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Johnson doit suivre Gilead dans le Patent Pool

Médicaments anti-VIH : Johnson doit suivre Gilead dans le Patent Pool !
Le 20 décembre, les laboratoires Johnson ont annoncé leur refus  de rejoindre Gilead et les National Institutes of Health dans le Patent Pool. Coalition PLUS dénonce ce refus, et appelle Johnson à revenir à la raison.
PATENT POOL
Le Patent Pool est une initiative lancée par UNITAID afin de permettre l’accès à des versions génériques des médicaments anti-VIH . Cette initiative prévoit que les laboratoires occidentaux autorisent la commercialisation au Sud de version génériques bon marché de leurs médicaments anti-VIH. En échange, ils reçoivent des redevances sur les ventes de génériques au Sud.
Deux grands propriétaires de brevets anti-VIH ont déjà signé avec le Patent Pool. Il s’agit tout d’abord du laboratoire américain Gilead, premier acteur du marché anti-VIH, avec environ 50% du marché mondial en valeur. Le deuxième participant au Patent Pool est le National Institute of Health américain, premier détenteur public de brevets pharmaceutiques au monde.
JOHNSON A LA TRAINE
Alors que les principaux laboratoires fabricant des médicaments anti-VIH (GSK, Pfizer, BMS et Boehringer) sont en négociation avec le Patent Pool , Johnson a annoncé qu’il s’y refusait.
Pourtant, les produits de Johnson sont ceux auxquels les malades du Sud ont le plus urgemment besoin d’avoir accès sous forme générique. En effet, Johnson est derrière les toutes dernières avancées thérapeutiques anti-VIH : rilpivirine, darunavir, et etravirine. Ces médicaments récents n’existent pas en génériques, et sont donc inaccessibles pour les malades des pays en développement. Aujourd’hui, le refus de Johnson de rejoindre le Patent Pool coûte des vies.
Johnson a aussi annoncé des accords bilatéraux avec quelques fabricants de génériques. Malheureusement, ces accords n’ont aucune visée sanitaire, mais simplement commerciale. Ainsi, d’après nos informations, ils contiennent des clauses limitant la baisse des prix des génériques : peu de pays inclus, peu de fabricants autorisés, des prix planchers à ne pas dépasser, des monopoles sur les ingrédients et les intrants, etc. Pour preuve : Johnson refuse catégoriquement de rendre publics les termes de ses soi-disantes « licences humanitaires ». Par contraste, le laboratoire Gilead n’a pas hésité à publier intégralement sur internet sa licence signée avec le Patent Pool, en toute transparence. Résultat : les licences « humanitaires » de Johnson sont si restrictives qu’aucun médicament générique n’a encore pu en sortir , et ce alors que ces licences avaient été annoncées en 2008 et 2009 . Concrètement, cela signifie que que les malades des pays pauvres n'ont toujours pas accès à ces médicaments vitaux.
Le laboratoire Johnson est pourtant le fabricant des produits pour bébé Cadum, qui s’enorgueillit d’avoir lancé l’initiative ’No Baby Born with HIV’ . Malheureusement, Johnson préfère laisser mourir les bébés infectés par le VIH, plutôt que de les laisser accéder à des versions génériques de ses médicaments anti-VIH fabriquées grâce au Patent Pool.
EXIGENCES
Coalition PLUS exige que Johnson rejoigne immédiatement le Patent Pool, et qu’il lui concède des licences honnêtes et complètes, qui respectent véritablement les besoins des malades du sida des pays en développement, en matière de baisse rapide des prix et de concurrence maximale entre fabricants.
En particulier, nous exigeons de Johnson de : (i) autoriser une concurrence générique maximale sur ses produits VIH, couvrant l’ensemble des pays développement ; (ii) permettre que les génériques de ses antirétroviraux soient disponibles partout dans le monde en développement, c’est à dire y compris dans les pays dits « à revenu intermédiaire », tels le Maroc ou l’Equateur ; (iii) permettre la fabrication de génériques n’importe où dans le monde en développement, sans restriction de pays ; (iv) renoncer à toute restriction touchant la fabrication générique des principes actifs ; (v) renoncer à toute mesure à l’encontre des fabricants de génériques qui approvisionnement en médicaments un pays ayant dû émettre une licence obligatoire contre Johnson.
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Médicaments anti-VIH : Johnson doit suivre Gilead dans le Patent Pool !

