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Le franc succès de la soirée « Sidaction Maroc 2010 » de l’ALCS



L’ALCS se félicite du succès de la soirée Sidaction Maroc 2010 produite par 2M et diffusée le 17 décembre sur 2M et 2M Maroc. L’émission, parrainée par Gad Elmaleh et brillamment animée par le duo Choumicha et Ali Baddou, a connu la participation gracieuse d’un grand nombre d’artistes et d’invités de marque aussi bien du Maroc que de l’étranger.

Les valeurs qui nous animent

Nos valeurs
Les Fondateurs rappellent également que l’action de l’Union repose sur le partage par les Adhérents des valeurs fondatrices suivantes :
Démarche communautaire
Elle est au cœur de l’action des Adhérents de l’Union et a pour but d’impliquer les personnes infectées, affectées ou vulnérables à l’infection au VIH/sida tout à la fois dans l’expression de leurs problèmes de santé, la définition de leurs besoins, leurs priorités, mais aussi dans la prise de décision, ainsi que la réalisation et l’évaluation des actions de santé visant la lutte contre le VIH/sida dans le cadre d’une approche globale et un objectif de transformation sociétale.
Impartialité
Les Adhérents de la Coalition ne font aucune distinction de nationalité, de race, de genre, de religion, de condition sociale, d’appartenance politique, d’identité culturelle, de sexualité, de style de vie. Elles ne font également aucune distinction entre les personnes auprès desquelles elles s’engagent au regard de leurs choix thérapeutiques. Leur principale mission est d’apporter soutien et assistance à toute personne atteinte ou particulièrement vulnérable par rapport à l'infection VIH/sida.
Indépendance
Afin de préserver sa liberté dans ses choix d’actions et les moyens mis en œuvre pour les réaliser, les Adhérents de la Coalition sont indépendants de toute famille religieuse, morale, politique ou scientifique.
Confidentialité
Les Adhérents de la Coalition assurent l’anonymat des personnes qu’elles soutiennent ainsi que la confidentialité de leur action auprès d’elles, à l'intérieur comme à l'extérieur des associations. Cette règle, établie dans le souci du respect de la protection des personnes, ne constitue néanmoins pas un obstacle à la remontée des informations et des dysfonctionnements sur les situations que vivent les personnes atteintes et leurs proches, base de l'action militante de l’Union.
Liberté d’expression
La Coalition est un espace de libre confrontation des idées et des choix sur toutes les questions liées à l'infection VIH/sida.
Les Fondateurs rappellent que l’action de l’Union repose sur le partage par les Adhérents des valeurs fondatrices suivantes :

Démarche communautaire
