Temps de lecture : 6 minutes CONTRACTANT Coalition PLUS EXPERTISE RECHERCHÉE Formation/ Ingénierie de formation/ Conception de contenus andragogiques TYPE DE CONTRAT Consultance/ Contrat de prestation intellectuelle DURÉE ESTIMÉE DE LA CONSULTANCE 30 à 40 jours, selon le montant des honoraires journaliers (l’un des critères de notation des propositions techniques portera sur la proposition financière) PROCÉDURE DE PASSATION DE MARCHÉS Appel d’offre international ouvert DATE DE LANCEMENT DE LA CONSULTATION 14 juin 2024 DATE DE CLÔTURE DE L’APPEL D’OFFRES 8 juillet 2024 – 00:00 GMT ADRESSES POUR ENVOYER LES OFFRES TECHNIQUES ET FINANCIÈRE Merci d’envoyer vos offres à l’adresse suivante : smommessin@coalitionplus.org Mentionnant l’objet : AO ingénierie de formation DATE ESTIMÉE DE CONTRACTUALISATION Contrat étalé sur une période allant du 15 juin au 31 janvier 2025 PRÉSENTATION Union internationale d’ONG communautaires de lutte contre le sida et les hépatites virales fondée en 2008, Coalition PLUS regroupe actuellement une centaine d’organisations intervenant dans 55 pays et auprès d’une centaine d’associations partenaires. S’inscrivant dans la démarche communautaire, elle milite pour que les personnes infectées, affectées ou particulièrement vulnérables au VIH et au VHC soient systématiquement placées au cœur des processus décisionnels, de réalisation et d’évaluation des programmes de santé qui les concernent. À travers les programmes de son Secrétariat et de ses dix Plateformes sous-régionales et réseaux d’intervention, elle a pour objectif de renforcer les capacités de ses membres et partenaires, de mener des actions de recherche communautaire, de plaidoyer, tout en organisant des espaces privilégiés de partage de connaissances et d’expertise. CONTEXTE DU CONTRAT DE CONSULTANCE Coalition PLUS dénombre 10 réseaux géographiques, thématiques ou linguistiques, tous portés par l’un de ses quinze membres qui en assurent la coordination, et qui réunissent au total une centaine d’associations communautaires. Tous ces réseaux mènent des activités de renforcement de capacités (RC) et des formations envers leurs partenaires associatifs, qui visent à renforcer leur offre de services communautaires de santé, de prise en charge globale du VIH et de santé sexuelle des populations clés du VIH. Ces activités de RC sont soutenus par deux principaux programmes : Une convention-programme soutenue par l’AFD et Coalition PLUS Le projet Accès aux services de santé sexuelle de qualité pour les populations clés, soutenu par L’Initiative d’Expertise France et Coalition PLUS Le présent appel d’offre s’inscrit dans ces deux programmes. Ces activités de RC font l’objet d’un travail d’ingénierie de formation constant d’élaboration de modules et sessions de formation, et de modalités d’animation, réalisé par les équipes des Réseaux de Coalition PLUS, avec le soutien méthodologique du pôle Accès aux services communautaires de santé (ACSe) et du pôle Formation du secrétariat de Coalition PLUS. Enfin, ces activités de RC s’inscrivent résolument dans notre démarche communautaire, car elles : reprennent les valeurs clés que sont le non-jugement, la confidentialité… ; s’inscrivent dans une forme d’horizontalité et de mutualisation des connaissances et expertises, sur le modèle de l’éducation par les pairs et du “rien pour nous sans nous” ; se basent sur des modalités d’animation participatives et les connaissances pré-existantes des participants·es. Coalition PLUS et ses réseaux ont identifié 7 thématiques prioritaires pour lesquelles il est nécessaire de formaliser des outils d’animation d’atelier ou de formation : La prévention virtuelle et les services à distance ; L’accompagnement communautaire à la PrEP ; La prise en charge communautaire des violences basées sur le genre (VBG) ; La prise en charge de la santé reproductive : contraception et counselling