Le 20 décembre, les laboratoires Johnson ont annoncé leur refus  de rejoindre Gilead et les National Institutes of Health dans le Patent Pool. Coalition PLUS dénonce ce refus, et appelle Johnson à revenir à la raison.
Médicaments anti-VIH : Johnson doit suivre Gilead dans le Patent Pool !
Le 20 décembre, les laboratoires Johnson ont annoncé leur refus  de rejoindre Gilead et les National Institutes of Health dans le Patent Pool. Coalition PLUS dénonce ce refus, et appelle Johnson à revenir à la raison.
PATENT POOL
Le Patent Pool est une initiative lancée par UNITAID afin de permettre l’accès à des versions génériques des médicaments anti-VIH . Cette initiative prévoit que les laboratoires occidentaux autorisent la commercialisation au Sud de version génériques bon marché de leurs médicaments anti-VIH. En échange, ils reçoivent des redevances sur les ventes de génériques au Sud.
Deux grands propriétaires de brevets anti-VIH ont déjà signé avec le Patent Pool. Il s’agit tout d’abord du laboratoire américain Gilead, premier acteur du marché anti-VIH, avec environ 50% du marché mondial en valeur. Le deuxième participant au Patent Pool est le National Institute of Health américain, premier détenteur public de brevets pharmaceutiques au monde.
JOHNSON A LA TRAINE
Alors que les principaux laboratoires fabricant des médicaments anti-VIH (GSK, Pfizer, BMS et Boehringer) sont en négociation avec le Patent Pool , Johnson a annoncé qu’il s’y refusait.
Pourtant, les produits de Johnson sont ceux auxquels les malades du Sud ont le plus urgemment besoin d’avoir accès sous forme générique. En effet, Johnson est derrière les toutes dernières avancées thérapeutiques anti-VIH : rilpivirine, darunavir, et etravirine. Ces médicaments récents n’existent pas en génériques, et sont donc inaccessibles pour les malades des pays en développement. Aujourd’hui, le refus de Johnson de rejoindre le Patent Pool coûte des vies.
Johnson a aussi annoncé des accords bilatéraux avec quelques fabricants de génériques. Malheureusement, ces accords n’ont aucune visée sanitaire, mais simplement commerciale. Ainsi, d’après nos informations, ils contiennent des clauses limitant la baisse des prix des génériques : peu de pays inclus, peu de fabricants autorisés, des prix planchers à ne pas dépasser, des monopoles sur les ingrédients et les intrants, etc. Pour preuve : Johnson refuse catégoriquement de rendre publics les termes de ses soi-disantes « licences humanitaires ». Par contraste, le laboratoire Gilead n’a pas hésité à publier intégralement sur internet sa licence signée avec le Patent Pool, en toute transparence. Résultat : les licences « humanitaires » de Johnson sont si restrictives qu’aucun médicament générique n’a encore pu en sortir , et ce alors que ces licences avaient été annoncées en 2008 et 2009 . Concrètement, cela signifie que que les malades des pays pauvres n'ont toujours pas accès à ces médicaments vitaux.
Le laboratoire Johnson est pourtant le fabricant des produits pour bébé Cadum, qui s’enorgueillit d’avoir lancé l’initiative ’No Baby Born with HIV’ . Malheureusement, Johnson préfère laisser mourir les bébés infectés par le VIH, plutôt que de les laisser accéder à des versions génériques de ses médicaments anti-VIH fabriquées grâce au Patent Pool.
EXIGENCES
Coalition PLUS exige que Johnson rejoigne immédiatement le Patent Pool, et qu’il lui concède des licences honnêtes et complètes, qui respectent véritablement les besoins des malades du sida des pays en développement, en matière de baisse rapide des prix et de concurrence maximale entre fabricants.
En particulier, nous exigeons de Johnson de : (i) autoriser une concurrence générique maximale sur ses produits VIH, couvrant l’ensemble des pays développement ; (ii) permettre que les génériques de ses antirétroviraux soient disponibles partout dans le monde en développement, c’est à dire y compris dans les pays dits « à revenu intermédiaire », tels le Maroc ou l’Equateur ; (iii) permettre la fabrication de génériques n’importe où dans le monde en développement, sans restriction de pays ; (iv) renoncer à toute restriction touchant la fabrication générique des principes actifs ; (v) renoncer à toute mesure à l’encontre des fabricants de génériques qui approvisionnement en médicaments un pays ayant dû émettre une licence obligatoire contre Johnson.
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Médicaments anti-VIH : Johnson doit suivre Gilead dans le Patent Pool !

Le 20 décembre, les laboratoires Johnson ont annoncé leur refus  de rejoindre Gilead et les National Institutes of Health dans le Patent Pool. Coalition PLUS dénonce ce refus, et appelle Johnson à revenir à la raison.

Selon un économiste du FMI, taxer les transactions financières, c’est faisable !