Elle est au cœur de l’action des Adhérents de l’Union et a pour but d’impliquer les personnes infectées, affectées ou vulnérables à l’infection au VIH/sida tout à la fois dans l’expression de leurs problèmes de santé, la définition de leurs besoins, leurs priorités, mais aussi dans la prise de décision, ainsi que la réalisation et l’évaluation des actions de santé visant la lutte contre le VIH/sida dans le cadre d’une approche globale et un objectif de transformation sociétale.

Impartialité
Les Adhérents de la Coalition ne font aucune distinction de nationalité, de race, de genre, de religion, de condition sociale, d’appartenance politique, d’identité culturelle, de sexualité, de style de vie. Elles ne font également aucune distinction entre les personnes auprès desquelles elles s’engagent au regard de leurs choix thérapeutiques. Leur principale mission est d’apporter
Nos valeurs
Les Fondateurs rappellent également que l’action de l’Union repose sur le partage par les Adhérents des valeurs fondatrices suivantes :
Démarche communautaire
Elle est au cœur de l’action des Adhérents de l’Union et a pour but d’impliquer les personnes infectées, affectées ou vulnérables à l’infection au VIH/sida tout à la fois dans l’expression de leurs problèmes de santé, la définition de leurs besoins, leurs priorités, mais aussi dans la prise de décision, ainsi que la réalisation et l’évaluation des actions de santé visant la lutte contre le VIH/sida dans le cadre d’une approche globale et un objectif de transformation sociétale.
Impartialité
Les Adhérents de la Coalition ne font aucune distinction de nationalité, de race, de genre, de religion, de condition sociale, d’appartenance politique, d’identité culturelle, de sexualité, de style de vie. Elles ne font également aucune distinction entre les personnes auprès desquelles elles s’engagent au regard de leurs choix thérapeutiques. Leur principale mission est d’apporter soutien et assistance à toute personne atteinte ou particulièrement vulnérable par rapport à l'infection VIH/sida.
Indépendance
Afin de préserver sa liberté dans ses choix d’actions et les moyens mis en œuvre pour les réaliser, les Adhérents de la Coalition sont indépendants de toute famille religieuse, morale, politique ou scientifique.
Confidentialité
Les Adhérents de la Coalition assurent l’anonymat des personnes qu’elles soutiennent ainsi que la confidentialité de leur action auprès d’elles, à l'intérieur comme à l'extérieur des associations. Cette règle, établie dans le souci du respect de la protection des personnes, ne constitue néanmoins pas un obstacle à la remontée des informations et des dysfonctionnements sur les situations que vivent les personnes atteintes et leurs proches, base de l'action militante de l’Union.
Liberté d’expression
La Coalition est un espace de libre confrontation des idées et des choix sur toutes les questions liées à l'infection VIH/sida.
Les Fondateurs rappellent que l’action de l’Union repose sur le partage par les Adhérents des valeurs fondatrices suivantes :