post-avortement; La prise en charge communautaire des addictions et la réduction des risques associée à l’usage des drogues ; L’accompagnement communautaire à la réinsertion socioéconomique des personnes usagers·ères de drogues (PUD) ; L’accompagnement communautaire au parcours communautaire de santé sexuelle. Pour certaines de ces thématiques, Coalition PLUS et ses réseaux disposent de ressources andragogiques importantes qu’il conviendra de formaliser et de standardiser afin d’en faire des outils de formations. Pour d’autres thématiques, ces ressources sont limitées et devront être complétées avant de les formaliser et de standardiser. C’est ce qui fera l’objet de cette consultance. Enfin, il est à noter que Coalition PLUS a déjà standardisé en 2024 un guide de formation au dépistage communautaire démédicalisé, sur la base de quatre différents guides utilisés dans les réseaux pour parvenir à un seul document de référence. Dans le cadre de cette consultance, ce document constituera un modèle à reproduire pour les différents guides d’animation à élaborer. OBJECTIFS ET RÉSULTATS ATTENDUS DE LA PRESTATION Le.la consultant.e doit permettre à Coalition PLUS de faire les suivi des trois sous-activités du volet qualitatif du projet mentionnées antérieurement et de veiller à la bonne réalisation de la collecte de données sur le terrain. Activités prévues dans le cadre de cette consultance Objectif général : Appuyer le pôle ACSe et les réseaux de Coalition PLUS à élaborer des outils méthodologiques de formation ou de renforcement de capacités afin de constituer un corpus d’outils méthodologiques de RC standardisés et adaptables dans des contextes culturels variés. Objectifs spécifiques : Faciliter l’élaboration des guides de formation pour : la prévention virtuelle ; l’accompagnement communautaire à la PrEP ; la prise en charge communautaire des VBG ; la prise en charge communautaire de la santé reproductive la prise en charge communautaire des addictions et à la RDR CPP ; l’accompagnement communautaire à la réinsertion socioéconomique des personnes usagers·ères de drogues; parcours communautaire de santé sexuelle. Résultats attendus : Coalition PLUS et ses réseaux disposent d’un corpus d’outils de RC enrichi de 7 guides d’animation sur les thématiques prioritaires mentionnées précédemment. DESCRIPTION DE LA PRESTATION 1. Cadre d’intervention : Activités prévues 1.1 Revue documentaire Pour chacun des 7 chantiers, recenser les ressources disponibles au sein du secrétariat et des réseaux de Coalition PLUS; Pour chacun des 7 chantiers, identifier les éventuels doublons ou au contraire le manque d’éléments constitutifs des livrables à venir; En cas d’absence de ressources au sein de Coalition
Appel d’offre: contrat de consultance pour le suivi de recherche sur le terrain
Temps de lecture : 6 minutes Télécharger l’appel d’offres PRÉSENTATION Union internationale d’ONG communautaires de lutte contre le sida et les hépatites virales fondée en 2008, Coalition PLUS regroupe actuellement une centaine d’organisations intervenant dans 55 pays et auprès d’une centaine d’associations partenaires. S’inscrivant dans la démarche communautaire, elle milite pour que les personnes infectées, affectées ou particulièrement vulnérables au VIH et au VHC soient systématiquement placées au cœur des processus décisionnels, de réalisation et d’évaluation des programmes de santé qui les concernent. À travers les programmes de son Secrétariat et de ses dix Plateformes sous-régionales et réseaux d’intervention, elle a pour objectif de renforcer les capacités de ses membres et partenaires, de mener des actions de recherche communautaire, de plaidoyer, tout en organisant des espaces privilégiés de partage de connaissances et d’expertise. CONTEXTE Coalition PLUS est partenaire de Médecins du Monde (MDM) dans le cadre d’un projet de dissémination des expertises de réduction