Un rapport publié par un économiste du FMI ce jeudi 4 août indique que taxer les transactions financières est tout à fait possible d’un point de vue pratique. Il recommande d'avoir "une législation cohérente" et de prévoir des sanctions appropriées pour éviter le contournement de la taxe.
Un rapport publié par un économiste du FMI ce jeudi 4 août indique que taxer les transactions financières est tout à fait possible d’un point de vue pratique. Il recommande d'avoir "une législation cohérente" et de prévoir des sanctions appropriées pour éviter le contournement de la taxe.

Conférence IAS 2011 : Dépister plus, dépister mieux !


Quelles stratégies pour dépister plus et mieux ?
C’était la question posée dans une session du lundi 18 juillet.


Quelles stratégies pour dépister plus et mieux ?
C’était la question posée dans une session du lundi 18 juillet.

G20 : Taxer la spéculation pour redistribuer les richesses

Aujourd'hui 22 juin, des associations partenaires de la campagne « Robin des bois » pour la taxe sur les transactions financières (Oxfam, ATTAC et d'autres associations qui soutiennent la campagne) organisent un rassemblement citoyen au Jardin des Tuileries. Elles protestent contre l'attentisme du G20 face à la spéculation, au moment où se réunissent à Paris les ministres de l'agriculture des vingt pays les plus riches.  

AIDES, Sidaction, Solthis, Solidarité Sida et Coalition PLUS sont solidaires du rassemblement des Tuileries.Aujourd'hui 22 juin, des associations partenaires de la campagne « Robin des bois » pour la taxe sur les transactions financières (Oxfam, ATTAC et d'autres associations qui soutiennent la campagne) organisent un rassemblement citoyen au Jardin des Tuileries. Elles protestent contre l'attentisme du G20 face à la spéculation, au moment où se réunissent à Paris les ministres de l'agriculture des vingt pays les plus riches.  

AIDES, Sidaction, Solthis, Solidarité Sida et Coalition PLUS sont solidaires du rassemblement des Tuileries.

La France et les Nations Unies s’engagent à soigner 15 millions de maladesLa France...



New York, 9 juin 2011

Sarkozy doit convoquer un sommet spécial, et taxer les transactions financières



New York, 9 juin 2011

Sarkozy doit convoquer un sommet spécial, et taxer les transactions financières

Nos programmes

Chapeau de la page Évènements. Suivez nos manifestations.

Rapport d’activités 2010: « Les états les plus riches ont refusé d’augmenter leur financement au...

"Les états les plus riches ont refusé d’augmenter leur financement au Fonds mondial" La vie associative est un élément clé de Coalition PLUS. Elle permet...

Le franc succès de la soirée « Sidaction Maroc 2010 » de l’ALCS



L’ALCS se félicite du succès de la soirée Sidaction Maroc 2010 produite par 2M et diffusée le 17 décembre sur 2M et 2M Maroc. L’émission, parrainée par Gad Elmaleh et brillamment animée par le duo Choumicha et Ali Baddou, a connu la participation gracieuse d’un grand nombre d’artistes et d’invités de marque aussi bien du Maroc que de l’étranger.

Les valeurs qui nous animent

Nos valeurs
Les Fondateurs rappellent également que l’action de l’Union repose sur le partage par les Adhérents des valeurs fondatrices suivantes :
Démarche communautaire
Elle est au cœur de l’action des Adhérents de l’Union et a pour but d’impliquer les personnes infectées, affectées ou vulnérables à l’infection au VIH/sida tout à la fois dans l’expression de leurs problèmes de santé, la définition de leurs besoins, leurs priorités, mais aussi dans la prise de décision, ainsi que la réalisation et l’évaluation des actions de santé visant la lutte contre le VIH/sida dans le cadre d’une approche globale et un objectif de transformation sociétale.
Impartialité
Les Adhérents de la Coalition ne font aucune distinction de nationalité, de race, de genre, de religion, de condition sociale, d’appartenance politique, d’identité culturelle, de sexualité, de style de vie. Elles ne font également aucune distinction entre les personnes auprès desquelles elles s’engagent au regard de leurs choix thérapeutiques. Leur principale mission est d’apporter soutien et assistance à toute personne atteinte ou particulièrement vulnérable par rapport à l'infection VIH/sida.
Indépendance
Afin de préserver sa liberté dans ses choix d’actions et les moyens mis en œuvre pour les réaliser, les Adhérents de la Coalition sont indépendants de toute famille religieuse, morale, politique ou scientifique.
Confidentialité
Les Adhérents de la Coalition assurent l’anonymat des personnes qu’elles soutiennent ainsi que la confidentialité de leur action auprès d’elles, à l'intérieur comme à l'extérieur des associations. Cette règle, établie dans le souci du respect de la protection des personnes, ne constitue néanmoins pas un obstacle à la remontée des informations et des dysfonctionnements sur les situations que vivent les personnes atteintes et leurs proches, base de l'action militante de l’Union.
Liberté d’expression
La Coalition est un espace de libre confrontation des idées et des choix sur toutes les questions liées à l'infection VIH/sida.
Les Fondateurs rappellent que l’action de l’Union repose sur le partage par les Adhérents des valeurs fondatrices suivantes :