Démarche communautaire
Elle est au cœur de l’action des Adhérents de l’Union et a pour but d’impliquer les personnes infectées, affectées ou vulnérables à l’infection au VIH/sida tout à la fois dans l’expression de leurs problèmes de santé, la définition de leurs besoins, leurs priorités, mais aussi dans la prise de décision, ainsi que la réalisation et l’évaluation des actions de santé visant la lutte contre le VIH/sida dans le cadre d’une approche globale et un objectif de transformation sociétale.

Impartialité
Les Adhérents de la Coalition ne font aucune distinction de nationalité, de race, de genre, de religion, de condition sociale, d’appartenance politique, d’identité culturelle, de sexualité, de style de vie. Elles ne font également aucune distinction entre les personnes auprès desquelles elles s’engagent au regard de leurs choix thérapeutiques. Leur principale mission est d’apporter

Focus sur l’association congolaise, ACS/AMO Congo

Focus sur l’association congolaise, ACS / AMO Congo
La République Démocratique du Congo connait aujourd’hui une épidémie généralisée. En effet, le taux de prévalence du pays (proportion de la population touchée par le VIH/sida) est aujourd’hui de 3,4%. L’épidémie devient de plus en plus rurale et touche de plus en plus de femmes (56%) et de jeunes.
Face à cette situation, la réponse nationale est particulièrement faible. Par manque de ressources et de gouvernance, l’Etat n’est pas en mesure de s’impliquer financièrement. Même s’il existe un Programme National de Lutte contre le Sida (PNLS), et qu’il était très fort il y a quelques années, il n’est aujourd'hui plus efficace. C’est dans ce contexte qu’est apparu ACS / AMO Congo.
Une association pour les orphelins
L’association est née d’une observation : les enfants des femmes qui mourraient du VIH/sida pouvaient rester plusieurs semaines à errer dans les hôpitaux : que pouvait-on alors faire pour eux ?
Une petite organisation s’est alors formée pour chercher les frères et sœurs de ces orphelins, pour leur trouver une famille d’accueil. Le docteur Henri Mukumbi, aujourd’hui directeur de l'association, a alors utilisé ses contacts à la Croix Rouge. L’idée principale était de demander leur souhait aux mères malades, avant leur disparition, quant à l’avenir de leurs enfants.
En 1993, Henri Mukumbi se voit proposer par John Helling, son supérieur au Comité International de la Croix Rouge, qui deviendra le premier directeur d’ACS / AMO Congo, de créer avec lui une association. Les premiers investissements leur permettent d’acquérir un bureau à Kinshasa et une voiturette.
Pendant les cinq premières années de son existence, l’association développe essentiellement des activités de prise en charge d’enfants orphelins du sida. Depuis 1997, la vision de travail d’ACS/AMO Congo s’est élargie à la prévention contre l’infection à VIH/SIDA, et à la mobilisation. L’organisation a vite joué un rôle déterminant dans la prise en charge des personnes vivant avec le VIH/SIDA dans la communauté de la RDC.
Aujourd’hui, ACS / AMO Congo œuvre dans 8 provinces en République Démocratique du Congo, emploie 267 salariés et est une des plus grande association communautaire de lutte contre le VIH/sida en RDC. Elle possède un programme de prise en charge globale : prévention, dépistage, traitement (au sein des Centres de Traitement Ambulatoires, les CTA), prise en charge psycho-sociale.
Les CTA, plus qu’une prise en charge médicale, un véritable réseau social
Dès la naissance de l’association, les CTA voient le jour dans le but de créer un environnement favorable aux patients, afin que ceux-ci se sentent bien à chaque étape de leur traitement. Destinés aux malades qui étaient traditionnellement envoyés dans les hôpitaux, sans pour autant avoir besoin d’une hospitalisation, les CTA permettent aux bénéficiaires de retrouver une dignité.
Le dépistage volontaire constitue le point d’entrée au CTA. Il permet aux bénéficiaires d’accéder à des examens et analyses plus poussés en cas de résultat positif et surtout à une consultation médicale. Un patient se rend au CTA une fois par mois pour le suivi médical et pour recevoir ses médicaments : là-bas il est connu du personnel médial. Il ne paye un ticket modérateur que s’il le souhaite et qu’il le peut.
Mais en dehors du volet médical, ces centres offrent aux malades l’opportunité de se sentir en vie en proposant un grand nombre d’activité. Tout d’abord, les personnes vivant avec le VIH/sida (PVVIH) se retrouvent tous les mois pour un groupe de parole et de soutien. Les nouveaux cas sont présentés aux anciens qui partagent leur expérience. C’est un moment privilégiés, surtout pour ceux qui n’ont pas partagé leur statut sérologique avec leur entourage : ici la parole est libre.
GROUPE DE SUPPORT 1
GROUPE DE SUPPORT 2