de risques auprès d’associations communautaires en Afrique de l’Ouest francophone, plus précisément en Côte d’Ivoire, au Togo et au Bénin, dans le cadre de la lutte contre le VIH et la tuberculose au sein de la population usagère de drogues (RDR ACAO). Le projet a comme date de début avril 2024 et il est prévu de finir en septembre 2026. Le projet vise à disséminer les expertises de réduction des risques (RdR) en direction des personnes usagères de drogues (PUD) en Afrique de l’Ouest francophone, à partir des expertises acquises par Médecins du Monde (MdM) en Côte d’Ivoire dans un projet précédent. Plus précisément, le projet sera mis en œuvre au Togo et au Bénin, en raison de la similarité des contextes relatifs à l’usage de drogues avec celui de la Côte d’Ivoire, Il est réalisé en consortium avec Coalition PLUS, qui mobilisera son réseau d’associations communautaires en Afrique de l’Ouest francophone et apportera son expertise en matière de renforcement de capacités et de plaidoyer, ainsi qu’avec Alliance Nationale des Communautés pour la Santé (ANCS), Bénin Orientation Neutre Santé (BORNES), Plateforme des OSC de lutte contre le VIH et de promotion de la santé et Espoir Vie Togo (EVT) Le projet est composé d’un volet recherche formé respectivement par deux sous-volets. D’un côté, une étude bio-comportementale sera menée par MDM pour produire des évidences comportementales qui serviront de supports de plaidoyer et qui seront menées en collaboration avec les autorités nationales et les communautés. En parallèle de ces études quantitatives, Coalition PLUS développera un sous-volet qualitatif plus spécifique sur les femmes usagères de drogues. C’est sur ce dernier sous-volet que la personne consultante travaillera. Le volet qualitatif sera décliné en trois sous-activité dans chaque pays (donc le Bénin et le Togo) pour la mise en œuvre, de juillet 2024 à juillet 2025. À savoir : Identification de femmes usagères de drogues “référentes”. Cette première étape aura pour but de constituer un groupe de 5 femmes par pays qui sera ensuite le socle des futures étapes. Un focus group sera réalisé auprès d’elles afin d’explorer les enjeux spécifiques de cette population en matière de réduction des risques, de santé sexuelle et de prévention/prise en charge des violences basées sur le genre, notamment sexuelles, et les barrières qui conduisent à leur invisibilisation dans les services de réduction des risques actuels. Ils serviront également de base pour l’élaboration d’un guide d’entretien. Cette étape sera effectuée lors de la première mission sur le terrain et dans les deux pays, en septembre 2024 pour une durée de dix jours. Après cette étape le-la consultant-e collaborera avec la responsable du projet à Coalition PLUS pour rédiger le protocole de recherche du projet, qui définira les étapes plus précises du projet et sa méthodologie. Réalisation d’entretiens individuels auprès de femmes usagères de drogues grâce à la méthode “boule de neige”. Les femmes référentes identifiées lors de l’étape 1 permettront d’identifier et d’accéder à d’autres femmes et ainsi de suite jusqu’à arriver à environ 20-30 entretiens par pays. Les entretiens seront conduits par une personne formée (femme) ayant de l’expérience avec cette population ou ayant été préalablement sensibilisée par l’organisation communautaire partenaire et les femmes référentes. Une visite de terrain dans les deux pays est prévue pour le suivi des entretiens individuels, la date prévisionnelle est vers janvier 2025. Réalisation d’un atelier participatif de recherche-action dans chaque pays (une demi-journée), sur la base des données recueillies lors de l’étape 2, afin d’améliorer les services de réduction des risques à destination des femmes. Pour cela, un groupe de 10-20 femmes usagères sera mobilisé (principalement via les étapes 1 et 2) afin de réfléchir collectivement à