation de taxer les transactions financières de manière unilatérale. D'après le FMI (1), de nombreux pays l’on déjà introduite: Grande-Bretagne, Suisse, Taiwan, Brésil, Afrique du Sud… Ces taxes présentent des rendements très élevés : 4 milliards d'euros par an en Grande-Bretagne, 10 milliards au Brésil. Malgré le caractère unilatéral de ces taxes, ces pays n'ont subi aucune perte de croissance ni perte de business financier. Rien n'empêche donc la France de rejoindre des maintenant le club des pays taxant les transactions financières.
Il y a en effet urgence à taxer la spéculation financière. Dans les pays les plus pauvres, la crise se compte non pas en perte de triple A, mais en pertes de vies humaines. Le 25 novembre dernier, le Fonds mondial anti-sida a annoncé l'annulation de ses financements prévus pour 2011, faute de contributions financières suffisantes de la part des pays riches. Or, de ces financements dépendaient la prise en charge de 500 000 malades du sida vivant dans des pays pauvres. Au Sud, la crise financière tue.
Face à l'urgence à taxer - pour le Sud et pour la France - AIDES et Coalition PLUS appellent Nicolas Sarkozy à adopter, avant la fin de son mandat, en France, une taxe sur les transactions financières similaire à celles existants déjà au Royaume-Uni ou au Brésil. Le gouvernement doit œuvrer en ce sens dès janvier, par exemple en soutenant la disposition fiscale adoptée par le Seénat le 21 novembre 2011 (2). Contre la crise financière et l'hécatombe du sida, nous ne voulons plus d'excuses.
(1) Rapports du FMI de mars et aout 2011 : http://www.imf.org/external/pubs/ft/wp/2011/wp1154.pdf (mars 2011)
https://www.imf.org/external/pubs/ft/wp/2011/wp11185.pdf (aout 2011)
(2) Amendement TTF du Sénat : http://www.senat.fr/amendements/2011-2012/106/Amdt_I-206.htmlTaxe Tobin : plus d'excuses !alt
Taxe Robin
Aujourd'hui 5 janvier 2012, le palais de l'Elysée a laissé fuiter dans la presse qu'il attend que l'Europe ou a minima l'Allemagne soit partante, avant de taxer les transactions financières en France. AIDES et Coalition PLUS, membres de la campagne associative pour la Taxe Robin des Bois sur la spéculation financière, demandent que la France tienne ses engagements de longue date, et agisse sans tarder.
Médicaments anti-VIH : Johnson doit suivre Gilead dans le Patent Pool !
Le 20 décembre, les laboratoires Johnson ont annoncé leur refus  de rejoindre Gilead et les National Institutes of Health dans le Patent Pool. Coalition PLUS dénonce ce refus, et appelle Johnson à revenir à la raison.
PATENT POOL
Le Patent Pool est une initiative lancée par UNITAID afin de permettre l’accès à des versions génériques des médicaments anti-VIH . Cette initiative prévoit que les laboratoires occidentaux autorisent la commercialisation au Sud de version génériques bon marché de leurs médicaments anti-VIH. En échange, ils reçoivent des redevances sur les ventes de génériques au Sud.
Deux grands propriétaires de brevets anti-VIH ont déjà signé avec le Patent Pool. Il s’agit tout d’abord du laboratoire américain Gilead, premier acteur du marché anti-VIH, avec environ 50% du marché mondial en valeur. Le deuxième participant au Patent Pool est le National Institute of Health américain, premier détenteur public de brevets pharmaceutiques au monde.
