Ukraine : Assurer l’accueil des réfugiés en Roumanie

Dans les bureaux de notre membre en Roumanie, l'accueil des réfugiés en provenance d'Ukraine s'organise.

Propos recueillis auprès de Mihai Lixandru (Bucarest) – Project Manager pour ARAS (Association Roumaine Anti-Sida), membre du réseau Coalition PLUS.

Depuis le début de l’offensive russe, les pays voisins à l’Ukraine ont joué un rôle majeur dans l’accueil des réfugiés. La Roumanie en fait partie avec plus de 300.000 ukrainiens arrivés sur son territoire. Bien que la majorité continue sa route vers d’autres pays de l’Ouest, les besoins pour assurer un accueil optimal restent colossaux.

Dès le début de la guerre, nos collègues roumains ont rapidement transformé leur local en un logement temporaire pouvant accueillir jusqu’à une dizaine de personnes. “Ils-elles peuvent y rester pour un maximum de deux semaines. Durant cette période, nous les aidons à trouver des solutions d’hébergement à plus long terme”, nous explique notre collègue.

Le logement que nous proposons est davantage plébiscité par les personnes vivant avec le VIH ou des groupes plus vulnérables, comme la communauté LGBTQI+. Grâce à notre large réseau dans la région, ils ont été dirigés vers notre association via différents canaux”, nous précise Mihai

Aider les réfugiés ukrainiens les plus précaires et les moins mobiles

Notre association membre se tient prête et souhaite pouvoir offrir des places d’hébergement. Jusqu’alors, la plupart des personnes ayant fui l’Ukraine faisaient partie des classes moyenne et supérieure, avec des solutions de relogement dans les pays de l’Ouest. Or, la prolongation des combats annonce l’arrivée de nouveaux réfugiés plus précaires en Roumanie.

Donner les moyens à nos collègues en Roumanie d’assurer un accueil optimal des réfugiés venant d’Ukraine

Après plus d’un mois, les combats continuent de pousser les gens hors des frontières ukrainiennes. Les réfugiés continuent d’arriver et ont des besoins importants, notamment en termes de nourriture, de produits d’hygiène, de vêtements. “Certains sont arrivés sans rien”, indique notre collègue à d’ARAS. Les besoins se font aussi ressentir en termes de ressources humaines pour notre association membre.

Comme le souligne Mihai basé à Bucarest, « depuis le début de la guerre, nous travaillons avec les mêmes effectifs. Or, notre charge de travail a considérablement augmenté : nous les aidons à trouver un logement ici ou ailleurs, nous mettons des personnes séropositives en contact avec les hôpitaux de la région pour qu’ils continuent à prendre leur traitement, nous assurons leur transport, nous les aidons administrativement, etc. Pour cela, il nous faut engager du personnel supplémentaire. »

Aujourd’hui, notre association membre met en place tous les services possibles pour secourir au mieux les réfugiés ukrainiens vivant avec le VIH dans leur parcours migratoire. Mais les besoins grandissent à mesure que les personnes arrivent. 

Vos dons sont une ressource essentielle, car ils permettent de créer de nouveaux logements, d’acheter de la nourriture, des produits d’hygiène et d’apporter un soutien médical et administratif aux personnes qui en ont besoin.

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