leurs situations et aux pistes d’adaptations concrètes des services de réduction des risques à leurs besoins (méthodologie spécifique en plusieurs étapes adaptée à ce contexte d’étude). L’atelier sera animé par les femmes référentes et des personnes appartenant à l’équipe du projet, dont le.a consultant.e. Une troisième mission d’une semaine est prévue à cet effet dans les deux pays lors du mois de mars 2025. Les coûts de l’organisation de ces ateliers seront pris en charge par le projet. LA CONSULTANCE OBJECTIF GLOBAL Le.la consultant.e doit permettre à Coalition PLUS de faire les suivi des trois sous-activités du volet qualitatif du projet mentionnées antérieurement et de veiller à la bonne réalisation de la collecte de données sur le terrain. Activités prévues dans le cadre de cette consultance Prendre connaissance du terrain d’étude et de ses enjeux méthodologiques Présenter la méthodologie de l’étude aux enquêtrices et ses objectifs, s’assurer de leur bonne compréhension et qu’elles soient en mesure d’avoir une approche bienveillante et non jugeante/stigmatisante avec les femmes usagères de drogues Superviser le suivi du recrutement sur le terrain pour les focus groups et les entretiens individuels Vérifier la qualité des données recueillies Participer à l’organisation et animation des ateliers de recherche-action effectués dans chaque pays en lien avec la chargée du projet à Coalition PLUS. Appuyer la liaison entre les partenaires clés: Bénin Orientation Neutre Santé (BORNES), la plateforme des OSC VIH-Santé (Togo) et Espoir Vie Togo (EVT) sur le terrain en collaboration avec
Dépistage communautaire démédicalisé : bonnes pratiques et guide de formation
Temps de lecture : 2 minutes Télécharger le guide Par Bintou Dembele-Keita, Amira Herdoïza, Naoual Laaziz, Jeanne d’Arc Kabanga et Annette Ebsen Treebhoobun, Coordinatrices de Plateforme et administratrices de Coalition PLUS D’après l’ONUSIDA, en 2021 5,9 millions des 38,4 millions de personnes vivant avec le VIH ne connaissent pas leur statut sérologique (15 %). Ces données nous rappellent toute l’importance du dépistage qui constitue la porte d’entrée vers la prise en charge en cas de découverte de séropositivité. Dépister, c’est ainsi permettre aux personnes vivant avec le VIH de bénéficier d’un traitement qui, s’il est bien pris, leur garantit une espérance et une qualité de vie comparables à celles des personnes non infectées. Dépister, c’est aussi impacter la dynamique épidémiologique en réduisant la charge virale des personnes prises en charge jusqu’à l’indétectabilité, de telle manière qu’elles ne transmettent plus le VIH. Dans nos pays, à travers tout le réseau de Coalition PLUS, les épidémies sont majoritairement concentrées parmi des populations spécifiques qui sont particulièrement exposées au VIH en raison de facteurs cumulés de vulnérabilité. C’est le cas des travailleurs.euses du sexe, des hommes ayant des relations homosexuelles ou des usagers.ères de drogues. Aux pratiques sexuelles ou de consommation de produits psychoactifs s’ajoutent des facteurs de vulnérabilité sociale, comme la criminalisation, la stigmatisation et les discriminations, qui poussent les personnes dans la clandestinité et les éloignent des centres de prise en charge. À cela s’ajoute la difficulté de mettre en place des politiques de santé publique efficaces pour parvenir à toucher les personnes éloignées du soin. Face à ces enjeux, les associations communautaires ont su apporter une réponse adaptée depuis plus d’une décennie déjà : le dépistage communautaire démédicalisé. Assuré par des pair éducateurs.rices issus.es des communautés, avec qui ils et elles entretiennent une relation de confiance et de proximité, le dépistage communautaire se déploie au-devant des personnes, directement sur leurs lieux de sociabilité. À travers nos réseaux et nos Plateformes sous-régionales, nous avons