Chaque année est organisée à Noël une journée festive et conviviale lors de laquelle les bénéficiaires s’échangent des cadeaux. Deux fois par ans ont lieu des journées de fête, avec un grand repas et de la musique, où chacun participe en apportant à manger et en cotisant à hauteur de ses possibilités. Deux excursions au cours desquelles le groupe passe la journée en pleine nature au bord du fleuve ont également lieu chaque année.
C’est un véritable sentiment de solidarité qui nait au sein du groupe : ils s’appellent régulièrement, se soutiennent, se rendent visite.
Le programme d’Activités Génératrices de Revenus : l’opportunité d’acquérir une indépendance financière
La réponse psycho-social à l’épidémie du VIH/sida passe aussi, pour ACS / AMO Congo par le programme d’Activités Génératrices de Revenus (AGR), qui a été développé dès les débuts de l’association et qui jusqu’ici permis à près de 2000 bénéficiaires de devenir indépendant financièrement.
Toute personne souhaitant participer au programme AGR suit en premier lieu une formation en technique de gestion dispensée au sein de l’association. Ensuite, la personne établit un projet détaillé. Ceux qui bénéficient du programme sont souvent des personnes veuves,  des ainés de fratrie qui ont leurs frères et sœurs à charge, ou des familles d’accueil d’orphelins.
L’association se charge de l’achat du matériel nécessaire à démarrer leur affaire et leur remet. Le développement des activités est ensuite suivi par une équipe de volontaires qui sont chargés de rédiger un rapport tous les mois.
Voici quelques exemple :
L’école de couture offre une formation à de jeunes filles qui ont perdu leurs parents, à l’issue de laquelle elles reçoivent une machine à coudre grâce à laquelle elles pourront toucher un revenu qui leur permettre de prendre en charge leurs frères et sœur.
ECOLE DE COUTURE
Le  centre culturel est composé d’un centre de formation à destination des orphelins, d’un cyber café géré par les enfants formés, d’un centre de bureautique, d’une bibliothèque. La structure dispense également des cours d’anglais. Pour sa deuxième année de fonctionnement, le centre est autonome financièrement.
CENTRE CULTUREL 1 2 3
Ce salon de coiffure a été ouvert par un jeune homme à Kinshasa il y a quelques années. La clientèle est fidèle et le salon fonctionne bien.
SALON DE COIFFURE
Quels défis pour ACS / AMO Congo ?
Les activités de l’association se diversifie toujours et l’association s’intéresse aujourd’hui à la recherche : opérationnelle en partenariat avec les universités, ou communautaire, au sein du programme de la Coalition PLUS.
Fin 2009, grâce à l’association, 11 000 malades étaient sous traitements antirétroviraux (ARV), soit un tiers de la réponse nationale globale, qui elle ne couvre que 10% des malades. Il y a donc encore beaucoup de travail pour atteindre une couverture totale…
La prévention nationale, quant à elle, ne touche que 30% de la population.  Elle est essentiellement axée sur les jeunes : en effet, la prévention au VIH/sida est à présent incluse dans le programme scolaire.
Un programme de prévention original et innovant : la Communication incitative au Changement de Comportement (CCC)
La campagne de prévention CCC de l’association ACS / AMO Congo est innovante : elle a lieu dans les lieux d’ambiance comme les bars, les boîtes de nuit, les hôtels ou les buvettes de Kinshasa mais aussi de 7 autres provinces de la République Démocratique du Congo.
Le but étant d’aider les personnes fréquentant ces endroits ou vivant aux alentours à mieux se prémunir contre les pratiques sexuelles qui les exposent à la contamination au VIH/Sida, mais aussi d’informer sur l’épidémie, les modes de contamination, les moyens de prévention, le dépistage volontaire, le traitement ARV,  et de réduire la stigmatisation et les fausses croyances.
Le projet comporte deux approches : la sensibilisation de masse, et la proximité communautaire.
VOLONTAIRES
La sensibilisation de masse vise à transmettre des messages spécifiques sur le VIH/sida à une foule hétérogène. Les activités de sensibilisation de masse sont menées par des équipes de volontaires bien visibles, portant t-shirts et chapeaux verts, et qui offrent un véritable spectacle constitués de sketches, de performances musicales et de jeu-concours. Banderoles, dépliants et matériel de sonorisation : la clientèle ne peut pas les rater et est même invitée à participer à l’animation et à gagner des lots : casquettes, t-shirts, préservatifs…
L’approche de proximité communautaire, plus discrète, consiste à créer des petits groupes de discussion autour des tables de ces mêmes lieux d’ambiance. Echange et partage sont au programme de ses interventions plus intimistes.
CCC1
CCC2
L’objectif de Guy Bongongo, chargé de communication pour ACS / AMO Congo, et responsable de la mise en place de ce programme de prévention, est de toucher par son programme de prévention près de 62 000 personnes à travers le pays par les actions de masse, et près de 70 000 lors de discussions de proximité. Mais surtout, il compte inciter environ 13 000 personnes au dépistage, trop peu pratiquer en RDC.


