Conférence IAS 2011 : Dépister plus, dépister mieux !

Quelles stratégies pour dépister plus et mieux ? C’était la question posée dans une session du lundi 18 juillet.

En effet, s’il apparaît de plus en plus clairement que l’accès universel au traitement est la voie vers l’éradication de l’épidémie, la clef de cette stratégie reste le dépistage. Or dans l’ensemble des contextes, les stratégies de dépistage traditionnelles via les centres de dépistage volontaire échouent à rejoindre une proportion significative de personnes, notamment parmi les plus à risques d’infection au VIH. Plusieurs stratégies alternatives, pour la plupart testées dans des contextes de forte prévalence en Afrique Subsaharienne notamment, ont été présentées : intégration du dépistage dans le paquet d’intervention des services de circoncision masculine, évaluation d’une stratégie de dépistage communautaire incluant des campagnes de promotion du dépistage et de lutte contre la stigmatisation des personnes infectées, du dépistage mobile et des services d’accompagnement pour les personnes séropositives ou encore système de vouchers par lequel les personnes séropositives suivies dans les centres de prise en charge sont sollicitées pour amener au dépistage des personnes de leur entourage en espérant toucher ainsi les partenaires sexuels.

Plus ou moins convaincantes au niveau des résultats, ces interventions montrent qu’il reste beaucoup à faire pour dépister plus et mieux ; elles alimentent le débat et proposent des pistes même imparfaites. Elles ont en commun de chercher à rapprocher le dépistage des communautés. Et l’auto-test dans tout ça ? Si les preuves existent qu’il est déjà utilisé dans la pratique (les résultats d’une analyse montrent, par exemple, que 41 % des travailleurs du sexe dans cinq pays d’Afrique subsaharienne avaient déjà eu recours à l’auto-test), la stratégie n’est toujours pas intégrée dans les actuelles directives de l’ONUSIDA et de l’Organisation mondiale de la santé sur le dépistage. Une analyse d’études indique que 61 à 95 % des personnes interrogées dans huit études différentes montraient un intérêt pour la stratégie. Selon les données disponibles, les tests utilisés seraient efficaces (99 à 100 % de précision). Afin d’accroître le bénéfice lié à cette stratégie et d’en limiter les risques, il est urgent d’en accompagner la mise en œuvre. A noter que quelques pays ont déjà intégré l’auto-test dans leur stratégie nationale de dépistage, c’est notamment le cas du Kenya.

En effet, s’il apparaît de plus en plus clairement que l’accès universel au traitement est la voie vers l’éradication de l’épidémie, la clef de cette stratégie reste le dépistage. Or dans l’ensemble des contextes, les stratégies de dépistage traditionnelles via les centres de dépistage volontaire échouent à rejoindre une proportion significative de personnes, notamment parmi les plus à risques d’infection au VIH. Plusieurs stratégies alternatives, pour la plupart testées dans des contextes de forte prévalence en Afrique Subsaharienne notamment, ont été présentées : intégration du dépistage dans le paquet d’intervention des services de circoncision masculine, évaluation d’une stratégie de dépistage communautaire incluant des campagnes de promotion du dépistage et de lutte contre la stigmatisation des personnes infectées, du dépistage mobile et des services d’accompagnement pour les personnes séropositives ou encore système de vouchers par lequel les personnes séropositives suivies dans les centres de prise en charge sont sollicitées pour amener au dépistage des personnes de leur entourage en espérant toucher ainsi les partenaires sexuels.

Plus ou moins convaincantes au niveau des résultats, ces interventions montrent qu’il reste beaucoup à faire pour dépister plus et mieux ; elles alimentent le débat et proposent des pistes même imparfaites. Elles ont en commun de chercher à rapprocher le dépistage des communautés. Et l’auto-test dans tout ça ? Si les preuves existent qu’il est déjà utilisé dans la pratique (les résultats d’une analyse montrent, par exemple, que 41 % des travailleurs du sexe dans cinq pays d’Afrique subsaharienne avaient déjà eu recours à l’auto-test), la stratégie n’est toujours pas intégrée dans les actuelles directives de l’ONUSIDA et de l’Organisation mondiale de la santé sur le dépistage. Une analyse d’études indique que 61 à 95 % des personnes interrogées dans huit études différentes montraient un intérêt pour la stratégie. Selon les données disponibles, les tests utilisés seraient efficaces (99 à 100 % de précision). Afin d’accroître le bénéfice lié à cette stratégie et d’en limiter les risques, il est urgent d’en accompagner la mise en œuvre. A noter que quelques pays ont déjà intégré l’auto-test dans leur stratégie nationale de dépistage, c’est notamment le cas du Kenya.

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