pu décupler cette force communautaire en organisant des dizaines de formations bénéficiant à des centaines de pair éducateurs.rices à travers le monde. Dans les différents programmes que portent les Plateformes, nous constatons que nos associations parviennent à dépister des milliers des personnes quasi exclusivement issues des populations vulnérables, et dont près d’un tiers ont recours au dépistage pour la première fois. Plus récemment, avec l’avènement des tests de dépistage rapide combinés, on peut désormais dépister aussi les hépatites virales et les autres IST. Enfin, dans les pays dont les systèmes de santé sont particulièrement fragiles, partager les tâches aux non-soignants.es démultiplie les efforts et soulage le corps médical en palliant le manque de médecins. À travers ce guide standard de formation au dépistage communautaire démédicalisé, nous avons souhaité partager et diffuser l’expertise développée par les réseaux et Plateformes de Coalition PLUS. Destiné aux chargés.es de programme de prévention qui souhaitent former leurs équipes de pair éducateurs.rices, ce guide standard fait la synthèse des différents guides utilisés dans nos Plateformes et réseaux, au cours de leurs activités de renforcement de dispositifs de dépistage. Par ailleurs, la contribution communautaire à la lutte contre le VIH n’est pas toujours reconnue à la hauteur de son efficacité. C’est pourquoi nous avons souhaité accompagner ce guide de différents exemples de réussites illustrant à différents niveaux la mise en œuvre du dépistage communautaire dans le réseau de Coalition PLUS. Télécharger le guide
Rapport d’activité 2022
Temps de lecture : < 1 minute Coalition PLUS publie chaque année son rapport d’activité, afin de donner au public une information claire et synthétique sur notre organisation, son action et l’utilisation de ses fonds. Télécharger le rapport d’activités Download the annual report
Egypte : l’engagement d’Al Shehab auprès des femmes vulnérables face aux infections du VIH
Temps de lecture : 2 minutes En 2023, l’Égypte participait pour la deuxième fois à la Semaine Internationale du Dépistage, un moment important pour mettre en lumière les défis du pays face à l’épidémie. Cet article met en avant le travail d’Al Shehab auprès des femmes égyptiennes les plus vulnérables au VIH faisant ainsi mieux connaître leur réalité. Crédit photo : Mobarak Saad (Al Shehab) Fondée par Reda Shurky, ardente défenseuse des droits des femmes, l’association vise à améliorer leur statut social, leur accès à la santé et leur situation économique, contribuant donc à réduire les nouvelles infections. La situation du VIH/sida en Egypte L’Égypte, pays le plus peuplé du Moyen-Orient, compte une population de 102,3 millions d’habitants. Bien que la population générale égyptienne ne soit pas autant touchée par l’épidémie que certains pays voisins, le VIH/sida n’en est pas pour autant éradiqué. Environ 30 000 personnes vivent avec le VIH en Égypte, dont 20 000 connaissent leur statut et 12 000 sont sous traitement. Le soutien essentiel d’Al Shehab auprès des femmes égyptiennes En 2023, dans le monde, il y a plus de femmes (54%) qui vivent avec le VIH que d’hommes. De toutes ces infections, entre 20 et 25% sont directement attribuables à des violences sexuelles et de genre. La féminisation de l’épidémie de VIH n’est pas un phénomène nouveau et ne touche pas que l’Egypte. Crédit photo : Mobarak Saad (Al Shehab) Pourtant, le terrain égyptien est parsemé d’embûches pour les femmes : normes sociétales défavorables, inégalités entre les sexes, dépendance économique, discrimination institutionnalisée dans les lois, etc. les rendent particulièrement vulnérables et les exposent à des niveaux élevés de stigmatisation et de discrimination en cas d’infection. D’un soutien psychologique à un véritable foyer Les actions menées par Al Shehab sont donc cruciales comme en