La République Démocratique du Congo connait aujourd’hui une épidémie généralisée. En effet, le taux de prévalence du pays (proportion de la population touchée par le VIH/sida) est aujourd’hui de 3,4%. L’épidémie devient de plus en plus rurale et touche de plus en plus de femmes (56%) et de jeunes. 
Face à cette situation, la réponse nationale est particulièrement faible. Par manque de ressources et de gouvernance, l’Etat n’est pas en mesure de s’impliquer financièrement. Même s’il existe un Programme National de Lutte contre le Sida (PNLS), et qu’il était très fort il y a quelques années, il n’est aujourd'hui plus efficace. C’est dans ce contexte qu’est apparu ACS / AMO Congo.
Focus sur l’association congolaise, ACS / AMO Congo
La République Démocratique du Congo connait aujourd’hui une épidémie généralisée. En effet, le taux de prévalence du pays (proportion de la population touchée par le VIH/sida) est aujourd’hui de 3,4%. L’épidémie devient de plus en plus rurale et touche de plus en plus de femmes (56%) et de jeunes.
Face à cette situation, la réponse nationale est particulièrement faible. Par manque de ressources et de gouvernance, l’Etat n’est pas en mesure de s’impliquer financièrement. Même s’il existe un Programme National de Lutte contre le Sida (PNLS), et qu’il était très fort il y a quelques années, il n’est aujourd'hui plus efficace. C’est dans ce contexte qu’est apparu ACS / AMO Congo.
Une association pour les orphelins
L’association est née d’une observation : les enfants des femmes qui mourraient du VIH/sida pouvaient rester plusieurs semaines à errer dans les hôpitaux : que pouvait-on alors faire pour eux ?
Une petite organisation s’est alors formée pour chercher les frères et sœurs de ces orphelins, pour leur trouver une famille d’accueil. Le docteur Henri Mukumbi, aujourd’hui directeur de l'association, a alors utilisé ses contacts à la Croix Rouge. L’idée principale était de demander leur souhait aux mères malades, avant leur disparition, quant à l’avenir de leurs enfants.
En 1993, Henri Mukumbi se voit proposer par John Helling, son supérieur au Comité International de la Croix Rouge, qui deviendra le premier directeur d’ACS / AMO Congo, de créer avec lui une association. Les premiers investissements leur permettent d’acquérir un bureau à Kinshasa et une voiturette.
Pendant les cinq premières années de son existence, l’association développe essentiellement des activités de prise en charge d’enfants orphelins du sida. Depuis 1997, la vision de travail d’ACS/AMO Congo s’est élargie à la prévention contre l’infection à VIH/SIDA, et à la mobilisation. L’organisation a vite joué un rôle déterminant dans la prise en charge des personnes vivant avec le VIH/SIDA dans la communauté de la RDC.
Aujourd’hui, ACS / AMO Congo œuvre dans 8 provinces en République Démocratique du Congo, emploie 267 salariés et est une des plus grande association communautaire de lutte contre le VIH/sida en RDC. Elle possède un programme de prise en charge globale : prévention, dépistage, traitement (au sein des Centres de Traitement Ambulatoires, les CTA), prise en charge psycho-sociale.
Les CTA, plus qu’une prise en charge médicale, un véritable réseau social
Dès la naissance de l’association, les CTA voient le jour dans le but de créer un environnement favorable aux patients, afin que ceux-ci se sentent bien à chaque étape de leur traitement. Destinés aux malades qui étaient traditionnellement envoyés dans les hôpitaux, sans pour autant avoir besoin d’une hospitalisation, les CTA permettent aux bénéficiaires de retrouver une dignité.
Le dépistage volontaire constitue le point d’entrée au CTA. Il permet aux bénéficiaires d’accéder à des examens et analyses plus poussés en cas de résultat positif et surtout à une consultation médicale. Un patient se rend au CTA une fois par mois pour le suivi médical et pour recevoir ses médicaments : là-bas il est connu du personnel médial. Il ne paye un ticket modérateur que s’il le souhaite et qu’il le peut.
Mais en dehors du volet médical, ces centres offrent aux malades l’opportunité de se sentir en vie en proposant un grand nombre d’activité. Tout d’abord, les personnes vivant avec le VIH/sida (PVVIH) se retrouvent tous les mois pour un groupe de parole et de soutien. Les nouveaux cas sont présentés aux anciens qui partagent leur expérience. C’est un moment privilégiés, surtout pour ceux qui n’ont pas partagé leur statut sérologique avec leur entourage : ici la parole est libre.
GROUPE DE SUPPORT 1
GROUPE DE SUPPORT 2
Chaque année est organisée à Noël une journée festive et conviviale lors de laquelle les bénéficiaires s’échangent des cadeaux. Deux fois par ans ont lieu des journées de fête, avec un grand repas et de la musique, où chacun participe en apportant à manger et en cotisant à hauteur de ses possibilités. Deux excursions au cours desquelles le groupe passe la journée en pleine nature au bord du fleuve ont également lieu chaque année.
