Capitalisation

Parce que “savoir, c’est pouvoir”, depuis fin 2019, Coalition PLUS a décidé de formaliser la dynamique de capitalisation de notre expertise communautaire. Cette méthode de gestion des savoirs est en effet indispensable pour renforcer notre riposte communautaire au VIH et aux hépatites virales.

La capitalisation : transformer l’expérience en connaissance partageable

La capitalisation consiste à tirer les leçons des expériences passées pour produire un savoir accessible à tous-tes (sous forme de documents écrits et/ou de matériels graphiques, de vidéos etc.). Elle dévoile les logiques à l’œuvre derrière l’action de terrain, le “comment”, afin de les formaliser et de les partager. Pour ce faire, la capitalisation s’appuie, entre autres, sur les méthodes de collecte et d’analyse d’informations de la recherche en sciences sociales, comme par exemple : 

  • les entretiens qualitatifs ;
  • les questionnaires quantitatifs ;
  • les focus groups ;
  • l’analyse documentaire.

Les principaux objectifs de la capitalisation

Parce qu’elle favorise la transmission des connaissances et compétences acquises par la pratique, la capitalisation contribue à :

  • améliorer la qualité des actions en continu ;
  • faire évoluer les pratiques, anticipant, ainsi, le changement;
  • valoriser et promouvoir l’innovation ;
  • conserver la mémoire des actions passées et pérenniser les méthodes mises en œuvre

Ainsi, la capitalisation est indispensable pour conserver la mémoire des actions passées, anticiper le changement et renforcer la riposte au VIH et aux hépatites virales.

Capitaliser l’expertise communautaire pour renforcer la réponse aux grandes épidémies

Crise sanitaire, économique et climatique, changements politiques et sociaux… Pour répondre aux besoins des populations les plus vulnérables, les acteurs de la lutte mondiale contre le VIH et les hépatites virales doivent adapter leurs actions. Dans ce contexte, il est vital de pouvoir mobiliser efficacement les savoirs et savoir-faire communautaires.

Les communautés au cœur du processus de capitalisation

En effet, les personnes infectées, affectées et vulnérables sont en première ligne dans la riposte au VIH et aux hépatites virales. Pour cette raison, elles ont développé des compétences et connaissances indispensables pour prévenir les transmissions, atteindre les personnes les plus éloignées des soins et autonomiser leurs communautés dans la prise en charge de leur propre santé.

Un socle d’expertise reconnu 

De ce fait, nos associations communautaires, pionnières de la lutte contre le VIH ont constitué un socle d’expertise reconnu par les institutions internationales. Qu’il s’agisse de délivrer des services de santé de qualité par et pour les personnes infectées, affectées et vulnérables ; de faire entendre nos voix auprès des décideurs ; ou encore de mener à bien des projets de recherche communautaire : nos méthodes ont démontré leur efficacité. Elles doivent donc désormais être formalisées et largement partagées, valorisées, au sein de notre réseau et au-delà.