témoigne cette femme vivant avec le VIH. C’est son mari, toxicomane à l’époque, qui lui a transmis le VIH. Aujourd’hui, elle raconte comment Al Shehab l’a aidée à aller de l’avant : “Avant, je n’avais aucune idée de ce qu’était le VIH et de la façon de vivre avec. Al Shehab fournit de nombreux services, mais le plus important pour moi a été le soutien psychologique. Au début, j’y participais en tant que bénéficiaire, mais maintenant je m’implique dans l’association pour aider les autres. Al Shehab est comme une maison pour moi. Lorsque les choses deviennent difficiles, nous avons besoin de sécurité. C’est la définition que j’ai d’un foyer ! Ma vie a totalement changé après l’infection.” Témoignage anonyme Après le sevrage de son mari, ils ont recueilli Fatma, une enfant vivant avec le VIH. “Fatma est une enfant vivant avec le VIH. Elle a eu une vie assez difficile, elle a été rejetée par tout le monde après la mort de ses parents, mais elle illumine notre vie. Le VIH est gérable, tant que nous prenons nos médicaments à temps. Nous ne nous victimisons pas, nous sommes de loin une famille normale, et nous allons tout faire pour.” Témoignage anonyme La lutte contre le VIH/sida en Égypte est un défi complexe, mais des organisations telles que Al Shehab travaillent à protéger et autonomiser les femmes. Ces dernières, malgré les obstacles, trouvent refuge et espoir au sein de l’association. Je fais un don
Télémédecine en Équateur : d’une initiative née de la Covid-19 à un service de santé essentiel
Temps de lecture : 2 minutes En réponse au confinement lié à la pandémie de Covid-19, Kimirina, partenaire de Coalition PLUS en Équateur, a mis en place un système de télémédecine, permettant un suivi médical virtuel. Cette initiative s’est révélée particulièrement efficace, offrant un suivi exemplaire, dans 22 des 24 provinces du pays, notamment dans les régions éloignées. La situation du VIH en Équateur L’épidémie de VIH en Équateur touche principalement les populations clés, telles que les HSH, les femmes transgenres et les travailleuses du sexe. Malgré des taux d’infection à VIH significatifs, l’association a joué un rôle crucial dans l’inversion de cette tendance. En comparaison d’autres pays de la région, comme la Bolivie, l’Équateur se distingue par une diminution des nouveaux cas. Source : ONUSIDA (Octobre 2019) La contribution de Kimirina dans la lutte contre le VIH/sida Depuis ses débuts, Kimirina a été un acteur clé dans la lutte contre le VIH/sida en Équateur. En 2017, l’association a introduit le dépistage communautaire du VIH, marquant un tournant majeur. Innovant constamment, elle a lancé avec succès les programmes de PrEP (Prophylaxie pré-exposition) et de PEP (Prophylaxie post-exposition). Ces initiatives ont été adoptées dans les politiques de santé publique par le Ministère de la Santé, soulignant l’influence positive et l’efficacité de l’association sur le terrain. En 2022, 36 835 personnes ont été testées au VIH, 708 sont sous PrEP et 358 reçoivent un traitement antirétroviral. La télémédecine, une réponse au confinement de la Covid-19 L’année 2020 a été marquée par la pandémie de COVID-19 et les confinements imposés par les États ont limité l’accessibilité des services de santé liés au VIH/sida. En réponse, Kimirina a développé une plateforme de télémédecine, permettant la fourniture à distance de services de PrEP, de PEP et d’autres soins essentiels. Cette initiative a permis de toucher 22 des 24 provinces du pays, en particulier les régions éloignées. La télémédecine, un service à part entière de l’offre santé La télémédecine, initialement une réponse à la pandémie, est devenue un service à part entière de notre association partenaire équatorienne. Ses avantages indéniables, tels que la réduction des temps d’attente et la possibilité de se connecter depuis n’importe où, ont un impact positif sur la vie quotidienne