Intérêt du plaidoyer

Epidémie politique

les associations membres de PLUS identifient le VIH/sida comme une épidémie politique. C’est à dire que la propagation du VIH dans la société procède au moins autant de dynamiques politiques que médicales. Les politiques publiques de raréfaction de l’accès aux seringues comme moyen de lutte anti-drogues donnent un bon exemple de la dimension politique que revêt la propagation du VIH dans la société.

Santé communautaire

la dimension politique de l’épidémie VIH requiert une réponse interne des communautés touchées par le VIH et délaissées par les pouvoirs publics — à commencer par l’entraide entre personnes touchées, proches, soignants militants, etc. C’est de cette réponse communautaire que sont nées les associations membres de PLUS, et elle est au cœur de leur projet et de leur identité.

Santé communautaire et santé publique

l’un des buts de la réponse communautaire au VIH reste bien sûr le plein respect des droits des PVVIH et des groupes vulnérables, y compris le droit à la santé et à l’accès de tous à une prise en charge sanitaire de qualité. Cet objectif exige de profonds changements des politiques publiques, tant en matière de service public de santé, que de respect des droits humains des groupes vulnérables.

Transformation sociale

dans la mesure où le VIH/sida est une épidémie politique, pour les associations membres de PLUS, l’horizon final de la lutte est la transformation de la société, vers une société où les dynamiques sociales et politiques qui sous-tendent l’épidémie sont réparées.