Démarche communautaire
Elle est au cœur de l’action des Adhérents de l’Union et a pour but d’impliquer les personnes infectées, affectées ou vulnérables à l’infection au VIH/sida tout à la fois dans l’expression de leurs problèmes de santé, la définition de leurs besoins, leurs priorités, mais aussi dans la prise de décision, ainsi que la réalisation et l’évaluation des actions de santé visant la lutte contre le VIH/sida dans le cadre d’une approche globale et un objectif de transformation sociétale.

Impartialité
Les Adhérents de la Coalition ne font aucune distinction de nationalité, de race, de genre, de religion, de condition sociale, d’appartenance politique, d’identité culturelle, de sexualité, de style de vie. Elles ne font également aucune distinction entre les personnes auprès desquelles elles s’engagent au regard de leurs choix thérapeutiques. Leur principale mission est d’apporter
Nos valeurs
Les Fondateurs rappellent également que l’action de l’Union repose sur le partage par les Adhérents des valeurs fondatrices suivantes :
Démarche communautaire
Elle est au cœur de l’action des Adhérents de l’Union et a pour but d’impliquer les personnes infectées, affectées ou vulnérables à l’infection au VIH/sida tout à la fois dans l’expression de leurs problèmes de santé, la définition de leurs besoins, leurs priorités, mais aussi dans la prise de décision, ainsi que la réalisation et l’évaluation des actions de santé visant la lutte contre le VIH/sida dans le cadre d’une approche globale et un objectif de transformation sociétale.
Impartialité
Les Adhérents de la Coalition ne font aucune distinction de nationalité, de race, de genre, de religion, de condition sociale, d’appartenance politique, d’identité culturelle, de sexualité, de style de vie. Elles ne font également aucune distinction entre les personnes auprès desquelles elles s’engagent au regard de leurs choix thérapeutiques. Leur principale mission est d’apporter soutien et assistance à toute personne atteinte ou particulièrement vulnérable par rapport à l'infection VIH/sida.
Indépendance
Afin de préserver sa liberté dans ses choix d’actions et les moyens mis en œuvre pour les réaliser, les Adhérents de la Coalition sont indépendants de toute famille religieuse, morale, politique ou scientifique.
Confidentialité
Les Adhérents de la Coalition assurent l’anonymat des personnes qu’elles soutiennent ainsi que la confidentialité de leur action auprès d’elles, à l'intérieur comme à l'extérieur des associations. Cette règle, établie dans le souci du respect de la protection des personnes, ne constitue néanmoins pas un obstacle à la remontée des informations et des dysfonctionnements sur les situations que vivent les personnes atteintes et leurs proches, base de l'action militante de l’Union.
Liberté d’expression
La Coalition est un espace de libre confrontation des idées et des choix sur toutes les questions liées à l'infection VIH/sida.
Les Fondateurs rappellent que l’action de l’Union repose sur le partage par les Adhérents des valeurs fondatrices suivantes :

Démarche communautaire
Elle est au cœur de l’action des Adhérents de l’Union et a pour but d’impliquer les personnes infectées, affectées ou vulnérables à l’infection au VIH/sida tout à la fois dans l’expression de leurs problèmes de santé, la définition de leurs besoins, leurs priorités, mais aussi dans la prise de décision, ainsi que la réalisation et l’évaluation des actions de santé visant la lutte contre le VIH/sida dans le cadre d’une approche globale et un objectif de transformation sociétale.

Impartialité
Les Adhérents de la Coalition ne font aucune distinction de nationalité, de race, de genre, de religion, de condition sociale, d’appartenance politique, d’identité culturelle, de sexualité, de style de vie. Elles ne font également aucune distinction entre les personnes auprès desquelles elles s’engagent au regard de leurs choix thérapeutiques. Leur principale mission est d’apporter