et économique des bénéficiaires, notamment en réduisant les coûts de transport pour les personnes vivant dans des zones rurales. Amira Herdoiza, Directrice exécutive de Kimirina, souligne que ce système est destiné aux activités préventives, nécessitant un examen physique en personne en cas de besoin. En 2022, 2 054 personnes ont bénéficié des services de télémédecine. Les chiffres témoignent de l’impact positif du dispositif de télémédecine qui s’est révélé efficace pour surmonter les défis de la pandémie de COVID-19. Il s’inscrit aujourd’hui durablement comme un nouvel outil de l’offre de services de santé. Je fais un don
Lancement de la 4ème Semaine Internationale du Dépistage à Kuala Lumpur, en Malaisie
Temps de lecture : 3 minutes Du 20 au 26 novembre 2023 se tiendra la quatrième édition de la Semaine Internationale du Dépistage. Cette année, le lancement aura lieu à Kuala Lumpur (Malaisie), et sera organisé par Malaysian AIDS Council (MAC), partenaire de Coalition PLUS en Malaisie. Cette journée sera aussi marquée par le déploiement officiel du réseau de Coalition PLUS en Asie du Sud-Est avec de nouveaux partenaires significatifs en Inde, en Indonésie et en Thaïlande. La Semaine Internationale du Dépistage, pilier de la santé publique mondiale En seulement trois éditions, la Semaine Internationale du Dépistage s’est imposée comme la plus vaste opération de dépistage à l’échelle mondiale avec 53.919 réalisés lors de la précédente édition. Les tests couvrent un large éventail de maladies, notamment le VIH, les hépatites virales B et C, la syphilis, certains cancers comme celui du col de l’utérus ou le cancer anal, ainsi que d’autres infections sexuellement transmissibles. Coalition PLUS étend son réseau en Asie du Sud-Est Pour cette quatrième édition, la Malaisie a été choisie comme pays hôte pour le lancement de cet événement majeur. En parallèle, Coalition PLUS y dévoilera officiellement son extension dans la région d’Asie du Sud-Est. Stanislas Mommessin, Responsable des Partenariats chez Coalition PLUS, explique : “Pour l’édition 2023, MAC a été choisie sur la base d’une proposition très originale de double évènement : le lancement de la SID bien entendu, mais également le lancement du réseau de Coalition PLUS en Asie du Sud-Est dont il assurera la coordination d’autre part”. Stanislas Momessin L’extension de Coalition PLUS en Asie du Sud-Est représente une avancée majeure dans la lutte contre le VIH/sida et les hépatites dans la région. Anu Karunanithy, Directrice générale de MAC et membre du Conseil d’Administration de Coalition PLUS, souligne l’importance de cette collaboration : “Le fait d’avoir Coalition PLUS à nos côtés est une excellente nouvelle pour les organisations communautaires d’Asie. Grâce à cette nouvelle collaboration, nous aurons accès à l’expertise technique du réseau, à des conseils en termes de plaidoyer politique et surtout, à des ressources financières afin de mener à bien des programmes essentiels de dépistage, de prévention et de traitement du VIH, des IST, de la tuberculose et de l’hépatite C pour les personnes les plus vulnérables ”. Anu Karunanithy En Malaisie, 40 % des diagnostics positifs au VIH se font à des stades avancés La Malaisie, tout comme d’autres pays de la région, est confrontée à des défis persistants dans la lutte contre le VIH/sida. La marginalisation de certaines populations a créé des obstacles à l’accès aux services de prévention, de traitement et de soins du VIH. Ceci a pour conséquence « qu’environ 40 % des Malaisiens sont testés pour le VIH à un stade tardif de l’infection, ce qui signifie qu’ils ne bénéficient pas des avantages d’un diagnostic et d’un traitement précoces « , précise Anu. Par ailleurs, un autre défi majeur pour le pays réside dans l’augmentation du taux d’infection du VIH par voie de transmission sexuelle. Aujourd’hui, cela représente près de 95 % des