C’est un véritable sentiment de solidarité qui nait au sein du groupe : ils s’appellent régulièrement, se soutiennent, se rendent visite.
Le programme d’Activités Génératrices de Revenus : l’opportunité d’acquérir une indépendance financière
La réponse psycho-social à l’épidémie du VIH/sida passe aussi, pour ACS / AMO Congo par le programme d’Activités Génératrices de Revenus (AGR), qui a été développé dès les débuts de l’association et qui jusqu’ici permis à près de 2000 bénéficiaires de devenir indépendant financièrement.
Toute personne souhaitant participer au programme AGR suit en premier lieu une formation en technique de gestion dispensée au sein de l’association. Ensuite, la personne établit un projet détaillé. Ceux qui bénéficient du programme sont souvent des personnes veuves,  des ainés de fratrie qui ont leurs frères et sœurs à charge, ou des familles d’accueil d’orphelins.
L’association se charge de l’achat du matériel nécessaire à démarrer leur affaire et leur remet. Le développement des activités est ensuite suivi par une équipe de volontaires qui sont chargés de rédiger un rapport tous les mois.
Voici quelques exemple :
L’école de couture offre une formation à de jeunes filles qui ont perdu leurs parents, à l’issue de laquelle elles reçoivent une machine à coudre grâce à laquelle elles pourront toucher un revenu qui leur permettre de prendre en charge leurs frères et sœur.
ECOLE DE COUTURE
Le  centre culturel est composé d’un centre de formation à destination des orphelins, d’un cyber café géré par les enfants formés, d’un centre de bureautique, d’une bibliothèque. La structure dispense également des cours d’anglais. Pour sa deuxième année de fonctionnement, le centre est autonome financièrement.
CENTRE CULTUREL 1 2 3
Ce salon de coiffure a été ouvert par un jeune homme à Kinshasa il y a quelques années. La clientèle est fidèle et le salon fonctionne bien.
SALON DE COIFFURE
Quels défis pour ACS / AMO Congo ?
Les activités de l’association se diversifie toujours et l’association s’intéresse aujourd’hui à la recherche : opérationnelle en partenariat avec les universités, ou communautaire, au sein du programme de la Coalition PLUS.
Fin 2009, grâce à l’association, 11 000 malades étaient sous traitements antirétroviraux (ARV), soit un tiers de la réponse nationale globale, qui elle ne couvre que 10% des malades. Il y a donc encore beaucoup de travail pour atteindre une couverture totale…
La prévention nationale, quant à elle, ne touche que 30% de la population.  Elle est essentiellement axée sur les jeunes : en effet, la prévention au VIH/sida est à présent incluse dans le programme scolaire.
Un programme de prévention original et innovant : la Communication incitative au Changement de Comportement (CCC)
La campagne de prévention CCC de l’association ACS / AMO Congo est innovante : elle a lieu dans les lieux d’ambiance comme les bars, les boîtes de nuit, les hôtels ou les buvettes de Kinshasa mais aussi de 7 autres provinces de la République Démocratique du Congo.
Le but étant d’aider les personnes fréquentant ces endroits ou vivant aux alentours à mieux se prémunir contre les pratiques sexuelles qui les exposent à la contamination au VIH/Sida, mais aussi d’informer sur l’épidémie, les modes de contamination, les moyens de prévention, le dépistage volontaire, le traitement ARV,  et de réduire la stigmatisation et les fausses croyances.
Le projet comporte deux approches : la sensibilisation de masse, et la proximité communautaire.
VOLONTAIRES
La sensibilisation de masse vise à transmettre des messages spécifiques sur le VIH/sida à une foule hétérogène. Les activités de sensibilisation de masse sont menées par des équipes de volontaires bien visibles, portant t-shirts et chapeaux verts, et qui offrent un véritable spectacle constitués de sketches, de performances musicales et de jeu-concours. Banderoles, dépliants et matériel de sonorisation : la clientèle ne peut pas les rater et est même invitée à participer à l’animation et à gagner des lots : casquettes, t-shirts, préservatifs…
L’approche de proximité communautaire, plus discrète, consiste à créer des petits groupes de discussion autour des tables de ces mêmes lieux d’ambiance. Echange et partage sont au programme de ses interventions plus intimistes.
CCC1
CCC2
L’objectif de Guy Bongongo, chargé de communication pour ACS / AMO Congo, et responsable de la mise en place de ce programme de prévention, est de toucher par son programme de prévention près de 62 000 personnes à travers le pays par les actions de masse, et près de 70 000 lors de discussions de proximité. Mais surtout, il compte inciter environ 13 000 personnes au dépistage, trop peu pratiquer en RDC.