Focus sur l’association congolaise, ACS/AMO Congo

Focus sur l’association congolaise, ACS / AMO Congo
La République Démocratique du Congo connait aujourd’hui une épidémie généralisée. En effet, le taux de prévalence du pays (proportion de la population touchée par le VIH/sida) est aujourd’hui de 3,4%. L’épidémie devient de plus en plus rurale et touche de plus en plus de femmes (56%) et de jeunes.
Face à cette situation, la réponse nationale est particulièrement faible. Par manque de ressources et de gouvernance, l’Etat n’est pas en mesure de s’impliquer financièrement. Même s’il existe un Programme National de Lutte contre le Sida (PNLS), et qu’il était très fort il y a quelques années, il n’est aujourd'hui plus efficace. C’est dans ce contexte qu’est apparu ACS / AMO Congo.
Une association pour les orphelins
L’association est née d’une observation : les enfants des femmes qui mourraient du VIH/sida pouvaient rester plusieurs semaines à errer dans les hôpitaux : que pouvait-on alors faire pour eux ?
Une petite organisation s’est alors formée pour chercher les frères et sœurs de ces orphelins, pour leur trouver une famille d’accueil. Le docteur Henri Mukumbi, aujourd’hui directeur de l'association, a alors utilisé ses contacts à la Croix Rouge. L’idée principale était de demander leur souhait aux mères malades, avant leur disparition, quant à l’avenir de leurs enfants.
En 1993, Henri Mukumbi se voit proposer par John Helling, son supérieur au Comité International de la Croix Rouge, qui deviendra le premier directeur d’ACS / AMO Congo, de créer avec lui une association. Les premiers investissements leur permettent d’acquérir un bureau à Kinshasa et une voiturette.
Pendant les cinq premières années de son existence, l’association développe essentiellement des activités de prise en charge d’enfants orphelins du sida. Depuis 1997, la vision de travail d’ACS/AMO Congo s’est élargie à la prévention contre l’infection à VIH/SIDA, et à la mobilisation. L’organisation a vite joué un rôle déterminant dans la prise en charge des personnes vivant avec le VIH/SIDA dans la communauté de la RDC.
Aujourd’hui, ACS / AMO Congo œuvre dans 8 provinces en République Démocratique du Congo, emploie 267 salariés et est une des plus grande association communautaire de lutte contre le VIH/sida en RDC. Elle possède un programme de prise en charge globale : prévention, dépistage, traitement (au sein des Centres de Traitement Ambulatoires, les CTA), prise en charge psycho-sociale.
Les CTA, plus qu’une prise en charge médicale, un véritable réseau social
Dès la naissance de l’association, les CTA voient le jour dans le but de créer un environnement favorable aux patients, afin que ceux-ci se sentent bien à chaque étape de leur traitement. Destinés aux malades qui étaient traditionnellement envoyés dans les hôpitaux, sans pour autant avoir besoin d’une hospitalisation, les CTA permettent aux bénéficiaires de retrouver une dignité.
Le dépistage volontaire constitue le point d’entrée au CTA. Il permet aux bénéficiaires d’accéder à des examens et analyses plus poussés en cas de résultat positif et surtout à une consultation médicale. Un patient se rend au CTA une fois par mois pour le suivi médical et pour recevoir ses médicaments : là-bas il est connu du personnel médial. Il ne paye un ticket modérateur que s’il le souhaite et qu’il le peut.
Mais en dehors du volet médical, ces centres offrent aux malades l’opportunité de se sentir en vie en proposant un grand nombre d’activité. Tout d’abord, les personnes vivant avec le VIH/sida (PVVIH) se retrouvent tous les mois pour un groupe de parole et de soutien. Les nouveaux cas sont présentés aux anciens qui partagent leur expérience. C’est un moment privilégiés, surtout pour ceux qui n’ont pas partagé leur statut sérologique avec leur entourage : ici la parole est libre.
GROUPE DE SUPPORT 1
GROUPE DE SUPPORT 2
Chaque année est organisée à Noël une journée festive et conviviale lors de laquelle les bénéficiaires s’échangent des cadeaux. Deux fois par ans ont lieu des journées de fête, avec un grand repas et de la musique, où chacun participe en apportant à manger et en cotisant à hauteur de ses possibilités. Deux excursions au cours desquelles le groupe passe la journée en pleine nature au bord du fleuve ont également lieu chaque année.
C’est un véritable sentiment de solidarité qui nait au sein du groupe : ils s’appellent régulièrement, se soutiennent, se rendent visite.
Le programme d’Activités Génératrices de Revenus : l’opportunité d’acquérir une indépendance financière