nouvelles infections en Malaisie. Le gouvernement malaisien, de part un conservatisme social et religieux, a limité l’éducation sexuelle et les messages de prévention autour du VIH et des IST. Enfin, l’adoption de la PrEP parmi les populations clés, en particulier les personnes transgenres, reste faible avec un taux d’abandon élevé dû à une désinformation et à l’absence de consultation régulière dans les services de santé adéquats. Le recul de l’épidémie en Malaisie, ainsi qu’en Asie du Sud-Est, passera par les efforts continus en matière de lutte contre la stigmatisation, d’éducation du public, de sensibilisation des populations clés et de promotion des services de santé communautaires. Je fais un don
La deuxième édition du Sidastream à nouveau un succès
Temps de lecture : 2 minutes La deuxième édition du Sidastream, streaming caritatif organisé par huit streamers Twitch, s’est achevée aux alentours de minuit le dimanche 5 novembre. Cette année, l’événement a généré un total de 4 400,28 euros en dons en soutien à la lutte contre le VIH/sida et aux actions du réseau Coalition PLUS. Cette somme représente une augmentation de 35 % par rapport à la précédente édition. Une nouvelle réussite pour cet événement de streaming caritatif Le Sidastream #2 s’est clôturé dans un mélange de joie et de fatigue sur les chaînes des différents streamers engagés. Tout au long du week-end, ces derniers ont mobilisé leur propre communauté de viewers pour soutenir la lutte contre le VIH/sida grâce à des dons. Si l’objectif premier du Sidastream est de collecter de fonds, il constitue également une occasion essentielle de sensibiliser et d’informer un public diversifié. Il rappelle l’importance de la lutte contre l’épidémie de VIH/sida aux jeunes générations et la contribution que chacun peut y apporter. Une opportunité unique de toucher de nouveaux publics Un moment marquant du Sidastream #2 a été à nouveau la participation de Vincent Leclercq, Directeur général de Coalition PLUS, qui a répondu en direct aux questions des viewers sur le VIH/sida et les actions du réseau de Coalition PLUS à l’international. Dès le début de l’interview, il a exprimé son enthousiasme pour l’événement en soulignant son intérêt personnel pour les nouvelles technologies et le potentiel d’interaction avec de nouveaux publics. Il a déclaré : « J’ai toujours eu un goût pour tout ce qui touche au numérique en général, j’aime les nouvelles technologies, car cela permet des interactions avec de nouvelles personnes, via de nouvelles modalités d’échange et ainsi, toucher de nouveaux publics que nous ne touchons pas forcément avec nos actions de terrain ou nos réseaux sociaux plus traditionnels. » Les questions posées au cours de l’interview ont été riches et variées, couvrant des sujets allant de la prévention pratiquée par l’association à la fréquence des tests de dépistage. Revivez le live [Replay] Rendez-vous en 2024 ? Après deux éditions couronnées de succès, le Sidastream en envisage déjà une troisième en 2024. Avec une équipe de streamers en constante expansion, passant ainsi de 4 à 8 en l’espace d’une année, l’objectif est de continuer à faire vivre l’événement.
Certification des comptes 2022 de Coalition PLUS par le commissaire aux comptes
Temps de lecture : < 1 minute Labellisée Don en confiance, Coalition PLUS publie chaque année ses comptes certifiés par un commissaire aux comptes indépendant. Télécharger les rapports 2022 du Commissaire aux Comptes : rapport de CIS & fonds de dotation Téléchargez le rapport de Coalition PLUS Téléchargez le rapport du fonds de dotation
L’Essentiel 2022
Temps de lecture : < 1 minute Labellisée Don en confiance, Coalition PLUS réalise chaque année un Essentiel, afin de donner au public une information claire et synthétique sur notre organisation, son action et l’utilisation de ses fonds. Télécharger l’Essentiel 2022 de Coalition PLUS