COVID-19 : coordination des associations communautaires avec les autorités nationales et le système public de santé dans le contexte de la crise sanitaire

Le 11 mars 2020, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) déclare que l’épidémie due à la COVID-19 est désormais considérée comme une pandémie. La crise sanitaire qui s’installe a des conséquences sociales et économiques importantes, notamment l’accroissement de la précarité et des vulnérabilités d’une partie de la population au niveau mondial.

COVID-19 : un impact négatif sur les personnes vivant avec le VIH et les populations clés

Durant la première phase aigüe de crise, mars – juin 2020, comprenant des périodes de confinement, en Équateur au Maroc et en République de Maurice on assiste comme un peu partout dans le monde, à une mobilisation massive des systèmes nationaux de santé pour endiguer l’épidémie. Cette organisation sanitaire exceptionnelle et toutes les restrictions de déplacement liées ont eu, par ricochet, un impact négatif sur les personnes vivant avec le VIH et les populations clés, vulnérables au VIH et/ou aux hépatites virales. Elles se sont retrouvées face à de nouvelles difficultés dans leur accès aux soins et leur prise en charge.

Documenter les bonnes pratiques de coordination avec les autorités nationales et les systèmes publics de santé

En réponse à ce contexte de crise, certains membres de Coalition PLUS (ALCS, Kimirina, PILS) ont pu se coordonner avec leurs autorités nationales et leur système public de santé, en vue d’assurer le maintien aux services essentiels de leurs bénéficiaires (personnes vivant avec le VIH, les hépatites et les populations clés). Dans le but d’identifier, de documenter et d’analyser ces bonnes pratiques de coordination, Coalition PLUS a mené un processus de capitalisation sur les expériences de ces trois organisations.

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