La réponse psycho-social à l’épidémie du VIH/sida passe aussi, pour ACS / AMO Congo par le programme d’Activités Génératrices de Revenus (AGR), qui a été développé dès les débuts de l’association et qui jusqu’ici permis à près de 2000 bénéficiaires de devenir indépendant financièrement.
Toute personne souhaitant participer au programme AGR suit en premier lieu une formation en technique de gestion dispensée au sein de l’association. Ensuite, la personne établit un projet détaillé. Ceux qui bénéficient du programme sont souvent des personnes veuves,  des ainés de fratrie qui ont leurs frères et sœurs à charge, ou des familles d’accueil d’orphelins.
L’association se charge de l’achat du matériel nécessaire à démarrer leur affaire et leur remet. Le développement des activités est ensuite suivi par une équipe de volontaires qui sont chargés de rédiger un rapport tous les mois.
Voici quelques exemple :
L’école de couture offre une formation à de jeunes filles qui ont perdu leurs parents, à l’issue de laquelle elles reçoivent une machine à coudre grâce à laquelle elles pourront toucher un revenu qui leur permettre de prendre en charge leurs frères et sœur.
ECOLE DE COUTURE
Le  centre culturel est composé d’un centre de formation à destination des orphelins, d’un cyber café géré par les enfants formés, d’un centre de bureautique, d’une bibliothèque. La structure dispense également des cours d’anglais. Pour sa deuxième année de fonctionnement, le centre est autonome financièrement.
CENTRE CULTUREL 1 2 3
Ce salon de coiffure a été ouvert par un jeune homme à Kinshasa il y a quelques années. La clientèle est fidèle et le salon fonctionne bien.
SALON DE COIFFURE
Quels défis pour ACS / AMO Congo ?
Les activités de l’association se diversifie toujours et l’association s’intéresse aujourd’hui à la recherche : opérationnelle en partenariat avec les universités, ou communautaire, au sein du programme de la Coalition PLUS.
Fin 2009, grâce à l’association, 11 000 malades étaient sous traitements antirétroviraux (ARV), soit un tiers de la réponse nationale globale, qui elle ne couvre que 10% des malades. Il y a donc encore beaucoup de travail pour atteindre une couverture totale…
La prévention nationale, quant à elle, ne touche que 30% de la population.  Elle est essentiellement axée sur les jeunes : en effet, la prévention au VIH/sida est à présent incluse dans le programme scolaire.
Un programme de prévention original et innovant : la Communication incitative au Changement de Comportement (CCC)
La campagne de prévention CCC de l’association ACS / AMO Congo est innovante : elle a lieu dans les lieux d’ambiance comme les bars, les boîtes de nuit, les hôtels ou les buvettes de Kinshasa mais aussi de 7 autres provinces de la République Démocratique du Congo.
Le but étant d’aider les personnes fréquentant ces endroits ou vivant aux alentours à mieux se prémunir contre les pratiques sexuelles qui les exposent à la contamination au VIH/Sida, mais aussi d’informer sur l’épidémie, les modes de contamination, les moyens de prévention, le dépistage volontaire, le traitement ARV,  et de réduire la stigmatisation et les fausses croyances.
Le projet comporte deux approches : la sensibilisation de masse, et la proximité communautaire.
VOLONTAIRES
La sensibilisation de masse vise à transmettre des messages spécifiques sur le VIH/sida à une foule hétérogène. Les activités de sensibilisation de masse sont menées par des équipes de volontaires bien visibles, portant t-shirts et chapeaux verts, et qui offrent un véritable spectacle constitués de sketches, de performances musicales et de jeu-concours. Banderoles, dépliants et matériel de sonorisation : la clientèle ne peut pas les rater et est même invitée à participer à l’animation et à gagner des lots : casquettes, t-shirts, préservatifs…
L’approche de proximité communautaire, plus discrète, consiste à créer des petits groupes de discussion autour des tables de ces mêmes lieux d’ambiance. Echange et partage sont au programme de ses interventions plus intimistes.
CCC1
CCC2
L’objectif de Guy Bongongo, chargé de communication pour ACS / AMO Congo, et responsable de la mise en place de ce programme de prévention, est de toucher par son programme de prévention près de 62 000 personnes à travers le pays par les actions de masse, et près de 70 000 lors de discussions de proximité. Mais surtout, il compte inciter environ 13 000 personnes au dépistage, trop peu pratiquer en RDC.