La République Démocratique du Congo connait aujourd’hui une épidémie généralisée. En effet, le taux de prévalence du pays (proportion de la population touchée par le VIH/sida) est aujourd’hui de 3,4%. L’épidémie devient de plus en plus rurale et touche de plus en plus de femmes (56%) et de jeunes. 
Face à cette situation, la réponse nationale est particulièrement faible. Par manque de ressources et de gouvernance, l’Etat n’est pas en mesure de s’impliquer financièrement. Même s’il existe un Programme National de Lutte contre le Sida (PNLS), et qu’il était très fort il y a quelques années, il n’est aujourd'hui plus efficace. C’est dans ce contexte qu’est apparu ACS / AMO Congo.

Reportage ALCS


Créée en 1988, l’Association de Lutte Contre le Sida (ALCS) est aujourd’hui un acteur incontournable de la société civile au Maroc.
Voici un reportage vidéo et photo proposé par le photographe journaliste Daniel Hérard, qui revient sur la lutte d’une association qui a choisi d’aller encore plus près de ses publics cibles, les groupes les plus vulnérables, en se mettant à l’écoute de leur réalité, de leurs différences et de leurs besoins.

A Kinshasa, les associations marchent d’un même pas avec ACS / AMO Congo pour...



A la veille de la conférence de reconstitution du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose, et la paludisme qui se tiendra demain, mardi 5 octobre 2010 à New York, les associations de République Démocratique du Congo, ont parcouru ensemble les rues de Kinshasa pour remettre aux ambassades de France et des Etats-Unis, une lettre demandant aux ambassadeurs de transmettre leurs revendications à leur président respectif.

Contre le sida, le compte n’y est pas !

Contre le sida, le compte n'y est pas !

Les militants de Coalition PLUS se sont joints aux militants de AIDES, Sidaction, Act Up-Paris et Solidarité Sida pour manifester ce matin, lundi 20 septembre devant l’Assemblée Nationale. Deux cents militants anti-sida déterminés à rappeler aux pays riches leurs engagements en matière de santé puisqu’il y a cinq ans, lors du sommet de Gleaneagles, la France et les autres pays du G8 se sont engagés pour que toutes les personnes porteuses du VIH/sida aient accès à un traitement en 2010.

La lutte contre le sida a besoin de vous !

A l'attention de la communauté internationale et des leaders mondiaux Le Fonds mondial de lute contre le sida, la tuberculose et le paludisme fut créé en 2001 dans le but d'apporter des réponses rapides aux problèmes de santé publique et de droits de l'homme liés au VIH/sida, à la tuberculose, et au paludisme dans les pays en développement. À peine 10 ans après sa création, le Fonds mondial a sauvé plus de 4,9 millions de vies et permet chaque jour d'éviter 3600 décès. Les programmes mis en place ont permis de fournir un traitement pour le VIH/sida à 2,5 millions de personnes, des médicaments pour la tuberculose à 6 millions de personnes, et 104 millions de moustiquaires contre le paludisme. Ainsi, le Fonds mondial a contribué de façon significative à la réalisation des objectifs 4, 5 et 6 du millénaire pour le développement (OMD) (http://www.un.org/fr/millenniumgoals/), notamment en soutenant des initiatives de traitement des femmes vivant avec le VIH/sida, de prévention de la transmission mère-enfant, et de réduction du nombre de décès liés au paludisme chez les enfants de moins de 5 ans. La période actuelle est cruciale pour le Fonds mondial et pour la communauté internationale car si on lui fournit les ressources nécessaires, le Fonds peut éliminer le paludisme dans les zones endémiques, éviter des millions de nouvelles infections au VIH/sida, faire presque disparaitre la transmission  mère-enfant, et diminuer de façon significative la prévalence et le nombre de décès liés à la tuberculose d'ici 2015. La troisième rencontre pour la reconstitution des ressources du Fonds mondial aura lieu à New York les 4 et 5 octobre 2010. Les gouvernements et bailleurs de fonds se retrouveront à cette occasion  non seulement pour annoncer leur engagement financier envers le Fonds mondial, mais aussi pour exprimer leur soutient aux millions de personnes infectées et affectées par le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme à travers le monde. La reconstitution devra mobiliser au minimum 20 milliards de dollars pour maintenir et améliorer les résultats obtenus au cours des dernières années. Dans un contexte de restrictions financières, cette somme peut être perçue comme colossale. Cependant, en comparaison aux 700 milliards de dollars déboursés en un temps records pour venir en aides aux banques de Wall Street pendant la crise financière, c'est un investissement raisonnable dont les retombées seront importantes en termes d'amélioration de la santé. Certains bailleurs de fonds internationaux ont anticipé l'issue de la réunion de reconstitution du Fonds, et ont déjà proposé un plafonnement du montant du financement disponible pour chaque session. Les conséquences seraient terribles car cette décision va à l'encontre des principes même sur lesquels a été créé le Fonds mondial. Certains pays et certaines communautés seraient privées des ressources nécessaires pour répondre de manière efficace au VIH/sida, à la tuberculose et au paludisme. Signer cette pétition, c'est manifester son soutien au Fonds mondial et exiger un engagement de la part des gouvernements pour la santé des communautés à travers le monde, en augmentant leur contribution financière au Fonds mondial et en mobilisant les 20 milliards de dollars à la troisième rencontre pour la reconstitution des ressources
A l'attention de la communauté internationale et des leaders mondiaux 


Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a été créé en 2001 dans le but d'apporter des réponses rapides aux problèmes de santé publique et de droits de l'homme liés au VIH/sida, à la tuberculose, et au paludisme dans les pays en développement. A l'attention de la communauté internationale et des leaders mondiaux Le Fonds mondial de lute contre le sida, la tuberculose et le paludisme fut créé en 2001 dans le but d'apporter des réponses rapides aux problèmes de santé publique et de droits de l'homme liés au VIH/sida, à la tuberculose, et au paludisme dans les pays en développement. À peine 10 ans après sa création, le Fonds mondial a sauvé plus de 4,9 millions de vies et permet chaque jour d'éviter 3600 décès. Les programmes mis en place ont permis de fournir un traitement pour le VIH/sida à 2,5 millions de personnes, des médicaments pour la tuberculose à 6 millions de personnes, et 104 millions de moustiquaires contre le paludisme. Ainsi, le Fonds mondial a contribué de façon significative à la réalisation des objectifs 4, 5 et 6 du millénaire pour le développement (OMD) (http://www.un.org/fr/millenniumgoals/), notamment en soutenant des initiatives de traitement des femmes vivant avec le VIH/sida, de prévention de la transmission mère-enfant, et de réduction du nombre de décès liés au paludisme chez les enfants de moins de 5 ans. La période actuelle est cruciale pour le Fonds mondial et pour la communauté internationale car si on lui fournit les ressources nécessaires, le Fonds peut éliminer le paludisme dans les zones endémiques, éviter des millions de nouvelles infections au VIH/sida, faire presque disparaitre la transmission  mère-enfant, et diminuer de façon significative la prévalence et le nombre de décès liés à la tuberculose d'ici 2015. La troisième rencontre pour la reconstitution des ressources du Fonds mondial aura lieu à New York les 4 et 5 octobre 2010. Les gouvernements et bailleurs de fonds se retrouveront à cette occasion  non seulement pour annoncer leur engagement financier envers le Fonds mondial, mais aussi pour exprimer leur soutient aux millions de personnes infectées et affectées par le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme à travers le monde. La reconstitution devra mobiliser au minimum 20 milliards de dollars pour maintenir et améliorer les résultats obtenus au cours des dernières années. Dans un contexte de restrictions financières, cette somme peut être perçue comme colossale. Cependant, en comparaison aux 700 milliards de dollars déboursés en un temps records pour venir en aides aux banques de Wall Street pendant la crise financière, c'est un investissement raisonnable dont les retombées seront importantes en termes d'amélioration de la santé. Certains bailleurs de fonds internationaux ont anticipé l'issue de la réunion de reconstitution du Fonds, et ont déjà proposé un plafonnement du montant du financement disponible pour chaque session. Les conséquences seraient terribles car cette décision va à l'encontre des principes même sur lesquels a été créé le Fonds mondial. Certains pays et certaines communautés seraient privées des ressources nécessaires pour répondre de manière efficace au VIH/sida, à la tuberculose et au paludisme. Signer cette pétition, c'est manifester son soutien au Fonds mondial et exiger un engagement de la part des gouvernements pour la santé des communautés à travers le monde, en augmentant leur contribution financière au Fonds mondial et en mobilisant les 20 milliards de dollars à la troisième rencontre pour la reconstitution des ressources
A l'attention de la communauté internationale et des leaders mondiaux 


Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a été créé en 2001 dans le but d'apporter des réponses rapides aux problèmes de santé publique et de droits de l'homme liés au VIH/sida, à la tuberculose, et au paludisme dans les pays en développement. 

Vienne 2010

Plus de vingt adhérents de la Coalition PLUS participent à la 18e conférence mondiale sur le VIH/sida qui se tient à Vienne (Autriche) du 18 au 23 juillet 2010. Pour suivre l'actualité de la conférence et des actions militantes des adhérents cliquez ici (site Internet de AIDES) ou ici (suite Internet Séronet). Sur le stand francophone co-animé par AIDES et Coalition PLUS, les participants à conférence ont la possibilité "de se faire tirer le portrait" en Robin des Bois pour soutenir la mise en place de la taxe sur les transactions de change. Les portraits des participants: cliquer ici.

Courrier aux administrateurs du fonds mondial

Le conseil d'administration du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme se tient dans les jours qui viennent. Les représentants des Etats riches essaieront de faire voter de plafonnement des  sommes alloués aux pays les plus pauvres pour combattre ces trois pandémies.

Le Fonds mondial doit rester mondial

Le Fonds Mondial doit rester mondial
Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme envisage de réviser son modèle actuel de priorisation (hiérarchisation), qui détermine l'ordre dans lequel les propositions sont approuvées dans le cas d'un financement limité.