JOHNSON A LA TRAINE
Alors que les principaux laboratoires fabricant des médicaments anti-VIH (GSK, Pfizer, BMS et Boehringer) sont en négociation avec le Patent Pool , Johnson a annoncé qu’il s’y refusait.
Pourtant, les produits de Johnson sont ceux auxquels les malades du Sud ont le plus urgemment besoin d’avoir accès sous forme générique. En effet, Johnson est derrière les toutes dernières avancées thérapeutiques anti-VIH : rilpivirine, darunavir, et etravirine. Ces médicaments récents n’existent pas en génériques, et sont donc inaccessibles pour les malades des pays en développement. Aujourd’hui, le refus de Johnson de rejoindre le Patent Pool coûte des vies.
Johnson a aussi annoncé des accords bilatéraux avec quelques fabricants de génériques. Malheureusement, ces accords n’ont aucune visée sanitaire, mais simplement commerciale. Ainsi, d’après nos informations, ils contiennent des clauses limitant la baisse des prix des génériques : peu de pays inclus, peu de fabricants autorisés, des prix planchers à ne pas dépasser, des monopoles sur les ingrédients et les intrants, etc. Pour preuve : Johnson refuse catégoriquement de rendre publics les termes de ses soi-disantes « licences humanitaires ». Par contraste, le laboratoire Gilead n’a pas hésité à publier intégralement sur internet sa licence signée avec le Patent Pool, en toute transparence. Résultat : les licences « humanitaires » de Johnson sont si restrictives qu’aucun médicament générique n’a encore pu en sortir , et ce alors que ces licences avaient été annoncées en 2008 et 2009 . Concrètement, cela signifie que que les malades des pays pauvres n'ont toujours pas accès à ces médicaments vitaux.
Le laboratoire Johnson est pourtant le fabricant des produits pour bébé Cadum, qui s’enorgueillit d’avoir lancé l’initiative ’No Baby Born with HIV’ . Malheureusement, Johnson préfère laisser mourir les bébés infectés par le VIH, plutôt que de les laisser accéder à des versions génériques de ses médicaments anti-VIH fabriquées grâce au Patent Pool.
EXIGENCES
Coalition PLUS exige que Johnson rejoigne immédiatement le Patent Pool, et qu’il lui concède des licences honnêtes et complètes, qui respectent véritablement les besoins des malades du sida des pays en développement, en matière de baisse rapide des prix et de concurrence maximale entre fabricants.
En particulier, nous exigeons de Johnson de : (i) autoriser une concurrence générique maximale sur ses produits VIH, couvrant l’ensemble des pays développement ; (ii) permettre que les génériques de ses antirétroviraux soient disponibles partout dans le monde en développement, c’est à dire y compris dans les pays dits « à revenu intermédiaire », tels le Maroc ou l’Equateur ; (iii) permettre la fabrication de génériques n’importe où dans le monde en développement, sans restriction de pays ; (iv) renoncer à toute restriction touchant la fabrication générique des principes actifs ; (v) renoncer à toute mesure à l’encontre des fabricants de génériques qui approvisionnement en médicaments un pays ayant dû émettre une licence obligatoire contre Johnson.
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Médicaments anti-VIH : Johnson doit suivre Gilead dans le Patent Pool !