La République Démocratique du Congo connait aujourd’hui une épidémie généralisée. En effet, le taux de prévalence du pays (proportion de la population touchée par le VIH/sida) est aujourd’hui de 3,4%. L’épidémie devient de plus en plus rurale et touche de plus en plus de femmes (56%) et de jeunes. 
Face à cette situation, la réponse nationale est particulièrement faible. Par manque de ressources et de gouvernance, l’Etat n’est pas en mesure de s’impliquer financièrement. Même s’il existe un Programme National de Lutte contre le Sida (PNLS), et qu’il était très fort il y a quelques années, il n’est aujourd'hui plus efficace. C’est dans ce contexte qu’est apparu ACS / AMO Congo.
Focus sur l’association congolaise, ACS / AMO Congo
La République Démocratique du Congo connait aujourd’hui une épidémie généralisée. En effet, le taux de prévalence du pays (proportion de la population touchée par le VIH/sida) est aujourd’hui de 3,4%. L’épidémie devient de plus en plus rurale et touche de plus en plus de femmes (56%) et de jeunes.
Face à cette situation, la réponse nationale est particulièrement faible. Par manque de ressources et de gouvernance, l’Etat n’est pas en mesure de s’impliquer financièrement. Même s’il existe un Programme National de Lutte contre le Sida (PNLS), et qu’il était très fort il y a quelques années, il n’est aujourd'hui plus efficace. C’est dans ce contexte qu’est apparu ACS / AMO Congo.
Une association pour les orphelins
L’association est née d’une observation : les enfants des femmes qui mourraient du VIH/sida pouvaient rester plusieurs semaines à errer dans les hôpitaux : que pouvait-on alors faire pour eux ?
Une petite organisation s’est alors formée pour chercher les frères et sœurs de ces orphelins, pour leur trouver une famille d’accueil. Le docteur Henri Mukumbi, aujourd’hui directeur de l'association, a alors utilisé ses contacts à la Croix Rouge. L’idée principale était de demander leur souhait aux mères malades, avant leur disparition, quant à l’avenir de leurs enfants.
En 1993, Henri Mukumbi se voit proposer par John Helling, son supérieur au Comité International de la Croix Rouge, qui deviendra le premier directeur d’ACS / AMO Congo, de créer avec lui une association. Les premiers investissements leur permettent d’acquérir un bureau à Kinshasa et une voiturette.
Pendant les cinq premières années de son existence, l’association développe essentiellement des activités de prise en charge d’enfants orphelins du sida. Depuis 1997, la vision de travail d’ACS/AMO Congo s’est élargie à la prévention contre l’infection à VIH/SIDA, et à la mobilisation. L’organisation a vite joué un rôle déterminant dans la prise en charge des personnes vivant avec le VIH/SIDA dans la communauté de la RDC.
Aujourd’hui, ACS / AMO Congo œuvre dans 8 provinces en République Démocratique du Congo, emploie 267 salariés et est une des plus grande association communautaire de lutte contre le VIH/sida en RDC. Elle possède un programme de prise en charge globale : prévention, dépistage, traitement (au sein des Centres de Traitement Ambulatoires, les CTA), prise en charge psycho-sociale.
Les CTA, plus qu’une prise en charge médicale, un véritable réseau social
Dès la naissance de l’association, les CTA voient le jour dans le but de créer un environnement favorable aux patients, afin que ceux-ci se sentent bien à chaque étape de leur traitement. Destinés aux malades qui étaient traditionnellement envoyés dans les hôpitaux, sans pour autant avoir besoin d’une hospitalisation, les CTA permettent aux bénéficiaires de retrouver une dignité.
Le dépistage volontaire constitue le point d’entrée au CTA. Il permet aux bénéficiaires d’accéder à des examens et analyses plus poussés en cas de résultat positif et surtout à une consultation médicale. Un patient se rend au CTA une fois par mois pour le suivi médical et pour recevoir ses médicaments : là-bas il est connu du personnel médial. Il ne paye un ticket modérateur que s’il le souhaite et qu’il le peut.
Mais en dehors du volet médical, ces centres offrent aux malades l’opportunité de se sentir en vie en proposant un grand nombre d’activité. Tout d’abord, les personnes vivant avec le VIH/sida (PVVIH) se retrouvent tous les mois pour un groupe de parole et de soutien. Les nouveaux cas sont présentés aux anciens qui partagent leur expérience. C’est un moment privilégiés, surtout pour ceux qui n’ont pas partagé leur statut sérologique avec leur entourage : ici la parole est libre.
GROUPE DE SUPPORT 1
GROUPE DE SUPPORT 2
Chaque année est organisée à Noël une journée festive et conviviale lors de laquelle les bénéficiaires s’échangent des cadeaux. Deux fois par ans ont lieu des journées de fête, avec un grand repas et de la musique, où chacun participe en apportant à manger et en cotisant à hauteur de ses possibilités. Deux excursions au cours desquelles le groupe passe la journée en pleine nature au bord du fleuve ont également lieu chaque année.
C’est un véritable sentiment de solidarité qui nait au sein du groupe : ils s’appellent régulièrement, se soutiennent, se rendent visite.
Le programme d’Activités Génératrices de Revenus : l’opportunité d’acquérir une indépendance financière
La réponse psycho-social à l’épidémie du VIH/sida passe aussi, pour ACS / AMO Congo par le programme d’Activités Génératrices de Revenus (AGR), qui a été développé dès les débuts de l’association et qui jusqu’ici permis à près de 2000 bénéficiaires de devenir indépendant financièrement.
Toute personne souhaitant participer au programme AGR suit en premier lieu une formation en technique de gestion dispensée au sein de l’association. Ensuite, la personne établit un projet détaillé. Ceux qui bénéficient du programme sont souvent des personnes veuves,  des ainés de fratrie qui ont leurs frères et sœurs à charge, ou des familles d’accueil d’orphelins.
L’association se charge de l’achat du matériel nécessaire à démarrer leur affaire et leur remet. Le développement des activités est ensuite suivi par une équipe de volontaires qui sont chargés de rédiger un rapport tous les mois.
Voici quelques exemple :
L’école de couture offre une formation à de jeunes filles qui ont perdu leurs parents, à l’issue de laquelle elles reçoivent une machine à coudre grâce à laquelle elles pourront toucher un revenu qui leur permettre de prendre en charge leurs frères et sœur.
ECOLE DE COUTURE
Le  centre culturel est composé d’un centre de formation à destination des orphelins, d’un cyber café géré par les enfants formés, d’un centre de bureautique, d’une bibliothèque. La structure dispense également des cours d’anglais. Pour sa deuxième année de fonctionnement, le centre est autonome financièrement.
CENTRE CULTUREL 1 2 3
Ce salon de coiffure a été ouvert par un jeune homme à Kinshasa il y a quelques années. La clientèle est fidèle et le salon fonctionne bien.
SALON DE COIFFURE
Quels défis pour ACS / AMO Congo ?
Les activités de l’association se diversifie toujours et l’association s’intéresse aujourd’hui à la recherche : opérationnelle en partenariat avec les universités, ou communautaire, au sein du programme de la Coalition PLUS.
Fin 2009, grâce à l’association, 11 000 malades étaient sous traitements antirétroviraux (ARV), soit un tiers de la réponse nationale globale, qui elle ne couvre que 10% des malades. Il y a donc encore beaucoup de travail pour atteindre une couverture totale…
La prévention nationale, quant à elle, ne touche que 30% de la population.  Elle est essentiellement axée sur les jeunes : en effet, la prévention au VIH/sida est à présent incluse dans le programme scolaire.
Un programme de prévention original et innovant : la Communication incitative au Changement de Comportement (CCC)
La campagne de prévention CCC de l’association ACS / AMO Congo est innovante : elle a lieu dans les lieux d’ambiance comme les bars, les boîtes de nuit, les hôtels ou les buvettes de Kinshasa mais aussi de 7 autres provinces de la République Démocratique du Congo.
Le but étant d’aider les personnes fréquentant ces endroits ou vivant aux alentours à mieux se prémunir contre les pratiques sexuelles qui les exposent à la contamination au VIH/Sida, mais aussi d’informer sur l’épidémie, les modes de contamination, les moyens de prévention, le dépistage volontaire, le traitement ARV,  et de réduire la stigmatisation et les fausses croyances.
Le projet comporte deux approches : la sensibilisation de masse, et la proximité communautaire.
VOLONTAIRES
La sensibilisation de masse vise à transmettre des messages spécifiques sur le VIH/sida à une foule hétérogène. Les activités de sensibilisation de masse sont menées par des équipes de volontaires bien visibles, portant t-shirts et chapeaux verts, et qui offrent un véritable spectacle constitués de sketches, de performances musicales et de jeu-concours. Banderoles, dépliants et matériel de sonorisation : la clientèle ne peut pas les rater et est même invitée à participer à l’animation et à gagner des lots : casquettes, t-shirts, préservatifs…
L’approche de proximité communautaire, plus discrète, consiste à créer des petits groupes de discussion autour des tables de ces mêmes lieux d’ambiance. Echange et partage sont au programme de ses interventions plus intimistes.
CCC1
CCC2
L’objectif de Guy Bongongo, chargé de communication pour ACS / AMO Congo, et responsable de la mise en place de ce programme de prévention, est de toucher par son programme de prévention près de 62 000 personnes à travers le pays par les actions de masse, et près de 70 000 lors de discussions de proximité. Mais surtout, il compte inciter environ 13 000 personnes au dépistage, trop peu pratiquer en RDC.


La République Démocratique du Congo connait aujourd’hui une épidémie généralisée. En effet, le taux de prévalence du pays (proportion de la population touchée par le VIH/sida) est aujourd’hui de 3,4%. L’épidémie devient de plus en plus rurale et touche de plus en plus de femmes (56%) et de jeunes. 
Face à cette situation, la réponse nationale est particulièrement faible. Par manque de ressources et de gouvernance, l’Etat n’est pas en mesure de s’impliquer financièrement. Même s’il existe un Programme National de Lutte contre le Sida (PNLS), et qu’il était très fort il y a quelques années, il n’est aujourd'hui plus efficace. C’est dans ce contexte qu’est apparu ACS / AMO Congo.