Le 20 décembre, les laboratoires Johnson ont annoncé leur refus  de rejoindre Gilead et les National Institutes of Health dans le Patent Pool. Coalition PLUS dénonce ce refus, et appelle Johnson à revenir à la raison.
Médicaments anti-VIH : Johnson doit suivre Gilead dans le Patent Pool !
Le 20 décembre, les laboratoires Johnson ont annoncé leur refus  de rejoindre Gilead et les National Institutes of Health dans le Patent Pool. Coalition PLUS dénonce ce refus, et appelle Johnson à revenir à la raison.
PATENT POOL
Le Patent Pool est une initiative lancée par UNITAID afin de permettre l’accès à des versions génériques des médicaments anti-VIH . Cette initiative prévoit que les laboratoires occidentaux autorisent la commercialisation au Sud de version génériques bon marché de leurs médicaments anti-VIH. En échange, ils reçoivent des redevances sur les ventes de génériques au Sud.
Deux grands propriétaires de brevets anti-VIH ont déjà signé avec le Patent Pool. Il s’agit tout d’abord du laboratoire américain Gilead, premier acteur du marché anti-VIH, avec environ 50% du marché mondial en valeur. Le deuxième participant au Patent Pool est le National Institute of Health américain, premier détenteur public de brevets pharmaceutiques au monde.
JOHNSON A LA TRAINE
Alors que les principaux laboratoires fabricant des médicaments anti-VIH (GSK, Pfizer, BMS et Boehringer) sont en négociation avec le Patent Pool , Johnson a annoncé qu’il s’y refusait.
Pourtant, les produits de Johnson sont ceux auxquels les malades du Sud ont le plus urgemment besoin d’avoir accès sous forme générique. En effet, Johnson est derrière les toutes dernières avancées thérapeutiques anti-VIH : rilpivirine, darunavir, et etravirine. Ces médicaments récents n’existent pas en génériques, et sont donc inaccessibles pour les malades des pays en développement. Aujourd’hui, le refus de Johnson de rejoindre le Patent Pool coûte des vies.
Johnson a aussi annoncé des accords bilatéraux avec quelques fabricants de génériques. Malheureusement, ces accords n’ont aucune visée sanitaire, mais simplement commerciale. Ainsi, d’après nos informations, ils contiennent des clauses limitant la baisse des prix des génériques : peu de pays inclus, peu de fabricants autorisés, des prix planchers à ne pas dépasser, des monopoles sur les ingrédients et les intrants, etc. Pour preuve : Johnson refuse catégoriquement de rendre publics les termes de ses soi-disantes « licences humanitaires ». Par contraste, le laboratoire Gilead n’a pas hésité à publier intégralement sur internet sa licence signée avec le Patent Pool, en toute transparence. Résultat : les licences « humanitaires » de Johnson sont si restrictives qu’aucun médicament générique n’a encore pu en sortir , et ce alors que ces licences avaient été annoncées en 2008 et 2009 . Concrètement, cela signifie que que les malades des pays pauvres n'ont toujours pas accès à ces médicaments vitaux.
Le laboratoire Johnson est pourtant le fabricant des produits pour bébé Cadum, qui s’enorgueillit d’avoir lancé l’initiative ’No Baby Born with HIV’ . Malheureusement, Johnson préfère laisser mourir les bébés infectés par le VIH, plutôt que de les laisser accéder à des versions génériques de ses médicaments anti-VIH fabriquées grâce au Patent Pool.
EXIGENCES
Coalition PLUS exige que Johnson rejoigne immédiatement le Patent Pool, et qu’il lui concède des licences honnêtes et complètes, qui respectent véritablement les besoins des malades du sida des pays en développement, en matière de baisse rapide des prix et de concurrence maximale entre fabricants.
En particulier, nous exigeons de Johnson de : (i) autoriser une concurrence générique maximale sur ses produits VIH, couvrant l’ensemble des pays développement ; (ii) permettre que les génériques de ses antirétroviraux soient disponibles partout dans le monde en développement, c’est à dire y compris dans les pays dits « à revenu intermédiaire », tels le Maroc ou l’Equateur ; (iii) permettre la fabrication de génériques n’importe où dans le monde en développement, sans restriction de pays ; (iv) renoncer à toute restriction touchant la fabrication générique des principes actifs ; (v) renoncer à toute mesure à l’encontre des fabricants de génériques qui approvisionnement en médicaments un pays ayant dû émettre une licence obligatoire contre Johnson.
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Médicaments anti-VIH : Johnson doit suivre Gilead dans le Patent Pool !

Le 20 décembre, les laboratoires Johnson ont annoncé leur refus  de rejoindre Gilead et les National Institutes of Health dans le Patent Pool. Coalition PLUS dénonce ce refus, et appelle Johnson à revenir à la raison.


Quelles stratégies pour dépister plus et mieux ?
C’était la question posée dans une session du lundi 18 juillet.


Quelles stratégies pour dépister plus et mieux ?
C’était la question posée dans une session du lundi 18 juillet.


Aujourd'hui mardi 12 juillet 2011, le laboratoire pharmaceutique américain Gilead a annoncé un accord de licence avec le Patent Pool d'UNITAID, autorisant les fabricants indiens de génériques à produire et combiner des copies à bas prix des traitements VIH de Gilead, et à les commercialiser dans un grand nombre de pays en développement.


Aujourd'hui mardi 12 juillet 2011, le laboratoire pharmaceutique américain Gilead a annoncé un accord de licence avec le Patent Pool d'UNITAID, autorisant les fabricants indiens de génériques à produire et combiner des copies à bas prix des traitements VIH de Gilead, et à les commercialiser dans un grand nombre de pays en développement.